Les dégâts causés par les sangliers font que les agriculteurs réclament de plus en plus d’interventions de la part des chasseurs et des autorités. Ce faisant, il devient quasiment possible de prélever des sangliers toute l’année, que ce soit lors des affûts en protection des cultures ou des battues administratives. Ces battues ont un impact non négligeable sur les populations comme ce fut le cas dans le Gers ou plus de 1300 sangliers ont été prélevés en deux mois.
Une régulation sérieuse organisée entre avril et mai.
Afin de lutter contre les dégâts de sangliers dans les cultures, la Préfecture a décidé de prendre les choses en main sérieusement.
Par deux fois, le Préfet a réuni la Fédération des chasseurs, la Chambre d’Agriculture, la DDT, les louvetiers et l’OFB afin de s’organiser sur un plan d’action efficace concernant les battues administratives.
Pour obtenir des résultats concrets, l’organisation de ces battues administratives a été assouplie pour permettre aux 24 lieutenants de louveterie du département d’être les plus efficaces possible.
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En tout, du 1er avril au 31 mai, ce sont 1360 sangliers qui ont pu être prélevés. L’année précédente, les mêmes opérations avaient permis de prélever moins de 1000 individus.
Peu de retours contre les sangliers.
Cette pression exercée par les chasseurs contre les suidés sur la période a permis de limiter drastiquement leur impact dans les cultures et dans les zones urbaines.
La Fédération Départementale des chasseurs n’a reçu que très peu de courriers concernant des dégâts commis et peu de retours de la part des maires se plaignant de la présence trop gênante d’une ou plusieurs compagnies sur leurs communes.
La préfecture est donc plutôt satisfaite de ces deux mois de régulation mais les élus comme les louvetiers sont conscients du fait qu’il ne faut pas relâcher ses efforts. La belle saison commence et les dégâts peuvent encore être nombreux en cas de relâchement.