Les anti-chasse sont finalement comme de jeunes enfants qui découvrent le monde par leurs propres moyens. Alors que les chasseurs défendent leurs droits depuis des lustres en expliquant le comment du pourquoi, certains écologistes et militants continuent de ne rien écouter et font comme si certaines découvertes étaient des scoops incroyables, à l’image de Hugo Clément, qui semble choqué d’apprendre que les chasseurs paient pour pouvoir chasser.
Un reportage sur les banques qui dérive sur la chasse.
Lors d’un reportage sur les banques, Hugo Clément parvient toujours à faire bifurquer les choses sur le combat qu’il mène : nuire à la chasse et aux chasseurs.
Alors qu’il cherche à connaître le lien entre des forêts appartenant à l’État et la Caisse des Dépôts, il semble découvrir que l’État loue des parcelles forestières aux chasseurs qui peuvent ensuite en disposer comme ils l’entendent en respectant le contrat de location.
S’il joue d’abord la surprise quand il apprend qu’une partie des revenus provient de l’exploitation forestière pour l’État, le reportage pourtant estampillé France 5 sur la banque prend la tournure d’une vidéo anti-chasse digne d’AVA ou d’associations similaires.
Bien évidemment, le fait que Hugo Clément signe un tel reportage alors qu’il vient de s’investir fraîchement auprès d’une néo-banque « verte » appelée Green-Got, affiliée au Crédit Mutuel, est probablement une pure coïncidence…
Non les forêts n’appartiennent pas à tout le monde.
De la même manière que l’on ne pénètre pas comme on veut dans un logement loué, de nombreuses parcelles forestières appartenant à l’État font l’objet d’adjudications. Il s’agit d’une sorte de mise à prix d’un lot, généralement pour une période de 3 ans, ou le locataire potentiel le plus offrant remporte le droit de chasse. Ici, difficile de dire s’il s’agit du même mode de fonctionnement, mais l’État a toujours tiré des revenus de la chasse, que ce soit via la Caisse des dépôts ou un autre organisme.
Les ventes de bois sur pieds ou les services d’exploitation forestières sont aussi des conditions qui permettent à des acheteurs de travailler dans des parcelles et ces derniers acteurs ont donc des droits sur les lots prévus.
A partir du moment ces contrats sont signés, les chasseurs, exploitants ou toute autre entité bénéficient de certains droits qui ne peuvent être contestés par d’autres.
Sous couvert de jouer les écologistes outrés d’apprendre que les chasseurs louent des parcelles et paient des actions de chasse, il oublie de dire que ce sont aussi les chasseurs qui contribuent au financement, entre autres, de l’Office National des Forêts ou encore de l’Office Français de la Biodiversité tout en régulant les espèces qui le nécessitent et mènent par la même occasion une mission d’intérêt général.