Le Hall de Nahuques à Mont-de-Marsan affichait complet jeudi soir. Environ 900 pratiquants ont répondu à l’appel de la Fédération départementale pour évoquer l’avenir incertain de la chasse aux alouettes et aux palombes. Dans un contexte très tendu, les responsables cynégétiques ont misé sur une transparence totale, allant jusqu’à dévoiler leurs échanges privés avec les élus. Une démonstration de force doublée d’une stratégie inhabituelle afin de mobiliser les troupes pour défendre les chasses locales.
Des messages privés projetés devant toute l’assemblée.
L’objectif de la réunion du 21 novembre dernier était avant tout de faire preuve de pédagogie. Il est facile de simplement penser que les anti-chasse ne font que nous attaquer mais comme l’indique la FDC40 dans son communiqué « Pour se défendre, il faut comprendre ». La présentation a donc débuté sur le décryptage de toute la folie juridique qui a débuté avec la directive Oiseaux de 1979 jusqu’à nos jours. Il a ensuite été nécessaire d’expliquer comment les choses en sont arrivées à cette issue.
Jean-Luc Dufau, président de la FDC 40, a surpris l’audience en affichant pendant trente minutes les conversations WhatsApp échangées avec les parlementaires du département.
Cette initiative, qualifiée d’exercice de « transparence totale« , visait à prouver que la Fédération mène un combat sans concessions en coulisses. Les chasseurs présents ont ainsi pu lire les interpellations directes adressées aux élus, leurs réponses et les engagements pris.
Aucun parlementaire n’avait fait le déplacement, un choix assumé par les organisateurs de la réunion pour permettre un échange libre entre pratiquants.
Une réunion pour appeler les chasseurs à l’unité.
La mobilisation a dépassé les frontières Landaises puisque quatre présidents de Fédérations voisines s’étaient déplacés pour marquer leur soutien : Jean-Paul Dupré du Gers, Thibault Varenne de Gironde, Laurent Vicini du Lot-et-Garonne et Didier Garat des Pyrénées-Atlantiques.
Leur présence était importante pour les organisateurs afin de valider l’union du Sud-Ouest face aux restrictions qui menacent l’ensemble du territoire.
La soirée s’est achevée sur l’intervention de Jean Barrere, alias « Lou Yan de Buros », fraîchement nommé à la tête de l’Association Landaise des chasses à la Palombe, association connue comme étant une structure combative pour la défense des chasses locales. Ce dernier a annoncé une collaboration étroite avec la Fédération départementale pour défendre leur passion.
Le message adressé aux autorités est clair : les chasseurs Landais comptent bien préserver leurs modes de chasse comme leurs modes de vie et ne reculeront pas face aux contraintes juridiques imposées par l’Europe comme par la France.
La réunion de ce 21 novembre a été une véritable démonstration de force qui témoigne d’une communauté soudée, décidée à faire entendre sa voix dans les débats à venir.
*Image @Cyrille Vidal partagée par la Fédération des chasseurs des Landes.













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