VOTRE NOM D'UTILISATEUR

VOTRE EMAIL




J'ai déjà un compte
Chasse Passion
Nom d'utilisateur

Mot de passe

Mot de passe oublié

Je n'ai pas encore de compte



Accédez au meilleur de Chasse Passion en vous inscrivant gratuitement en quelques clics


MOT DE PASSE PERDU
VOTRE EMAIL



A bientot
 

Bécasseau maubèche

Surtout présent sur nos côtes françaises en hivers parmi les groupes de Bécasseaux, le Bécasseau maubèche arbore un plumage hivernal terne gris pâle. Au printemps lors de sa migration prénuptiale, il prend des teinte plus vives avec un plumage beige et marron marbré de noir dessus et le dessous rouge-orangé.

Caractéristique :

Corps rondelet, ailes longues, étroites et pointues, queue assez large longue et carrée, cou allongé.

Adulte en plumage nuptial, brun-noir tacheté de roux et de gris dessus, brun-roux dessous.

Adulte en hiver, gris cendré dessus avec des liserés blancs et des stries noires, blanc finement tacheté de noir sur les joues, le cou, la poitrine et les flancs, menton et léger sourcil blancs, ventre blanc pur, ailes avec une fine barre blanche transversale, croupion blanc barré de noir.

Jeune comme l’adulte en hiver, mais plus brun et fortement marqué de blanc-crème et de noir dessus, poitrine teintée de roux. Bec assez long, épais et droit, noir, pattes verdâtres fines et plutôt courtes, œil brun-noir.

Longueur totale: 23-25cm. Envergure: 57-61cm. Poids: 105-215g

Comportement et reproduction :

Le maubèche occupe principalement le littoral maritime ainsi les vasières des grandes baies et des estuaires

En France, le Bécasseau maubèche est rare à l’intérieur des terres, il est de passage presque exclusivement sur le littoral atlantique. C’est là que l’espèce hiverne, principalement dans les baies du Mont-saint-Michel, de Saint-Brieuc, de l’Aiguillon et de Moèze-Oléron, qui accueillent 80% des effectifs.

Diurne et nocturne, à marée basse. Très grégaire en dehors de la période de reproduction. Trottine en sondant rapidement la vase. Le Bécasseau maubèche est présent en France dès la fin de mois de juillet (adultes) et en août (jeunes). Ces individus, originaires du Groenland et de l’extrême nord canadien, passent l’hiver en France.

Les oiseaux sibériens passent en août et septembre, poursuivant leur migration postnuptiale jusque sur les côtes d’Afrique du Sud, où ils hivernent. les départs des oiseaux hivernant en France ont lieu en mars et avril, tandis que le passage prénuptial des sibériens culmine à la mi-mai. Quelques oiseaux estivent dans les grandes baies françaises.

Le nid du bécasseau maubèche est construit sur un sol rocailleux, avec un fond tapissé de lichens. Les 4 œufs sont brun verdâtre avec un maximum de taches brunes et grises sur le côté le plus long. L’incubation dure 20 à 21 jours. Les jeunes peuvent voler au bout de 18 jours.

Si la femelle participe à l’incubation, elle s’éloigne vite, laissant au mâle le soin d’élever la couvée.

Alimentation :

Le bécasseau maubèche se nourrit de mollusques de très petite taille principalement, de quelques petits crustacés et d’insectes (en été surtout).

L’oie cendrée

L’oie cendrée est un oiseau palmipède appartenant à la famille des anatidés qui regroupe également les canards et les cygnes. Elle est présente sur l’ensemble du territoire européen. La plupart des oies cendrées observées en France nichent sur des zones humides de l’est de l’Allemagne jusqu’à la toundra du nord de la Scandinavie.

Caractéristique:

L’oie cendrée est la plus corpulente des oies sauvages qui vivent en France. Elle pèse entre 2 à 4,5 kg et atteint une envergure de 1,80 m. Elle se caractérise également par son fort bec triangulaire orange souvent nuancé de rose. En vol, on remarque le croupion blanc, et surtout la large zone gris très pâle à l’avant de l’aile qui tranche nettement sur le gris-brun foncé du reste du plumage. On peut la confondre avec deux autres espèces d’oies « grises » que l’on rencontre en Europe : l’oie des moissons et l’oie rieuse.

