Dans plusieurs départements de France, la question du nombre de chevreuils inquiète les chasseurs. Ces derniers ont noté depuis quelques temps une baisse drastique des effectifs sur certains secteurs, ce qui a poussé plusieurs Fédérations à mener leur enquête. Dans le Nord de la Franche-Comté, les chasseurs demandent même à revoir sérieusement les plans de chasse qui concernent l’espèce.
Une baisse importante du nombre de chevreuils depuis 2023.
Dans le massif du Nord-Franche-Comté, les chasseurs sont inquiets au sujet de la bonne santé du chevreuil. La dynamique de la population est en effet à la baisse et dans certaines zones, les estimations portent à croire que le nombre de chevreuils aurait diminué de près de deux tiers sur le massif.
La région n’est pas la seule à s’inquiéter du sort du petit cervidé qui connaît bien dé déboires depuis quelques années.
Dans d’autres départements, l’alerte a été donnée par les chasseurs ce qui a poussé les Fédérations Départementales à creuser le sujet.
Si un virus ou un élément en particulier n’est pas vraiment sorti du lot pour expliquer cette baisse importante, plusieurs facteurs rendraient la situation préoccupante. D’une part, l’espèce ne s’adapterait pas si bien que cela au réchauffement climatique et les parasites qui l’encombrent auraient plus de facilités à se développer, sans compter le retour des grands prédateurs.
Tout cela rendrait la vie du chevreuil bien plus difficile et par conséquent, ferait plonger les populations.
Des chasseurs visent à faire baisser les plans de chasse.
Pour protéger le chevreuil et lui laisser l’opportunité de retrouver une dynamique favorable, des chasseurs demandent à revoir les plans de chasse.
C’est par exemple le cas dans le Territoire de Belfort ou les chasseurs souhaitent revoir à la baisse les quotas de prélèvements à réaliser.
En effet, si les chasseurs n’atteignent pas le minimum de ces quotas, ils peuvent être sujets à des amendes car le grand gibier est responsable d’un certain nombre de dégâts sur les cultures et en forêt.
Bien que les chasseurs aient observé une baisse significative du nombre de chevreuils sur leurs territoires, des administrations comme la DDT ne font pas l’effort de les écouter et maintiennent des plans de chasse jugés abusifs par les nemrods.
Dans le Doubs, les chasseurs estiment avoir été un peu plus entendus car les plans de chasse ont été revus à la baisse mais ils restent malgré tout sur leurs gardes et au chevet du chevreuil.