Si pour certains, la chasse du sanglier n’a pas réellement connu de fermeture cette année, d’autres ont tout de même patienté jusqu’au 15 août avant de sortir de nouveau la carabine pour traquer le suidé. L’ouverture anticipée de la chasse du sanglier a surtout pour objectif de protéger les cultures et si l’administration souhaite permettre aux chasseurs de prélever un maximum de sangliers, les nemrods de France n’ont pas tous le même objectif.
Chasser pour protéger les cultures.
Les battues vont reprendre de manière plus régulières à partir de ce jeudi 15 août et l’objectif est clairement de protéger les cultures plus que de profiter d’une ouverture de chasse comme on la connaît traditionnellement.
La température estivale n’est pas idéale pour les chiens et la traque des suidés ne prendra assurément pas toute la journée. De même, les hommes feront le nécessaire pour arpenter les zones les plus à même d’être touchées par les dégâts de sangliers.
Pour autant les chasseurs ne sont pas tous très heureux de devoir déjà retourner à la chasse du sanglier et certains d’entre eux auraient préféré rester en pause.
Certes les sangliers sont aujourd’hui trop nombreux et la régulation est indispensable mais dans une période estivale ou les chasseurs ont pour habitude de laisser la nature se reposer.
Prélever ou déloger?
Bien souvent, les dirigeants des Fédérations de chasseurs le rappellent, les chasseurs ne sont pas des destructeurs, fonctionnaires de l’État.
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Les chasseurs le savent, les laies sont encore suitées à cette époque de l’année et le risque de « frapper fort » dans le cheptel peut engendrer des situations que les chasseurs ne cautionnent pas.
Si le fait de prélever quelques gros mâles ne posera pas de problèmes, les chasseurs vont retourner à la chasse aux sangliers un peu à reculons.
Il faut assurément faire le nécessaire pour réduire l’impact des sangliers sur les cultures mais d’un autre côté, les chasseurs savent pertinemment que la chasse, c’est respecter les saisons et la biodiversité.
En période de fortes chaleurs, les animaux ont déjà fort à faire et les laies suitées doivent malgré tout être respectées.
De plus, en ce qui concerne les températures, il faudra bien rester attentifs à prendre rapidement en charge la venaison, ce qui est une contrainte supplémentaire pour les chasseurs qui devraient arrêter chaque menée dès qu’un prélèvement sera réalisé.
Alors oui, l’ouverture du sanglier se fera demain, pour autant, la grande majorité des chasseurs assureront avant tout la protection des cultures sans réellement chasser comme en pleine saison.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .