Une compagnie de sangliers sévit dans la banlieue de Grenoble et pose de sérieux soucis aux habitants du secteur. Si pendant un temps, personne n’a réagi pour leur faire quitter les lieux, la question commence à s’imposer puisque les suidés se montrent de plus en plus agressifs avec les riverains. Les chasseurs ont d’ailleurs été appelés au secours mais pour le moment, ces derniers doivent attendre la date légale de l’ouverture.
Des sangliers devenus agressifs.
Voir des sangliers se promener près de chez soi peut être quelque peu étonnant, voire amusant quand le phénomène reste rare. Quand cela devient régulier, les choses se compliquent rapidement puisque ces animaux sont tout de même des animaux sauvages pouvant peser bien plus de 100 kilos une fois adultes.
Pour ceux qui habitent la banlieue de Grenoble, cette situation est devenue régulière mais les sangliers se sont adaptés à l’environnement et n’ont plus forcément peur de l’homme.
On se retrouve alors avec des accidents graves comme celui qui s’est déroulé à Saint-Martin-d’Hères où une jeune femme a été attaquée par un sanglier et protégée par ses chiens dont l »un a été gravement blessé.
Les riverains n’en peuvent plus et en ont assez de devoir sans cesse regarder derrière eux dans les rues pour vérifier s’ils ne sont pas suivis par une compagnie de sangliers ou de devoir vérifier où ils se garent. Certains ont même peur d’aller dans leurs propres jardins.
Les chasseurs appelés au secours.
Des habitants de cette banlieue de Grenoble veulent que les choses changent et ont donc fait appel aux chasseurs pour leur venir en aide.
Dans le quartier concerné par l’attaque de sanglier à Saint-Martin-d’Hères, les chasseurs restent pour le moment très limités car agir en zone péri-urbaine est devenu vraiment très compliqué. Sans compter les questions d’ordre sécuritaire, les chasseurs doivent aussi composer avec les obstacles imposés par des associations animalistes, voir même par des élus partageant cette idéologie.
Dans tous les cas, les chasseurs doivent attendre l’ouverture de la chasse qui va avoir lieu ce 14 septembre en Isère, ce qui devrait déjà permettre d’exercer de nouveau une pression cynégétique suffisante sur les populations de sangliers pour éviter qu’ils ne soient trop nombreux à divaguer en zone urbaine ou péri-urbaine et donc, soulager les habitants concernés.
*Image d’archive.
7 réflexions sur « L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »
Ok, bien compris les courbes. Alors comment expliquer qu’il existe encore des départements où il est obligatoire de poser un bracelet sur les sangliers prélevés ? Payer les dégâts, ou réserver la chasse à une catégorie ?
Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de permettre à tout le monde, par tout temps et tous lieux de prélever des sangliers ?
Les populations à ce moment là baisseront peut-être, mais il sera obligatoire de mettre en place des structures et des filières pour écouler les bêtes, les congélateurs des chasseurs débordent. Il n’y a plus aucun intérêt à en tuer. L’argent issue des filières pourrait permettre de prendre en compte des frais, de tous ordres et notamment une partie des dégâts peut être.
Bonjour,il faut changer de stratégie pour le sanglier, il faut des tirs de nuit aux abords des cultures à risques !!!!sinon la faillite arrive à grand pas!et offrir les sangliers aux personnes dans le besoin après dépeçage ou une filière de valorisation .
Aïe…Aïe… Ce serait si simple mais non !
Le sanglier issue d’une chasse »dite normale » ne peut être »offert » qu’entier, vidé mais non dépecé ,avec l’avertissement du risque de trichinellose (il sera dépecé que dans le cas de la distribution aux chasseurs du jour)
Les filières de valorisation ne prendront que les animaux issue d’une chasse normale ,(et non dans le cas de destruction)et qu’après premier examen effectué par une personne ayant suivi la formation dépeçage et dans des conditions sanitaires et chaine du froid adéquat, (avec document ,sans aucunes anomalies signalées, d’origine et de suivi, sans aucunes anomalies signalées,) sinon équarrissage au frais du »fournisseur »
Dans le cas de tirs de nuit, de battue administrative ou encore de piégeage, qui sont des actions de destruction, normalement la destination finale est……………… l’équarrissage.
» »’L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »’
Cette affirmation est totalement absurde, tant que le taux de croissance des populations de grande faune sera toujours supérieur au taux de prélèvement.
Comment les dégâts pourraient diminuer lorsque les populations continuent de croître.
C’est le faux discours très fallacieux que l’Administration et les commissions CDCFS ne cessent de répéter , sans jamais proposer de solutions pertinentes
On a peut-être des agriculteurs qui préfèrent l’indemnisation….. Pourquoi ne protègent ils pas mieux leurs cultures ?
Et….Et il y a les propriétaires, les agriculteurs et les allocataires :
-qui ont la chasse pratiquement toute l’année (souvent louée, bien qu’acceptant les indemnités dégâts)
-qui ont la possibilité de piéger le sanglier (pour destruction ,pas reprise) sans restriction et qui vous déclarent haut et fort »si nous détruisons les mères et les petits nous n’aurons plus rien a chasser l’année prochaine » et donc ne font rien
A en croire ces messieurs que: s’il n’y a plus de sangliers il n’y aura plus de chasse !!!
Donc les outils existent alors si: »Vous ne chassez pas, vous ne piégez pas, ou encore si vous louez votre ‘chasse’ = PAS D’INDEMNISATIONS DEGATS .Un point c’est tout! »
(Re…Et…) Le cas du fermier agriculteur qui déclare les dégâts auprès de sa Fédé, alors que le propriétaire du fond loue la chasse y compris les terrains en fermage.
Je pense que dans ce cas là la facture devait être adressée au propriétaire et non a la Fédé .