Une nouvelle méthode pourrait changer la donne selon certains éthologues en ce qui concerne le comportement agressif du loup envers les troupeaux. Depuis avril dernier, un projet « d’éducation » des loups a été mis en place dans une réserve de Haute-Savoie. L’objectif est de tirer les loups qui approchent des troupeaux avec des balles en caoutchouc pour leur apprendre qu’il ne faut pas tenter d’attaques.
Marquer l’esprit du loup.
Sur les conseils d’éthologues qui travaillent sur le sujet, un projet d’éducation des loups a été mis en place dans la réserve naturelle de Passy et des Aiguilles Rouges en Haute-Savoie.
Le constat de départ est de dire qu’un loup mort n’apprend rien et qu’il vaut mieux enrayer les attaques sur les troupeaux par un moyen détourner pour apprendre au grand canidé qu’il ne doit pas approcher des élevages.
Un projet similaire a été mené en Italie et vise à tirer les loups qui commencent à avoir un comportement problématique avec des balles en caoutchouc au lieu de munitions létales.
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Le but est de créer un traumatisme chez le loup pour qu’il associe une attaque sur un troupeau avec une douleur intense sans pour autant le tuer. Des loups sont donc capturés pour être équipés de colliers GPS, ce qui permet de suivre les déplacements de la meute et d’anticiper un minimum les secteurs à surveiller.
Les experts en charge du projet considèrent qu’un loup touché par une balle en caoutchouc aura appris à ne pas approcher les troupeaux et propager son expérience auprès de sa meute.
Un projet qui a ses limites.
Au premier abord, beaucoup se sont montrés enthousiastes à l’idée de mettre en place ce projet qui pouvait potentiellement réconcilier les pros-loups et les éleveurs.
Pourtant, ce type d’action a ses limites. D’une part, les loups sont déjà confrontés à des risques importants en cas d’attaques de troupeaux car les patous peuvent sérieusement les blesser, voir les tuer. Cela n’empêche pas le prédateur de retenter sa chance.
Cela nécessite d’avoir énormément de monde sur le terrain durant la nuit pour pouvoir tirer sur les loups en cas d’attaque et ne peut réellement fonctionner que si il s’agit d’un loup isolé. Difficile de tirer sur toute une meute en déplacement.
C’est d’ailleurs sans compter sur la réussite du tir car, si on en croit les médias locaux, 35 nuits de veille ont été organisées sur les lieux depuis avril. Deux tirs ont été réalisés et aucun des deux n’a atteint sa cible. On peut donc considérer qu’aucun loup n’a donc réellement commencé son « apprentissage ».
Cette solution peut-elle être viable sur le long terme selon vous?














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2 réflexions sur « Haute-Savoie : le loup peut-il apprendre à coups de balles en caoutchouc? »
Encore de l’argent et du temps foutu en l’air pour un résultat qui évidemment sera médiocre . Mais admettons que par le plus grand des miracles cette technique persuade les loups de respecter les moutons ! Il va consommer quoi en remplacement ? Nous pourrions espérer aussi qu’en peignant les moutons en vert le loup finisse par devenir herbivore ?
Une fois les marcassins consommé , le gibier également ( c’est le but non avoué) il vont bouffer quoi ces 1500 bestioles ? Ah j’oubliais peut-être faudrait-il les nourrir comme les vautours ?
Voilà la technique d’en sauvagement identique à l’assistanat gaucho qui précipite notre pays dans la récession non avouée
Bonjour. Combien cela va t-il encore une fois couter aux contribuables? Vu l’article je doute sérieusement d’une finalité positive…De toute façon, un loup doit se nourrir, en supposant même donc d’une finalité positive…cette bête s’attaquera à quoi?
Aléa Jacta Es ! Pauvre France!