Après la mobilisation de la FNSEA et de JA 41, une réunion importante s’est tenue mardi 7 octobre avec le préfet de Loir-et-Cher concernant les dégâts des sangliers sur les récoltes d’automne. Après de nombreux échanges, une solution qui convient à tout le monde a enfin pu être trouvée.
Un arrêt du Conseil d’État qui compliquait la situation
Le préfet Joseph Zimet s’était engagé auprès des syndicats agricoles lors de la manifestation du 26 septembre dernier à organiser une réunion sur le sujet des dégâts de grand gibier. Il faut dire que les agriculteurs ne comprenaient pas l’absence de renouvellement de l’arrêté autorisant le tir de sangliers pendant les moissons sur les cultures de printemps malgré les dires du gouvernement.
La raison était pourtant juridique : un arrêt du Conseil d’État daté du 16 juin a invalidé la possibilité de tirer depuis un poste fixe sur une parcelle en cours de récolte.
Mardi 7 octobre, l’ensemble des syndicats agricoles, la chambre d’Agriculture, la Fédération des chasseurs et la DDT 41 étaient réunis autour du préfet pour trouver des solutions concrètes. Fabrice Gaussant, responsable de la commission dégâts de gibier à la FNSEA 41, s’est félicité du résultat auprès du journal Horizons :
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« Avec la hausse des populations de sangliers cette année, nous avions besoin de solutions et nous avons réussi à en trouver une ».
Les nouvelles mesures autorisent désormais l’intervention contre les sangliers pendant les récoltes, à condition de respecter certaines règles strictes. Il sera notamment obligatoire d’arrêter le moteur de la moissonneuse et d’en descendre avant de réaliser un tir.
D’autres actions complémentaires suivront prochainement avec notamment une intensification du piégeage et la mise en place d’un agrainage dissuasif.
Des pertes qui se comptent en milliers d’euros
Cette avancée représente un soulagement pour les agriculteurs du département confrontés à des dégâts considérables.
L’un des agriculteurs présents en témoigne directement : sur ses 20 hectares de maïs semés cette année, deux ont été entièrement détruits par les sangliers. Malgré l’indemnisation, la perte économique reste réelle.
Chez certains exploitants, les pertes peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, même avec des clôtures installées sur plusieurs kilomètres.















5 réflexions sur « Loir-et-Cher : un premier pas a été fait par la Préfecture dans la lutte contre les sangliers »
C’est une honte , maintenant c’est les paysans qui dirigent le préfet .Après avoir fait crever le petit gibiers maintenant , ils ne veulent plus du gros gibiers.
Il y en a marre ,ils veulent louer les terres aux chasseurs , ne pas avoir de dégât mais toucher des indemnités car n’oublions pas que les dégâts ont le dos large .
Si les fins de mois sont dures , il faut reprendre des C15 et se débarrasser des gros pick-up.
Vous rigolez les paysans se sont faits manipuler par le Préfet et les marchands de chasse dirigés par Vuitton, le président de la FDC 41. Une véritable opération cornecul., dans ce cas on peut penser que la FDSEA est réellement de mèche avec les précités, ce qui est souvent le cas dans une majorité de départements, jusqu’ au plus haut niveau national FNSEA et FNC.
Dans cette réunion les victimes agricoles ont été roulées dans la farine, piétinées dans la boue, une mascarade honteuse supplementaire.
Descendre de la machine pour tirer- les sangliers ont 10 fois le temps de se barrer.
Agrainage de dissuasion – c’est la validation du nourrissage sans aucun contrôle, car personne ne veut vraiment l’effectuer: OFB et FDC, si ce n’est pour pincer le pauvre péquin qui perd 3 grains de maïs de sa poche.
Encore une réunion aux conclusions démagogiques, sans queue ni tête. Ce Préfet n’a vraiment rien à faire, si ce n’est penser à sa carrière en ne froissant pas le puissant Vuitton. Quant aux représentants de la FDSEA 41, ce sont de vils toutous.
