Un tir de défense a été réalisé par un éleveur ce lundi 29 juillet dans le cadre d’un tir autorisé par la préfecture de l’Aveyron. L’éleveur a été contraint de défendre son troupeau après avoir été confronté à deux attaques de loups en juin et en juillet.
Plusieurs attaques subies par les éleveurs de l’Aveyron.
Des attaques de loups ont été remontées auprès des autorités par plusieurs éleveurs de l’Aveyron. Dans plusieurs communes, notamment dans le sud du Larzac, les attaques se sont multipliées récemment même s’il n’y a pas de lien apparent entre les individus responsables de ces attaques selon les autorités.
Un éleveur de la commune de Saint-Beauzély a lui aussi été victime des attaques du grand prédateur et c’est dans ce contexte que la préfecture a donné son autorisation pour un tir de défense en cas de retour du loup auprès de ses bêtes.
Ce lundi, l’éleveur a pu observer qu’un loup s’approchait dangereusement de son troupeau dans la soirée et a procédé au tir de l’animal.
Le loup touché mais pas encore retrouvé.
Le tir d’un loup n’est jamais anodin, même s’il est réalisé dans le cadre d’un tir de défense. Une fois le tir effectué, la carcasse du loup est bien souvent récupérée par les autorités qui pratiquent différentes analyses et une autopsie de la bête pour récolter des données scientifiques.
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Cette fois, les choses sont un peu différentes. Si l’éleveur est certain d’avoir mortellement touché l’animal, les agents de l’Office Français de la Biodiversité rendus sur place n’ont pas encore trouvé la dépouille du prédateur.
Selon les indices trouvés sur place, il n’y aurait aucun doutes sur le fait que le loup ait été mortellement touché mais il a pu parcourir une certaine distance avant de succomber à l’hémorragie.
Dans tous les cas, le loup blessé sera considéré comme mort et sera décompté des quotas de prélèvements nationaux autorisés pour cette année en France.