C’est un des effets de la nouvelle présence plus forte du loup dans certains départements Français. Si l’on pouvait facilement penser que cela aurait un impact sur les troupeaux, sur l’activité pastorale, sur les exploitations agricoles et sur la faune locale, assez peu de gens auraient été jusqu’à imaginer que les randonneurs devraient si vite adapter leurs itinéraires à cause du grand canidé.
Les premiers a devoir s’adapter sont les randonneurs d’une association Suisse, qui a pour habitude de randonner dans le secteur de Le Brassus pour passer le col du Marchairuz. La cause principale est bien évidemment la présence d’une meute dans les parages mais qui se montre plus agressive que la normale ce qui oblige les promeneurs à changer de route.
Autre conséquence, les troupeaux de la régions sont eux aussi plus agressifs envers les animaux et les personnes qui leurs sont étrangères. La pression du loup sur le bétail fait que les bêtes aussi sont plus agressives envers les randonneurs, ce qui limite encore plus les trajets possibles à utiliser.
Si les choses continuent d’évoluer dans ce sens, il se peut que les randonneurs soient de plus en plus limités dans le choix des itinéraires possibles et qu’ils ne puissent plus utiliser que des chemins sécurisés et balisés, bien loin de ce qu’est jusqu’ici une balade en pleine nature.