Comportement et reproduction:

Au printemps, elle fréquente les marécages, les bords des lacs à la végétation riveraine importante. En hiver, elle recherche la douceur côtière et les endroits abrités. On la retrouve donc plutôt en bordure des réservoirs
artificiels, des lacs et des estuaires mais aussi dans les prairies vallonnées et les champs talutés.
Les couples se forment à l’âge de 3 ou 4 ans et les partenaires sont unis pour la vie. La saison de ponte débute fin mars et atteint son maximum entre la mi-avril et la mi-mai en fonction de la latitude du pays.
La femelle dépose 6 oeufs en moyenne dans un nid placé soit au sol, soit sur un amas de végétation flottante, souvent à l’abri d’un arbre, d’un buisson ou de roseaux. Après 27 à 28 jours d’incubation, elle donne naissance à des oisons recouverts d’un duvet. Capables de voler au bout de 50 à 60 jours, ils resteront avec les parents jusqu’au début de l’hiver suivant.

Alimentation

Son régime alimentaire est essentiellement végétal en automne-hiver : graines, jeunes pousses de céréales ou de colza, feuilles de betteraves. Pendant la période de reproduction, insectes, larves, lombrics et petits mollusques assurent l’alimentation des adultes et des poussins.

Migration et hivernage

En migration, elle se déplace aussi bien de jour que de nuit et à des altitudes variables selon les conditions météorologiques. Elle adopte des formations de vol en « V » où le meneur est régulièrement remplacé. La migration prénuptiale débute dès la dernière décade de janvier et culmine généralement entre mi-février et début mars selon les années. Quelques vols peuvent encore être observés jusqu’à la mi-avril. Au cours de cette migration, plusieurs milliers d’oiseaux fréquentent principalement le centre et l’ouest de la France. Les suivis réalisés par l’ONCFS et les fédérations de chasseurs, sur 93 zones humides françaises, ont recensé des populations hivernantes pouvant atteindre les 10 500 individus.
La migration post-nuptiale commence en septembre et s’achève vers la mi-décembre. Le premier afflux notable a lieu dans la deuxième quinzaine d’octobre, suivi d’un autre vers la mi-novembre.
Ces deux vagues de passage concernent principalement les oies cendrées « baltiques ». D’autres mouvements sont notés fin novembre-début décembre qui intéressent surtout les oies originaires de Norvège. Au cours de cette migration, la plupart des oies cendrées rejoignent directement leurs sites d’hivernage en péninsule ibérique. Les haltes migratoires sont donc peu nombreuses en France et généralement de courte durée. Aujourd’hui, une centaine de couples niche en France.

Foulque macroule

Caractéristique :

Le Foulque macroule (Fulica atra) est un oiseau de la famille des Ralidés. Le foulque est un oiseau d’eau de la taille d’un canard, au plumage gris foncé – noir ardoisé, à la tête noire avec un bec et la plaque frontale blanche. L’œil est rouge, bien visible. Les pattes sont verdâtres et puissantes, avec de longs orteils pourvus de lobes.

Comportement et reproduction :

La foulque, recherche les grandes étendues d’eau douce. Cours d’eau lents, étangs, gravières en eau, retenues et marais sont appréciés, de même que les pièces d’eau urbaines. La nidification n’a toutefois lieu que là où la végétation des marais est assez fournie. En hiver, cela n’a pas autant d’importance, et de grandes troupes de foulques s’observent alors sur de grands lacs, dès que les plus petits sont pris par la glace. Si le temps devient très rude, les côtes peuvent être investies.

La foulque macroule est réputée pour son caractère agressif. Elle défend âprement son territoire en période de nidification. Défiée, la foulque soulève les ailes et abaisse la tête, mettant en évidence sa plaque frontale et son bec blancs et semblant ainsi plus grosse qu’elle n’est, donc plus effrayante.

On a remarqué qu’une foulque pouvait mettre en fuite une rivale en l’éclaboussant violemment à coups de pattes. De même, lorsqu’un rapace se manifeste, les foulques se mettent à courir sur l’eau à toute vitesse, mi-volant, mi-pataugeant, vers l’abri le plus proche, puis plongent en soulevant un nuage d’écume.

