Le sanglier est un animal qui fait des dégâts dans les cultures céréalières mais pas seulement puisque la bête noire apprécie aussi les fruits qui poussent dans nos vignobles. C’est devenu un tel problème dans l’Hérault que le Préfet a décidé d’aller plus loin.
Un rendez-vous au contact des viticulteurs et des chasseurs.
Sollicité par les viticulteurs de son département, le Préfet de l’Hérault a décidé de se rendre directement sur le terrain pour rencontrer les vignerons et les chasseurs pour échanger au sujet des dégâts de sangliers.
Il a rappelé que le sanglier est actuellement classé ESOD dans 123 communes et que malgré les efforts fournis par les sociétés de chasse locales, des efforts doivent encore être consentis pour endiguer les dégâts :
« Les prélèvements doivent se poursuivre et de nouvelles solutions doivent être mises sur la table. ».
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Un CDCFS prévu en décembre.
Pour la préfecture, il est temps de pousser encore plus loin les moyens déployés pour lutter contre les dégâts de sangliers.
Les viticulteurs ont tiré la sonnette d’alarme et la pérennité de plusieurs exploitations est remise en question tant les dégâts sont importants, que ce soit au printemps sur les cultures ou juste avant les vendanges.
Afin de tenter de trouver des solutions supplémentaires pour continuer à exercer une pression sur les populations de sangliers, un CDCFS est prévu en décembre pour étudier des mesures proposées par la Chambre d’Agriculture et la Fédération des Chasseurs.