Avec des sangliers dans les maïs, vous allez arrêter la moissonneuse, descendre,…si les sangliers n’ont pas pris la fuite, vous ne les observerez plus masqués par la hauteur du maïs . L’efficacité viendrait des tireurs positionnés en périphérie de la culture, pas du conducteur, au moins dans les conditions présentées.
« Il sera notamment obligatoire d’arrêter le moteur de la moissonneuse et d’en descendre avant de réaliser un tir »
Vous parlez d’une avancée : Je pense que le plus simple serait de faire une battue dans le champ, avant la récolte.
Deux choses:
– soit ce n’est que (seul) le chauffeur (titulaire du permis de chasse valide) d’une moissonneuse, ET AUCUNE AUTRE MACHINE, qui sera autorisé au tir (de toute façon les animaux, s’ils se dérobent seront loin lorsqu’il sera en position de tirer ou bien il ne les verra plus s’ils sont toujours dans la récolte, les maïs étant plus hauts que lui)
-soit qu’il a un passager qui ne devra tirer qu’une fois descendu, idem pour le chauffeur,…….. (Vous voyez le merdier ?)
Car oui , selon la loi, une battue avec un engin motorisé est interdite.
Donc :engin arrêté, moteur éteint, plus de chauffeur= plus d’engin en marche ! Fallait y penser ! Enfin au moment du tir car dans l’instant qui précède les animaux sont bien dérangés par la machine, non ?
Pourrait bien devenir une jurisprudence cette affaire-là :Du moment qu’au moment de tirer, le véhicule est arrêté, le moteur éteint et le chauffeur descendu
Comment présenter un recul comme une avancée ,alors que l’invasion par la grande faune n’est plus acceptable économiquement et écologiquement?????
1) certes légalement il est interdit de chasser à partir d’un vehicule motorisé. Le préfet , dit qu’il y a moyen de tirer sur les sangliers en descendant des machines. Quelle avancée, les cochons sont déjà partis 200 mètres plus loin, et avec quelle sécurité dans le tir alors que la machine présentait l’avantage d’être un formidable mirador avec tir fichant. Oui c’est une avancée formidable pour les béotiens du tir de chasse.
2) autorisation d’agrainage de dissuasion, qui en réalité se transforme le plus souvent en nourrissage par bennes , même dans les propriétés aux engrillagements semi ouverts .
L’agrainage dans le but de dissuasion est pratiquement , inexistant, et sans efficacité car le cochon préférera 100 fois mieux le dessert du maïs en lait à celui du maïs sec. Mais surtout innefficace car les marchands de chasse n’iront pas dépenser des fortunes en agrainage, en dehors d’un agrainage- nourrissage en vues de battues. Et dans certaines propriétés, reserves de cochons, il n’y a que 4 ou 5 battues par an.
Les sangliers ont donc tout loisir, et surtout obligations d’aller saccager toute l’année, les cultures et prairies voisines, tout en multipliant les accidents quand ils se promènent nonchalamment sur le réseau routier. Quelle avancée du Préfet que d’autoriser l’agrainage, pratique que les marchands de chasse utilisent depuis toujours soit pour entretenir des nurseries par nourrissage, soit opportunément et uniquement pendant les battues commerciales. Et en ce qui concerne l’argument des contrôles c’est une véritable mascarade, car les Fédés de chasse sont impuissantes du fait elles n’ont pas de pouvoir de police, quant à l’OFB, il ne s’aoccupe pratiquement plus de ces contrôles excessivement chronophages pour aller dans le fin fond de forêt qu’ils ne connaissent pas. En plus la pénalité n’est qu’une amende de quatrième classe de 135 euros. Qui peut affirmer serieusement qu’une telle pénalité arrêtera les bennes de nourriture de se déverser dans les forêts.
En fait encore une réunion de corne-cul.
Les décisions seront de réelles avancées lorsque les sangliers seront classés en ESOD, et lorsque que l’autorisation des tirs de nuit avec vision thermique sera actée.
Les decisions du Préfet ne sont que des broutilles qui ne font que reculer le combat implacable qui doit être mis en place pour faire reculer l’envahisseur.
Le Préfet du Loir et Cher est un excellent émissaire des marchands de chasse du département et surtout du Président de la Fédé départementale!!!!!!