La présence d’animaux sauvages est parfois un véritable casse-tête pour l’activité humaine, surtout lorsque l’espèce est considérée comme protégée dans le pays en question.
Cette semaine, ce n’est ni à cause de mouvements de grèves ou de blocages de gares que des trains sont restés à quai sur les lignes qui vont de Den Bosch à Boxtel, dans le sud des Pays-Bas, mais à cause de blaireaux.
Ces derniers sont classés comme espèce protégée dans le pays et leur déplacement ou la décision d’interférer sur leur environnement ne sont pas des décisions qu’il est possible de prendre à la légère.
L’activité bien plus grande des blaireaux sur les dernières semaines, notamment en ce qui concerne la création de leurs galeries, a forcé la société Prorail qui gère l’exploitation du chemin de fer à fermer totalement la ligne concernée.
Les terriers creusés par les blaireaux ont grandement fragilisé la stabilité des rails du chemin de fer et une solution doit donc être trouvée sous peine qu’un train ne déraille un jour.
Une demande de dérogation a été émise afin de pouvoir construire un îlot artificiel afin d’accueillir les terriers de blaireaux et d’éviter que ces derniers ne fragilisent de nouveau digues qui stabilisent les rails.