Le nid est bâti par le couple au milieu de la végétation palustre, souvent parmi les roseaux. Bien que flottant, cet amas grossier de débris végétaux est toujours solidement amarré. Ceci peut poser des problèmes en période d’inondation ou de sécheresse. Lors des périodes très sèches, davantage entouré de boue que d’eau, le nid est à la portée des prédateurs terrestres comme le renard, ou le hérisson qui cherche à gober les œufs. Si la couvée est détruite, la femelle peut déposer une ponte de remplacement.

De mars à mai, la femelle pond 6 à 10 œufs. Les deux adultes couvent, puis nourrissent les poussins, qui quittent le nid après 3 ou 4 jours. Les petits suivent les adultes dans leur territoire en se nourrissant par eux-mêmes. Ils ne seront indépendants qu’au bout de 8 semaines environ.

Alimentation :

Pendant l’été, le régime est varié et comprend des plantes aquatiques, y compris leurs racines et leurs pousses, des algues, des insectes d’eau, des têtards, des tritons et quelques menus poissons. Du maïs, des graines et des poussins d’autres espèces sont consommés à l’occasion.

La foulque peut se nourrir en basculant le corps et en fouillant le fond mais elle le fait surtout lors de plongées. Elle revient à la surface brusquement, comme un bouchon. Dans les grandes bandes hivernales, la foulque se montre chapardeuse et sait dérober sa nourriture à des congénères.

A cette saison, les ressources sont avant tout végétales et la foulque mange toujours après être remontée en surface. Parfois, l’une d’elles vient à peine d’émerger qu’une rivale lui arrache sa récolte d’herbes aquatiques. Ce procédé permet aux oiseaux les plus forts de vivre sans peine au détriment des plus faibles.

Poule d’eau

Caractéristique :

Oiseau tout en rondeur de la grosseur d’un pigeon. Le dos est brun, la poitrine et le ventre anthracite. Une fine ligne blanche parcourt le corps sur sa longueur. Le dessous de la queue est blanc (attention à ne pas la confondre avec le râle d’eau bien plus petit). La tête est assez ronde. Le bec est rouge avec une pointe jaune ce qui la différencie de la foulque macroule qui possède un bec et un front blancs. Les pattes vertes sont assez longues et non palmées. La poule d’eau n’est pas une excellente nageuse, facilement reconnaissable par sa progression saccadée sur l’eau. Elle s’envole bruyamment en courant sur de faibles distances lorsqu’elle se sent menacée pour regagner la végétation rivulaire gage de sécurité.

Comportement et reproduction :

L’espèce fréquente les zones humides d’eau douce, qu’elles soient stagnantes ou courantes. Elle montre une préférence pour les eaux abritées par les forêts, les buissons ou par la végétation émergente. Les habitats appropriés comprennent les rivières, les lacs, les ruisseaux, les canaux, les fossés, les réservoirs, les étangs, les marécages, les marais, les sites inondés de manière saisonnière telles que les plaines, les gravières désaffectées, les rizières, les bassins et parfois les mangroves.

Cette espèce est essentiellement sédentaire bien que quelques individus se dispersent localement, mais d’autres individus sont partiellement ou totalement migrateurs dans la partie septentrionale de son aire de répartition en raison de sa vulnérabilité au gel. La plupart des populations du nord se déplacent vers le sud de septembre à décembre, et reviennent sur les sites de nidification de mars à mai. L’espèce reste solitaire la plupart de l’année, même si les adultes peuvent former des groupes au cours de l’hiver
Le nid est situé en bordure de l’eau dans la végétation émergée soit sur la terre ferme un mètre au dessus du niveau d’eau, soit flottant sur une plateforme de branches sur l’eau. Il est moins souvent placé dans la végétation au sol ou dans les buissons bas sur la rive près de l’eau.

La femelle pond 5 à 8 œufs lisses et brillants de couleur blanc cassé ou chamois clair taché de points sombres. L’incubation dure environ 3 semaines. Les poussins sont nidifuges mais sont souvent couvés durant les premières semaines. Ils sont ensuite nourris jusqu’à 6 semaines après l’éclosion.

