C’est une avancée concrète pour le monde rural aveyronnais. Depuis peu, les exploitants agricoles et leurs conjoints peuvent passer le permis de chasser sans frais, grâce à un partenariat efficace entre la Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron (FDC 12) et l’ADPSA, avec le soutien financier du fonds de formation VIVEA.
Un coup de pouce pour les agriculteurs et la biodiversité
Dans les campagnes, les liens entre agriculture et chasse sont étroits : connaissance du territoire, gestion des populations animales, préservation des équilibres naturels… Pour de nombreux agriculteurs, chasser fait partie d’un mode de vie, d’un savoir-faire transmis, enraciné dans la terre qu’ils travaillent.
Avec ce dispositif inédit, la formation au permis de chasser devient entièrement gratuite pour les chefs d’exploitation agricole affiliés à la MSA, ainsi que pour leurs conjoints collaborateurs. L’objectif : leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à une pratique encadrée de la chasse, tout en contribuant activement à la régulation des espèces sur leurs propres parcelles.
Un parcours simple et entièrement financé
La démarche s’effectue en quelques étapes :
- L’inscription se fait via le site de l’ADPSA : https://adpsa12.digiforma.site/
- Un contact téléphonique avec l’ADPSA (05 65 73 77 96) permet d’ouvrir un compte VIVEA.
- Les documents requis sont ensuite transmis à la FDC de l’Aveyron, qui finalise le dossier et le transmet à l’Office français de la biodiversité (OFB).
Ce parcours de formation, à la fois pratique et théorique, est pris en charge à 100 %, sans reste à payer pour les bénéficiaires.
Un modèle inspirant à suivre ?
Dans un contexte où le nombre de chasseurs diminue, où les besoins de régulation faunistique augmentent et où la transmission des savoirs cynégétiques devient un enjeu, cette initiative locale pourrait bien faire école. En rapprochant monde agricole et monde cynégétique, elle valorise des synergies naturelles au service des territoires.
Un dispositif qui illustre comment formation, engagement et solidarité peuvent renforcer le tissu rural – et peut-être inspirer d’autres départements à faire de même.