Les sangliers sont partout mais vraiment partout! A tel point qu’un enterrement au cimetière des Semboules a du être décalé sur le tard car des agents responsables de la mise en caveau durant la cérémonie ont rencontré des sangliers à l’intérieur lors des préparatifs. Des marcassins ont même été évacués du caveau où ils s’étaient réfugiés.
Des sangliers dans le caveau.
Ce vendredi 19 septembre, les préparatifs d’un enterrement se sont organisés dans le cimetière des Semboules à Antibes. Les professionnels qui préparaient la cérémonie se sont donc rendus au caveau avant l’inhumation et ont fait une découverte pour le moins surprenante.
Des sangliers étaient visiblement passés dans le caveau et des marcassins y étaient encore présents à l’arrivée des agents.
Impossible de procéder à l’enterrement dans ces conditions et il a été nécessaire de faire appel à des professionnels pour sortir les sangliers du caveau.
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Les marcassins ont donc été repris et remis en liberté à l’extérieur du cimetière où ils ont probablement pu aller retrouver leur compagnie.
Les sangliers fréquemment vus autour et dans le cimetière d’Antibes.
Ce n’est pas une chose étonnante que de croiser des sangliers aux abords du cimetière des Semboules d’Antibes si on en croit les témoignages des locaux et de ceux qui y travaillent.
Il n’est pas rare d’observer les sangliers sur la zone lorsque le temps part à la pluie. Il y a des espaces verts et des chênes, ce qui constitue une source de nourriture appréciée des suidés.
Afin d’éviter que ce type d’incident ne ce reproduise, la ville a décidé de renforcer les clôtures qui entourent le cimetière et d’installer un muret sur le bas du grillage pour s’assurer que les sangliers ne puissent passer en force par dessous.
![[Vidéo] Un sanglier fonce sur un skieur en balade](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/11/charge-sanglier-sur-skieur.jpg)
4 réflexions sur « Un enterrement décalé après la découverte de sangliers dans un caveau à Antibes »
Nouvel exemple que les excès de grande faune (cervidés – sangliers) perturbent de plus en plus le quotidien des habitants de la ruralité, au-delà de l’agriculture (les indemnisations ne régleront pas le problème), la sylviculture (dont les destrucions excessivement onéreuses ne sont toujours pas indemnisées), la circulation routière (avec de plus en plus de morts à cause des collisions grand gibier), la circulation ferroviaire ( de plus en plus de trains bloqués et retardés par les collisions grande faune), les jardins publics, privés labourés en permanence, et maintenant les caveaux qui sont retournés, après les visites de magasins en ville.
Quand l’Etat decidera de libéraliser la chasse à la grande faune afin de revenir à un juste équilibre faune flore.
Ce retour à l’équilibre signifierait que les populations seraient revenues à un niveau acceptable, et de ce fait diminuerait tous les dommages collatéraux qui deviennent de plus en plus insupportables pour les victimes.
Une seule loi est à faire appliquer par l’administration : L.425-4 du code de l’environnement, qui n’est plus mise en oeuvre depuis plus de 2 décennies par les administrations préfectorales .
Le maitre mot est LIBÉRALISATION des pratiques de la chasse, enfermées dans un carcan cinquantenaire, alors que toutes les conditions environnementales ont très largement évoluées en faveur de la grande faune.
Au même titre que les dirigeants ont été incapables d’anticiper les causes du rechauffement climatiques, ils sont tout aussi incapables de fixer les règles pour protéger notre premier poumon planétaire, la forêt de plus en plus detruite par les excès de grande faune, entretenus artificiellement.
Une cécité gravissime des instances de décision prisonnières des lobbies.
Effectivement, libéralisation de la chasse ça réglerait le problème. Compte tenu de la mentalité de 95% des chasseurs, en 2 saisons, les grands gibiers seraient anéantis. Plus de petits gibiers et plus de grands gibiers la chasse morte.
La mentalité des chasseurs a très fortement évoluée, car ce ne sont plus des viandards, ils sont devenus des jouisseurs qui veulent le maximum de cibles dans un minimum de temps , et c’est bien là le problème. Cet objectif a été atteint avec les lois des années 1970.
Maintenant , avec d’autres facteurs favorisant l’explosion des troupeaux la situation est devenue incontrôlable à cause du carcan des lois et règlements appliqués depuis les années 1970.
Mais si on prend votre raisonnement, vous montrez que la réduction des populations est fortement possible, jusqu’à la quasi éradication, alors que beaucoup de chasseurs (FDC et FNC) disent que ça ne l’est pas et militent pour que l’État prennent en charge l’indemnisation des dégâts.
Mais beaucoup pensent aussi qu’un retour à un équilibre faune -flore est atteignable en déserrant le carcan des réglementations, en libéralisant totalement la chasse et en adoptant tous les nouveaux moyens techniques disponibles afin de reduire tous les dégâts collatéraux des excès de grande faune artificiellement entretenus.
Les clôtures et murs autour des cimetières ont été installés pour évitez l’entrée des cochons, et autres animaux, voilà que se pose à nouveau le problème. L’histoire recommence.