Alimentation :

La poule d’eau est omnivore et opportuniste. Son régime alimentaire est composé de vers de terre, de crustacés, de mollusques, des adultes et des larves d’insectes (mouches, éphémères, coléoptères et lépidoptères), d’araignées, de petits poissons, de têtards, et parfois d’œufs d’oiseaux. Ils s’alimentent également de matériel végétal comme les algues filamenteuses, les mousses, les parties végétatives de roseaux et de plantes aquatiques, de graines de roseaux, de joncs, de carex…

L’oie des moissons

Caractéristique:

Dimensions : Longeur 68 – 88 cm; poids 3 à 3.6 kg.
L’oie des moissons est une oie grise caractéristique, qui se distingue principalement par son bec, qui est long et orange à pointe noire. Son dos est foncé et ses pattes orange-jaunâtre. Les juvéniles sont un peu plus foncés que les adultes, car les bords clairs de leurs plumes sont encore étroits. Les jeunes ne présentent pas les mêmes motifs que les adultes sur leurs cous, et leurs pattes sont d’une teinte jaunâtre plus claire. L’iris de l’oie des moissons est marron.

Comportement et reproduction:

L’oie des moissons En été, l’oie des moissons fréquente les lacs et les marais des forêts de conifères de l’Arctique scandinave, et un peu plus au nord, les tourbières et les étangs de la toundra sibérienne. En hiver, elle se positionne à proximité des labours et des terres agricoles à une faible distance des étendues d’eau propices au repos.

Comme les autres oies grises, c’est une espèce migratrice. La quasi-totalité de la population mondiale d’oies des moissons niche dans la toundra sibérienne.
Ces oiseaux hivernent en deux grands groupes bien distincts : le groupe occidental se dirige vers l’Europe, le groupe oriental prend la direction du nord de la Chine et du Japon.
La ligne de séparation des routes migratoires se situe à la hauteur de l’estuaire de l’Ob. En Europe, le groupe séjournant en Europe Centrale est beaucoup plus nombreux que celui qui séjourne sur les côtes de la mer du Nord.

Le nid est une construction d’herbes et de végétaux garnie de duvet. Il est bâti près de l’eau, caché par la végétation de la toundra (bosquets, bouleaux nains). La femelle y pond 4 à 6 oeufs dont elle assure seule la couvaison pendant 27 à 29 jours. On ne peut qualifier la nidification de coloniale, cependant plusieurs nids peuvent être assez proches.

Alimentation

L’oie des moissons est une végétarienne exclusive. Le changement de site d’été en hiver ne modifie pas grand chose à son alimentation qui est constituée principalement d’herbes et de végétaux. En été, le complément est constitué de baies et de lichens alors qu’en hiver, l’accent est plutôt mis sur les tubercules glanés dans les champs et sur les graines de céréales, ce qui lui vaut sans doute son appellation.

Râle d’eau

Caractéristique :

L’adulte a les parties supérieures châtain foncé tacheté de noir. Ces dessins sont formés par les larges liserés châtains des plumes de la tête et du manteau. On peut voir également de fines marques blanches sur les couvertures primaires et les rémiges.

Les parties inférieures sont gris ardoisé avec des barres évidentes sur les flancs. Les sous-caudales sont chamois tacheté de noir, mais elles apparaissent blanches quand l’oiseau se présente de profil. La tête présente une face gris ardoisée avec une ligne médiane châtain sur le sommet de la tête. Le bec long et mince est rouge. Les yeux sont rouge foncé. Les pattes et les doigts sont brun clair.

La femelle est semblable en plumage, mais elle a le bec plus court et elle est plus petite que le mâle. Le juvénile a les parties supérieures plus ternes, plutôt brunâtres que châtain. Les parties inférieures et la tête sont chamois ou blanchâtres, barrées de brun ou noir. Le menton est blanchâtre. Les flancs sont chamois barrés de noirâtre. Les couvertures sous-caudales peuvent être entièrement de couleur chamois. Les parties nues sont plus ternes que chez les adultes.

