Près de 2000 cervidés observés lors des comptages nocturnes records en Capcir

Chaque année, les agents de l’OFB, les agents des Fédérations, des agents de l’ONF et les chasseurs organisent des comptages pour estimer les populations de gibier présents sur des territoires données. Selon le gibier suivi, les projets de comptages sont répartis entre les différents acteurs et en ce qui concerne le comptage des cervidés dans le Capcir, région naturelle des Pyrénées-Orientales, ce sont des agents de l’ONF ainsi que des membres de l’AICA qui s’y collent. Cette année, les comptages ont été plus qu’intéressants car les observateurs ont aperçu près de 2000 grands cervidés, un véritable record.

Un comptage record dans le Capcir.

Sur la région naturelle du Capcir dans les Pyrénées-Orientales, les comptages nocturnes du grand gibier ont commencé. Pour les grands cervidés, les estimations portaient cette années sur une population d’environ 1500 individus.

Pour s’assurer que les tendances collent avec la réalité du terrain, les actions de comptage sont cruciales et permettent de valider la théorie.

Cette année, une vingtaine de personnes se sont mobilisées pour accomplir les mêmes circuits à deux reprises pour valider les observations. Les comptages sont réalisés de nuit, à l’aide d’un phare qui permet de parcourir les terres tout en dénombrant les animaux.

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Et cette année 2025 a réservé des surprises aux compteurs puisque près de 1980 cervidés ont été vus sur les parcours prévus. Un véritable record pour le secteur.

Des populations en constante augmentation.

Quand on parle de l’augmentation des populations de grand gibier, on pense automatiquement aux sangliers car ces derniers causent de nombreux dégâts bien plus visibles que ceux causés par les grands cervidés.

Pourtant, depuis 2015, les populations de cervidés ont continué d’augmenter dans la région, jusqu’à approcher les 2000 individus.

Si pour les exploitants forestiers, la nouvelle n’est pas des meilleures, elle prouve malgré tout que la chasse est loin de causer la perte de l’espèce.

Des associations anti-chasse comme la Fondation Brigitte Bardot, One Voice, l’ASPAS ou des personnalités comme Yann Arthus-Bertrand ne cessent de dire que les grands cervidés sont en danger et qu’il faut les protéger mais en même temps, leur nombre augmente continuellement sur les parcelles qui sont pourtant chassées.

Il faudrait peut-être se demander pourquoi les anti-chasse se plaignent de ne pas voir d’animaux sur leurs terres mises sous cloche, sans entretien ni aucune gestion alors que les terres gérées par les chasseurs se portent aussi bien…