La coupe est pleine pour les éleveurs et les chasseurs des Alpes-Maritimes concernant le loup. Devant une mauvaise foi manifeste des autorités qui refusent de voir la réalité en face en ce qui concerne le super prédateur, les corporations du monde agricole et cynégétique ont décidé de claquer la porte.
Des chiffres biaisés.
Les représentants des agriculteurs et des chasseurs ont décidé de quitter avec fracas la réunion du Comité Départemental Loup qui se tenait le 23 juin dernier à Nice. Comme l’a indiqué la FDSEA 06, les agriculteurs ont le sentiment de se faire berner par une politique sur-protectrice du loup dans le département.
Ces derniers savent que le travail réalisé se fait sur de faux chiffres lié à une sous-estimation conséquente de la population lupine locale comme l’indique Jean-Philippe Frère, président de la FDSEA 06 auprès de France Bleu. Les autorités considèrent en effet qu’il y a environ 1000 loups sur le territoire national et 300 dans le département. Hors, selon les syndicats agricoles, la population serait plus proche du double.
“On travaille sur de faux chiffres”.
Des autorisations de tir déconnectées des attaques.
Pour les organisations qui ont quitté la table de la réunion, le constat est simple : l’Etat minimise volontairement la population de loups présente sur le territoire afin de fausser les quotas de prélèvements et bloquer certaines mesures de défense.
La réglementation devrait être plus souple et les préfectures plus agiles dans la délivrance des autorisations de tirs, surtout depuis que le statut du loup a été revu au niveau Européen.
Pourtant, il faut encore aujourd’hui prouver avoir été victime de deux attaques de loups sur le mois pour déclencher une demande de tir de défense, qui n’arrive bien souvent pas avant une soixantaine de jours. Une situation impossible pour les éleveurs et les bergers qui ont besoin d’une réponse rapide quand le loup est sur place.
Une situation inconcevable aussi pour la Sénatrice Dominique Sassone qui entend rappeler à la raison la préfecture qui a déjà décidé de bloquer les quotas de prélèvements pour cette année :
“Il y a des loups dans les montagnes, dans les villes et on nous demande d’arrêter les tirs. C’est incompréhensible.”
Du côté des éleveurs, il n’est pas impossible de voir des mobilisations d’ampleur et des actions coups de poing se préparer.
5 réflexions sur « Alpes-Maritimes : les éleveurs et les chasseurs quittent brusquement la réunion du Comité Départemental Loup »
Aucun intérêt de palabrer inutilement avec les sectes écolos, la SEULE solution, c’est d’obliger les ONGs à payer pour les ravages d’espèces protégées ou importées (comme le loup et les multiples lâchers clandestins)
La manipulation des chiffres , l’orientation des comptages , les estimations qu’il s’agisse du loup ou encore des migrateurs etc ,etc tout est bon pour satisfaire un idéal vers un nouveau modèle de vie et il faut bien le reconnaître depuis de nombreuses années avec l’aval de nos dirigeants politiques qui régulièrement font des opérations de séduction avec comme pare vent le respect de la législation européenne . Le loup doit son statut comme les chasses traditionnelles d’ailleurs grâce à une directive ratifiée en sourdine…….. une usine à gaz et une bombe juridique à retardement , une technique qui a pour but d’uniformiser les peuples
Il ne faut plus s emmerder à faire de l agriculture en France. Entre les normes, les interdictions, les obligations, les maladies, la météo, les prix , les prédateurs, les vols , les incendies, le pillage etc….
C est un métier qui n a plus d avenir et qui n est plus faisable.
Macron le grand amis des ecolos , et a plat ventre devant Bruxelles !
Bonjour, comme dans d’autres départements sur d’autres sujets ou le même sujet,toutes ces administrations sont à changer ! Ainsi que le ministère !je ne vois pas d’autres solutions.