Comportement et reproduction :

Le Râle d’eau fréquente les roselières épaisses et les marécages, et de nombreuses sortes d’habitats humides avec de la végétation aquatique et des eaux au cours lent. Il se nourrit souvent dans les sols boueux et il est souvent caché dans des zones réduites ou étroites à l’intérieur d’un autre type d’habitat. Il fréquente aussi bien les eaux douces que salines. Pendant les migrations, le Râle d’eau peut être vu dans toutes sortes d’habitats humides.

Les populations de l’ouest de l’Europe sont souvent sédentaires, mais les oiseaux vivant dans les parties les plus au nord de l’habitat migrent vers le sud et le sud-ouest pour hiverner dans le Bassin Méditerranéen, l’Afrique du Nord et l’est et le sud de la zone Caspienne. Ils migrent de nuit, en larges fronts, et sont capables de traverser des hautes montagnes comme les Alpes.

Le Râle d’eau se trouve dans la majeure partie de l’Europe, excepté la Scandinavie et les parties nord de la Russie. Il est sédentaire dans l’ouest de l’Europe où les oiseaux venant du centre et de l’est de l’Europe rejoignent les populations de l’ouest pour hiverner. La majorité d’entre eux hiverne dans le bassin Méditerranéen. Cette espèce est capable de voler sur de très longues distances au cours des migrations.
Pendant les journées les plus froides de l’hiver, cet oiseau timide peut être vu quittant les roselières gelées où il vit, pour s’aventurer dans les espaces où l’eau court encore.

Le Râle d’eau se déplace facilement parmi les roseaux et la végétation des marais grâce à son corps mince. En fait, l’oiseau glisse entre les tiges des roseaux sans les toucher, le rendant pratiquement indécelable pour le Busard des roseaux qui pourrait être un prédateur dangereux.

Le Râle d’eau est plus bruyant pendant la saison de reproduction, et surtout pendant les parades nuptiales. Mais les cris intenses sont aussi employés pour établir le territoire. Les oiseaux communiquent grâce à leurs cris sonores et spéciaux. Le mâle effectue quelques parades telles que des courbettes avec la tête baissée et la queue relevée, et parfois les ailes relevées. Ces parades permettent au mâle d’exposer les beaux dessins des flancs et les couvertures sous-caudales châtain. Les parades sont accompagnées de cris.

Le Râle d’eau est monogame et très territorial pendant la saison de reproduction. C’est un nicheur solitaire, toujours bien caché dans les roseaux.
La saison de reproduction varie selon la distribution géographique. Le Râle d’eau nidifie dans les roselières. Le nid est une coupe conséquente faite de feuilles mortes et de tiges de plantes. Il est souvent dissimulé dans l’épaisse végétation, sur le sol près de l’eau, ou sur l’eau, mais rarement à découvert. Il peut être surélevé pour éviter la montée des eaux. Les deux partenaires participent à la construction.

La femelle dépose 6 à 11 œufs à un jour d’intervalle. Les deux parents assurent l’incubation pendant 19 à 22 jours. Les poussins sont nidicoles. Ils sont couverts de duvet noir et ont le bec blanchâtre. Ils sont nourris par les parents pendant 20 à 30 jours, mais ils commencent à se nourrir seuls cinq jours après la naissance. Ils sont indépendants et capables de voler 7 à 8 semaines plus tard. Ils peuvent se reproduire à un an. Cette espèce produit en général deux couvées par saison.

Alimentation :

Le Râle d’eau est omnivore et se nourrit d’une grande variété d’insectes terrestres et aquatiques et de leurs larves. Il consomme aussi des vers, du poisson, des mollusques, des crustacés, des araignées et des asticots. Il consomme régulièrement des amphibiens et des petits rongeurs, mais il prend aussi des charognes et des petits vertébrés morts, et même des petits oiseaux.

Cette espèce se nourrit aussi de matières végétales telles que racines, graines, baies et fruits, mais surtout à l’automne et en hiver.

Bécassine des marais

Caractéristique :

Elle est facilement reconnue à son très long bec. Son plumage se caractérise par du blanc et différentes variations de couleur brune. Le haut de sa tête, brun foncé, est strié de raies chamois. Sa gorge ainsi que son ventre sont blancs. En revanche sa poitrine est rayée chamois et brun. Dos, croupion et queue sont tous trois de couleur noire. Enfin, dernier signe distinctif, son long bec brun et ses pattes vertes. A l’envol, la bécassine a la particularité de voler en zigzaguant en se
balançant de droite à gauche.
La bécassine des marais pèse de 80 à 120 g et mesure de 25 à 27 cm.

