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L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts

Le système d’indemnisation des dégâts causés par le gibier est un point sur lequel la FNC veut appuyer fortement cette saison. La situation est difficile à tenir pour bien des Fédérations Départementales et il est nécessaire selon la Fédération Nationale des Chasseurs que les choses évoluent. C’est en ce sens qu’elle a apporté plusieurs arguments démontrant l’impossibilité pour les chasseurs de tenir seuls les dépenses induites par les indemnisations et l’injustice que représente le système actuel.

mary arm

Les chasseurs font « le job ».

C’est lors d’un point presse que la Fédération Nationale des chasseurs a désigné son prochain grand cheval de bataille, à savoir la réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier.

Les dégâts considérables causés par le grand gibier, et notamment par le sanglier, sont actuellement gérés par les chasseurs seuls. Pourtant, ces derniers n’ont jamais prélevé autant d’animaux que de nos jours alors qu’une baisse significative du nombre de chasseurs a été constatée.

En effet, près de 25.000 chasseurs n’ont pas repris leurs permis l’année dernière, ce qui fait peser une facture toujours plus élevée sur moins d’adhérents.

L’augmentation de la facture des dégâts est certes liée à la prolifération des sangliers mais aussi à l’augmentation des prix des matières premières liée au début du conflit en Ukraine.

Augmentation des prélèvements ne veut pas dire baisse des indemnisations.

La FNC a produit un graphique assez représentatif de la situation actuelle. Ce dernier possède deux courbes, l’une suit le nombre de prélèvements de sangliers réalisés et une autre qui représente le montant de l’indemnisation des dégâts de grand gibier par an.

Le saviez-vous ?  Un camion citerne se couche en évitant une compagnie de sangliers sur la rocade de Bergerac

Sur les quatre dernières années, la facture est salée pour les chasseurs avec une moyenne de 90 millions d’euros.

Si la FNC et les agriculteurs ont su obtenir une mobilisation de l’État qui devait soutenir le dispositif depuis 2023 avec un budget de 60 millions sur trois ans, tout ne s’est pas passé comme prévu.

Le financement devait être délivré à hauteur de 25 millions en 2023, 20 millions en 2024 et 15 millions en 2025 mais le budget a rapidement été amputé de 10 millions d’Euros.

Depuis les chasseurs ont prouvé leur implication dans la régulation des sangliers et les forestiers ont également rejoint les accords passés à l’origine entre les chasseurs, les agriculteurs et l’État mais sans aide suffisante de la part des pouvoirs publics, la situation ne pourra pas perdurer.

C’est dans ce contexte que la FNC réclame une réforme urgente du système d’indemnisation des dégâts de gibier.

22 réflexions sur « L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »

  1. Mon beau frère est chasseur et on a échangé sur le sujet. Il en ressort la conclusion suivante : Il faudrait déjà dans un premier temps que les chasseurs arrêtent de les nourrir et de les faire se reproduire.

  2. Il faudrait peut être que les agriculteurs arrêtent de semer du MAÏS le long des forets , on voit ça chez nous aussi donc indemnisations pour les dégâts, location de la chasse a des ACCA, et malgré tout une récolte quand même donc tout ait BENEF pour eux alors a un moment faut arrêter de se plaindre !!!

  3. Où vont tous les sangliers prélevés par les gardes lors des tirs de nuit et de régulation ?? Equarissage nous dit ‘on..
    Mais pourquoi ceux qui prélèvent, assermentés pour le faire, ne dépècent ils pas leurs prélèvements,pour revendre la venaison et aider à financer les dégâts causés aux cultures ? Manque de courage ou peur de se salir les mains ????

    1. Seuls les animaux prélevés en action de chasse sont commercialisables( avec les documents adéquats) .Les tirs de nuit, de régulation ou encore le piégeage sont des actions de  »destruction » et ne peuvent générer de revenus.

