Cette année, sur à peu près l’ensemble du territoire national, les fruits ont été relativement abondants, peu importe les essences et les variétés. Du gland à la pomme, en passant par la poire ou la cerise, beaucoup affirment que 2025 a été une année de réussite concernant les fruits en tous genres. Dans les bois aussi, les fruits sont plus abondants que ces dernières années et cela pourrait éviter de voir sortir trop souvent le grand gibier dans les plaines.
2025, une année riche en fruits.
Les propriétaires d’arbres fruitiers et amateurs de cueillettes vous le diront certainement, l’année 2025 a été une année très positive en ce qui concerne les fruits.
La récolte a été relativement abondante et, sans être une année record, c’est une année qui a été plus que satisfaisante par rapport aux deux ou trois années précédentes selon les départements.
Si nous avons pu profiter des pommes, des cerises et des prunes de nos vergers, en forêt aussi les fruits semblent plus abondants. Dans la Somme par exemple, des chasseurs ont pu organiser une nouvelle fois leur comptage de fruits forestiers pour savoir si les animaux de la forêt pourront manger à leur faim.
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Il s’avère que la récolte a été bien meilleure que celle de l’année précédente. Les animaux de la forêt et donc, les cervidés comme les sangliers, auront de quoi faire sans que les sociétés de chasse ne soient contraintes de procéder à de l’agrainage artificiel, technique utilisée pour tenir le grand gibier en forêt et éviter les dégâts dans les terres agricoles.
Une bonne ou une mauvaise nouvelle?
Comme souvent, tout est une question d’équilibre. Le fait de trouver suffisamment de nourriture en forêt permet aux animaux de subvenir à leurs besoin, mais un excès pourrait favoriser une reproduction plus grande que d’habitude.
Certes, c’est une bonne nouvelle que de savoir que la forêt ne connaîtra pas la disette mais les chasseurs redoutent que les sangliers profitent de cet excédent de nourriture providentiel pour se reproduire davantage.
Le réchauffement climatique jouant déjà en leur faveur, les laies pourraient mettre au monde davantage de marcassins, ce qui pourrait faire grimper en flèche les dégâts si l’année suivante était moins riche en fruits.
*Image d’archive.