Comportement et reproduction :

Bécassine des marais Tout le monde le sait, la bécassine fréquente le marais, mais pas n’importe quel marais. Elle affectionne, par-dessus tout, les pacages et pâtures humides et tourbeux, criblés de trous par les pieds des bovins ou des chevaux. Les sites de gagnage des bécassines sont très diversifiés (marais à carex et à joncs, landes à molinie, maïs inondés). Nous les trouvons régulièrement sur les berges marécageuses des étangs et des lacs. Par forte gelée, les oiseaux se regroupent autour des sources ne gelant pas.

Espèce migratrice aux sens large, la bécassine des marais peuple la majeure partie de l’Europe et de l’Asie qu’elle fréquente essentiellement pour la nidification
mais elle n’hésite pas à traverser la Méditerranée pour aller passer la mauvaise saison en Afrique.
Les mouvements migratoires sont très complexes et liés aux mues et aux âges des oiseaux.
La migration prénuptiale se déroule surtout en mars et début avril.
La migration post-nuptiale débute mi-juillet pour se terminer fin décembre, voire début janvier, selon les conditions météorologiques. Les régions littorales de la Manche et de l’Atlantique reçoivent surtout des oiseaux des Iles Britanniques, de Belgique, Hollande, Danemark et de Scandinavie.

Au pringtemps les mâles arrivent les premiers sur les zones de nidification et se mettent à parader pour délimiter un territoire. Les parades aériennes sont spectaculaires. Au cours du vol nuptial, les rectrices externes du mâle sont maintenues écartées et elles subissent une vibration produisant une sorte de bêlement ou chevrotement très particulier.
Les jeunes bécassines d’un an sont physiologiquement capables de procréer. Le nid est une légère dépression garnie de végétaux trouvés sur place. La ponte (avril-mai) comporte généralement 4 oeufs gris verdâtre marqués de brun, roux et gris. Une seule ponte par an mais en cas de destruction de
la première, il peut y avoir une 2ième ponte de remplacement. La femelle assure toute seule l’incubation qui dure de 18 à 22 jours. Les jeunes quittent le nid après éclosion et l’élevage des jeunes est assuré par les deux parents. Le développement complet des jeunes dure 6 à 7 semaines mais ils peuvent voler dès la troisième semaine.

20

Son menu se compose de petits invertébrés (vers, insectes, mollusques) ainsi que de graines et de fragments de végétaux. Pour cela elle sonde rapidement la vase à l’aide de son bec par des mouvements saccadés. Elle recherche surtout des vers qu’elle aspire directement dans le sol sans même retirer le bec de l’eau.

Bécassine sourde

Caractéristique:

Elle est nettement plus petite que la bécassine des marais. Lles principales différences sont les suivantes :
• Taille 170 à 190 mm. Envergure 360 à 420 cm (environ 30% moins grande que la bécassine des marais).
• Bec plus court : environ 40 mm contre 60 à 80 mm pour la bécassine des marais.
• La tête présente une ligne noire depuis la base de la mandibule supérieure jusqu’à la calotte crânienne. Cou et poitrine beige rosé, rayés et tachetés
de brun. Au dessus de chaque oeil elle porte un fin sourcil noir. Nuque brune, ponctuée de pâle
• La queue ne comporte que 12 rectrices (pas de blanc au niveau des rectrices).
• Son poids moyen est de 65g, pouvant osciller entre 33 et 91g

Comportement et reproduction:

