Depuis le retour des grands prédateurs et plus particulièrement du loup, les chiens de protection, aussi appelés patous, sont présents sur de nombreux massifs pour assurer que les troupeaux ne seront pas attaqués. Cette présence des patous pose tout de même de sérieux problèmes aux promeneurs et randonneurs dont certains expliquent que ces chiens sont une source d’anxiété et un frein à leurs activités.
Les patous sont anxiogènes pour les promeneurs.
Auparavant, quand on voulait se promener ou faire une randonnée en montagne, il suffisait de prendre de bonnes chaussures, un sac à dos et de partir sur les chemins.
Aujourd’hui, les choses ne sont plus aussi simples car comme le titre cette semaine Le Dauphiné, croiser des patous est devenu anxiogène pour les randonneurs.
Il faut désormais faire attention aux secteurs que l’on compte traverser, faire des détours sur ses itinéraires, rester attentif à ne pas approcher d’un troupeau…
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Autant de contraintes qui rendent la randonnée bien plus complexe qu’autrefois.
Déjà en 2022, le directeur de la Société d’économie alpestre de Haute-Savoie expliquait auprès du journal Le Messager que la cohabitation devenait compliquée :
« Depuis deux ans à Cordon, zone où il y a eu pas mal de conflits en lien avec la présence du Patou, la randonnée avec les chiens de compagnie n’est plus possible. Ce n’est pas une décision prise de gaieté de cœur mais c’est le parti pris de la commune. »
Le monde à l’envers.
Il y a fort à parier que parmi les ruraux, l’explication précédente a fait bondir certains sur leurs chaises et on peut comprendre pourquoi.
Aujourd’hui, les promeneurs et randonneurs se plaignent de la présence « anxiogène » des patous sur les chemins qu’ils souhaitent emprunter?
Mais à quel moment ce type de sentiment peut avoir une importance à côté de ce que ressentent les éleveurs et les bergers qui doivent au quotidien faire avec la présence du loup? A quel moment peut-on croire que c’est plus important que de risquer de voir son troupeau décimé en une nuit, de subir une attaque sur ses chiens ou même sur sa propre personne?
Les écologistes à l’origine du retour du loup en France ont-ils des réponses à cette anxiété des promeneurs?
Car finalement, sans retour du loup, pas besoin de patous pour surveiller et défendre les troupeaux!
Certes, il faut que tous les usagers de la nature puissent trouver leur compte et la partager ensemble, mais comment peut-on affirmer ressentir de l’anxiété lorsqu’il faut détourner son itinéraire de randonnée en comparaison à ce que vivent tous les jours nos éleveurs et nos bergers?
6 réflexions sur « Les patous sont devenus une source d’anxiété pour les promeneurs et les randonneurs »
Deux grandes questions s’imposent :
En 2025 en France la cohabitation avec le loup est-elle vraiment possible et à quel prix ?
Qui a la légitimité pour régner sur un territoire , l’homme ou le loup ?
Actuellement nous l’avons compris c’est le loup par une décision il y’a 45 ans il oppose et divise et il fournit une locomotive politique .
Randonneurs , chasseurs , éleveurs , forestiers , bergers doivent rester unis pour faire évoluer la situation sans jamais perdre de l’esprit que l’humain est un maillon de la chaîne alimentaire et que de vouloir remplacer sa prédation maîtrisée revient le remplacer par l’animal .
Combattre l’idée que la science et la technologie sont la solution future unique
J’aimerais connaître la proportion de pseudo-écolos randonneurs qui sont pour le retour du Loup parce qu’une poignée d’illuminés à su les convaincre que c’était naturel. Aujourd’hui, ils ne peuvent plus randonner à leur guise. Je suis certain que ce sont ces mêmes pseudo-écolos randonneurs après leur retour de vacances en montagne qui se promènent sur le territoire de ma commune en s’imaginant partout chez eux et qui ne respectent pas les panneaux de battues etc…
Oui le retour du Loup est très néfaste pour une partie de la société. Eux ils ne sont juste en colère parce qu’il ne peuvent plus promener à leur guise. Ce n’est rien comparé à quelqu’un qui met des années à monter un troupeau de brebis d’une race particulière et rare, d’un éleveur qui est obligé de faire abattre des bêtes qui ont été blessées et dont le stress est si grand qu’elles ne seront plus bonnes a élever .
C’est toujours la même chanson, faites ce que je dis pas ce que je fais. Le monde m’appartient parce que moi je suis écologiste.
Vous voulez des loups, il faut des patous!
Qu ils n hésitent pas à se rapprocher de ceux qui ont introduit le loup..
Bonjour, vous avez bien résumé, le problème à la base ,c’est le loup!!
FERUS, cette association peut trouver là un nouveau financement, il lui faut simplement engager des « accompagnants » pour randonneurs. Se serait équilibré, car après avoir soutenu l’implantation du loup, puis par conséquence les patous, ensuite mis des veilleurs sur les troupeaux, elle serait là dans la continuité de ses délires en étant « responsable » sur le terrain de ses précédentes décisions.