  4. La première solution est de classer le sanglier en ESOD, chassable toute l’année, sans aucune restriction, sur tout le territoire.
    Les premiers opposants sont les marchands de chasse à la grande faune qui gèrent les Fédés de chasse, et qui ne cessent de soutenir,avec des arguments fallacieux, des barrières, de multiples contraintes afin de maintenir le maximum d’animaux pour leurs business.
    Les saccages , destructions se multiplient dans tous les domaines de la vie quotidienne des Français. On ne parle que de dégâts agricoles alors qu’ils ne constituent que la partie émergée de la catastrophe.
    Le débat sur les indemnisations agricoles n’est qu’un faux débat, il n’est que le révélateur  des saccages subis par ailleurs: dégâts forestiers, accidents routiers, ferroviaires, destructions des jardins publics, jardins privés, terrains de sports, attaques aux personnes,….
    Le débat récurent et sans fin sur les indemnisations des dégâts agricoles  est un non sens, la priorité est de s’attaquer à la cause de ce désastre qui est le développement assisté de la grande faune dans le but de loisirs au détriment des victimes de plus en plus nombreuses et de plus en plus impactées.
    Il faut arrêter les discours hypocrites qui soutiennent que rien n’est possible face à cet envahisseur  alors que la première mesure essentielle de classement  du sanglier en ESOD n’est toujours pas mise en oeuvre.

  5. Les agriculteurs de l’Avesnois aimeraient que les chasseurs en fassent plus encore. Mais il est bon de savoir qu’un arrêté préfectoral classe le sanglier en ESOD sur l’ensemble du département du Nord pour la période du 01/07/2025 au 30/06/26.
    Il y a donc, et surement, des actions a entreprendre sans solliciter le bon vouloir des chasseurs.

  6. Ok, bien compris les courbes. Alors comment expliquer qu’il existe encore des départements où il est obligatoire de poser un bracelet sur les sangliers prélevés ? Payer les dégâts, ou réserver la chasse à une catégorie ?
    Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de permettre à tout le monde, par tout temps et tous lieux de prélever des sangliers ?
    Les populations à ce moment là baisseront peut-être, mais il sera obligatoire de mettre en place des structures et des filières pour écouler les bêtes, les congélateurs des chasseurs débordent. Il n’y a plus aucun intérêt à en tuer. L’argent issue des filières pourrait permettre de prendre en compte des frais, de tous ordres et notamment une partie des dégâts peut être.

    1. Et pourquoi pas autoriser l’abattage de ces animaux en tout temps et en tous lieux sans permis de chasser, sans validation (parce que c’est bien ce que vous préconisez, non ?) ? Je crois rêver… Tout ça n’est pas sérieux et ce ne serait surtout pas de la chasse. Et que dire du respect de la propriété privée ?
      Quant à la valorisation de la venaison, les chasseurs ont déjà essayé, ils ne vous ont pas attendu. Renseignez vous. Ça ne marche pas ou très peu tellement une majorité de la population ainsi que les bobos citadins sont incapable de manger autre chose que du poulet de batterie sous cellophane acheté en grande surface…
      Pour ce qui est des bracelets, les Fédérations choisissent le moyen de financer les indemnisations des dégâts car c’est une obligation légale qu’il faut bien assumer. Parfois c’est au travers des bracelets, parfois par une taxe à l’hectare, etc… Ne jamais vouloir payer pour ce qu’on fait / pratique est un mal bien français ! Et surtout chez les autres !

  7. Bonjour,il faut changer de stratégie pour le sanglier, il faut des tirs de nuit aux abords des cultures à risques !!!!sinon la faillite arrive à grand pas!et offrir les sangliers aux personnes dans le besoin après dépeçage ou une filière de valorisation .

