Le paiement des dégâts est, avec la sécurité, le sujet qui cristallise le plus l’attention du monde de la chasse depuis plusieurs années maintenant.
De nombreuses mesures ont été mises en place, mais elles consistent essentiellement soit à taxer davantage les chasseurs, soit à protéger les cultures. Même si l’État a déjà mis la main à la poche il y a quelque temps pour aider les fédérations en difficulté, la partie est loin d’être gagnée.
Alain Belloy, président de la Fédération des chasseurs d’Indre-et-Loire, s’est exprimé sur le sujet auprès du média « ICI ». Pour lui, les chasseurs doivent garder la maîtrise coûte que coûte.
Las de gérer les populations de sangliers, certains chasseurs estiment que l’État n’a qu’à s’en charger lui-même. Fini alors les montants exorbitants versés par les fédérations de chasse ; les chasseurs ne seraient plus des « régulateurs » au service de l’État, qui devra trouver des professionnels pour chasser.
Sur le fond l’idée est bonne mais…
Cette stratégie est compliquée à mettre en œuvre, mais aussi très risquée pour la chasse française, qui perdrait alors la main à bien des égards. Cet avis est partagé par Alain Belloy : « Sur le fond, l’idée est bonne. Tout ce qui fait baisser le prix de la chasse et la rend plus populaire me convient. Mais c’est aussi un risque fort de déresponsabiliser les chasseurs, qui sont aujourd’hui responsables de la gestion des espèces. » Le président de la fédération, où il se tue plus de 10 000 sangliers par an, ajoute : « Voir se multiplier les battues administratives aurait des conséquences, là encore, sur la gestion du gibier.«
Il existe d’autres mesures pour que les chasseurs conservent la gestion des dégâts causés par les sangliers, tout en allégeant la facture explique t’il : « Je trouve qu’on ne prend pas le problème par le bon bout. L’État prélève un impôt de 58 euros sur le permis de chasse, ce qui représente pour le département 750 000 euros. Je préférerais que l’État ne prélève pas cela sur les chasseurs. Et puis, il y a une autre facture, celle des estimateurs de dégâts de gibier. C’est un constat fait par des spécialistes validés par une commission départementale. Ces personnes sont dites indépendantes. S’ils sont indépendants, ce n’est ni aux chasseurs ni aux agriculteurs de payer, mais à l’État. C’est encore une somme qui va de 150 000 à 200 000 euros. Si vous additionnez, on est presque au million d’euros, soit quasiment le montant des dégâts que nous payons. Que l’État laisse aux chasseurs la responsabilité financière d’assumer leur gestion.«
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7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .