Les agriculteurs ont comme toujours été contraints de se montrer vigilants lors des dernières tractations à l’Assemblée Nationale, notamment au sujet de la loi Duplomb. Le fait que les agriculteurs défendent leur modèle économique ne semble pourtant pas être du goût de tout le monde et Sandrine Rousseau a affirmé en pleine interview que finalement, les agriculteurs peuvent disparaître car elle « n’en a rien à péter de leur rentabilité ».
Nouvelle sortie extrêmement grave de Sandrine Rousseau contre le monde agricole.
Il y avait quelques temps que Sandrine Rousseau ne nous avait pas offert une des sorties médiatiques dont elle a le secret mais cette fois, il faut avouer qu’elle a fait très fort.
Lors d’une interview du 11 juillet dernier qui aurait pu rester confidentielle dans une émission pour Le Média, un site web dont la ligne éditoriale de gauche radicale, Sandrine Rousseau a pu répondre à plusieurs questions d’actualité et notamment sur la réaction des agriculteurs vis à vis de la loi Duplomb.
Lorsque la question des contraintes liées à la rentabilité des agriculteurs, Sandrine Rousseau offre une réponse lapidaire :
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« J’en ai rien à péter de leur rentabilité. Et puis je pense qu’en fait euh, c’est pas le sujet quoi. »
La bêtise méprisante, satisfaite et grasse, la vraie. https://t.co/x44dRD3f8h
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) July 15, 2025
La messe est dite.
Une rentabilité au détriment de la biodiversité?
Selon la députée, la rentabilité des agriculteurs passe au dernier plan de tout le reste si l’on écoute son discours. Une drôle de conception du monde dans lequel nous vivons, surtout quand on sait qu’avant d’être députée, Sandrine Rousseau était enseignante-chercheuse en économie.
Elle considère que les agriculteurs cherchent leur rentabilité « au détriment des sols, de la biodiversité et de notre santé ».
Ce discours du paysan voyou est une idéologie commune chez les verts depuis longtemps mais peut-on considérer que les agriculteurs cherchent consciemment à polluer leur propre outil de travail? Difficile à croire.
Pourtant, cet argument reste visiblement populaire auprès de la gauche et de l’extrême gauche, hors période d’élections.