    1. Aïe…Aïe… Ce serait si simple mais non !
      Le sanglier issue d’une chasse  »dite normale » ne peut être  »offert » qu’entier, vidé mais non dépecé ,avec l’avertissement du risque de trichinellose (il sera dépecé que dans le cas de la distribution aux chasseurs du jour)
      Les filières de valorisation ne prendront que les animaux issue d’une chasse normale ,(et non dans le cas de destruction)et qu’après premier examen effectué par une personne ayant suivi la formation dépeçage et dans des conditions sanitaires et chaine du froid adéquat, (avec document ,sans aucunes anomalies signalées, d’origine et de suivi, sans aucunes anomalies signalées,) sinon équarrissage au frais du  »fournisseur »
      Dans le cas de tirs de nuit, de battue administrative ou encore de piégeage, qui sont des actions de destruction, normalement la destination finale est……………… l’équarrissage.

    2. Les commentaires n’ont pas été changés depuis un autre article et ne correspondent plus.
      Nous y voilà donc, ce que je répète depuis un moment. Il faut maîtriser les dégâts, donc il faut faire baisser les populations de sangliers.
      Alors le sanglier devrait pouvoir être chassé partout où il est présent, sans bracelet de marquage, sans minimum de superficie.
      Si les consignes n’ont pas changées : pas de laie de moins de 60 kg – pas d’animaux au dessus de 100 kg sauf mâle identifié – si un animal est tué et ne correspond pas aux consignes, 8 euros d’amende par kg de poids vif (c’est à dire pesé non vidé). Les consignes ont dû changées en quelques années, je suppose que les amendes sont plus chères, le niveau des restrictions a du évoluer. Néanmoins, il faut très certainement toujours un bracelet.
      Alors faire baisser les populations ?

  8.  » »’L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »’
    Cette affirmation est totalement absurde, tant que le taux de croissance des populations de grande faune sera toujours supérieur au taux de prélèvement.
    Comment les dégâts pourraient diminuer lorsque les populations continuent de croître.
    C’est le faux discours très fallacieux que l’Administration et les commissions CDCFS ne cessent de répéter , sans jamais proposer de solutions pertinentes

    1. Et….Et il y a les propriétaires, les agriculteurs et les allocataires :
      -qui ont la chasse pratiquement toute l’année (souvent louée, bien qu’acceptant les indemnités dégâts)
      -qui ont la possibilité de piéger le sanglier (pour destruction ,pas reprise) sans restriction et qui vous déclarent haut et fort  »si nous détruisons les mères et les petits nous n’aurons plus rien a chasser l’année prochaine » et donc ne font rien
      A en croire ces messieurs que: s’il n’y a plus de sangliers il n’y aura plus de chasse !!!
      Donc les outils existent alors si:  »Vous ne chassez pas, vous ne piégez pas, ou encore si vous louez votre ‘chasse’ = PAS D’INDEMNISATIONS DEGATS .Un point c’est tout! »

    2. (Re…Et…) Le cas du fermier agriculteur qui déclare les dégâts auprès de sa Fédé, alors que le propriétaire du fond loue la chasse y compris les terrains en fermage.
      Je pense que dans ce cas là la facture devait être adressée au propriétaire et non a la Fédé .

      1. a cela s ajoute des emblavements de mais dépassant les 20 hectares , sans layon au milieu et situé totu contre une foret….
        dans de telles conditions les battues administratives sont sans résultats les sangliers abimant les chiens au milieu du champ ou bien encore passant directement au bois sans possibilité de les tirer…

      2. Je me pose d’ailleurs la question à propos de la chasse au grand gibier : »pourquoi n’y a t’il pas un vaste programme de réimplantation du petit gibier »? Celle du grand gibier est bien trop lucrative, le petit gibier détournerait trop de monde du grand gibier et il y aurait encore plus de problèmes et moins d’indemnités.

    3. Le problème pour vous, il faut que vous élargissiez votre vision sur les populations de suidés. En France le phénomène peine à être endigué, mais qu’en est-il à l’étranger ? Même difficultés avec pourtant des moyen (tirs à partir d’hélicoptères, tirs de nuit à bord de véhicules équipés d’armes à répétition de gros calibre, . . .) autres qu’en France ! Propriétaires, chasseurs, fédérations, ministères concernés doivent ouvrir les possibilités de tirs (à la chevrotine, le tir par balles devant de fait être très encadré en raison des portées des ogives).

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