En période de reproduction, la bécassine sourde fréquente des marais herbeux ou à sphaigne avec des laîches, des joncs et des prêles. Chez nous, la bécassine sourde fréquente, en général, les mêmes territoires que la bécassine des marais avec des préférence pour les zones plus inondées et plus denses en végétation. Elle affectionne particulièrement les landes à molinie.
Cette espèce est fortement migratrice mais la connaissance de ces déplacements reste très limitée.La bécassine sourde niche au Nord de la Scandinavie à la Sibérie Orientale.
Elle hiverne un peu partout sur les côtes de la Méditerranée et dans les zones littorales de l’Europe de l’Ouest : Grande Bretagne, Pays Bas, Danemark.En France, elle est présente sur la façade Atlantique, du Nord à la Gironde.
La bécassine sourde à sensiblement le même processus de reproduction que la bécassine des marais. Le nid est installé sur une touffe, une élévation de terrain et garni d’herbes sèches et de feuilles. L’installation du nid se fait, en généralement dans des lieux nettement plus humides que ceux fréquentés par la bécassine des marais. La ponte peut compter 3 ou 4 oeufs. Il semble que la femelle couve seule de 22 à 24 jours. Peu d’auteurs donnent des indications quant à l’élevage des jeunes et de leur dispersion post-émancipatoire.

20

Comme la bécassine des marais, la bécassine sourde se nourrit essentiellement de proies animales invertébrées. Elle a cependant un régime alimentaire plus insectivore que sa consoeur. Graines et grit sont très présents.

Vanneau huppé

Caractéristique:

Le plumage du dos et de la queue de cet oiseau est vert bien qu’il semble noir de loin. Le dessous est blanc. Les pattes sont de couleur rose sombre et le bec est noir. Il mesure 28 à 31 cm pour une envergure de 70 à 76 cm. Son poids moyen varie de 150 à 310 g.

Comportement et reproduction:

Le Vanneau huppé fréquente les champs, les prairies mais aussi les prés salés et côtier. En hiver, on rencontre d’énormes groupes d’oiseaux en zones ouvertes
(terres ouvertes au sol nu et à l’herbe rase).
Son activité alimentaire est diurne et surtout nocturne en hiver. C’est une espèce plutôt grégaire. Sa migration post-nuptiale s’effectue de Septembre à Décembre très souvent en bandes assez importantes (une centaine d’individus et plus). La migration prénuptiale débute en Février. En France, ses zones de reproduction se situent au nord d’une ligne Bordeaux Lyon (Bretagne,
Centre, Ouest, Franche-Comté). Ses principaux lieux d’hivernage se trouvent dans le quart nord ouest du pays.

La reproduction a lieu de mi-mars à juin. Le nid est une cavité à même le sol légèrement rehaussé de sorte à ce que l’oiseau qui couve ait une bonne visibilité des alentours. De mi-mars à avril, la femelle y dépose 4 oeufs de couleur chamois clair, striés et mouchetés de sombre. Une ponte de remplacement peut avoir lieu en mai-juin. L’incubation dure environ 4 semaines.

Alimentation

Le vanneau huppé consomme essentiellement des coléoptères, des mouches et d’autres insectes. Il se nourrit aussi d’araignées, de lombrics, de mille-pattes et d’autres invertébrés. Des graines de pins et de diverses herbacées peuvent parfaire son repas.

Pluvier argenté

Caractéristique:

Les plumes noires des aisselles (visibles uniquement en vol) permettent d’identifier le pluvier argenté en dehors de la période nuptiale. C’est le plus grand des pluviers. Son corps puissant, son attitude ramassée, sa grosse tête et son bec fort le différencient des autres pluviers plus petits. Le mâle adulte en plumage nuptial est bien noir en dessous. L’arrière et les ailes sont tachetés de blanc et noir. Une bande blanche s’étend en travers du front, sur la calotte et la nuque, et descend sur les côtés de la poitrine. La face, le jabot, l’abdomen et les flancs sont noirs. La femelle présente les mêmes parties noires que le mâle, mais tachetées de blanc. Hors période nuptiale, les pluviers argentés sont mouchetés noirâtre/brun en dessous, avec de petites stries brun doré et blanchâtres. La face est blanchâtre, avec une faible rayure visible sur l’oeil. Le dessous est clair, grisâtre/brun, avec quelques rayures grisâtres. Le bec reste noir et les pattes noirâtres. Poids : 170 à 240 g.

Comportement et reproduction:

Pluvier argenté Contrairement aux limicoles inféodés aux zones du littoral et du proche arrière-littoral, le pluvier argenté n’affectionne pas particulièrement les substrats trop meubles sur lesquels il rencontre quelques difficultés à se mouvoir. Il préfère donc fréquenter les plages ou les prés-salés, les polders, les tourbières et plus rarement les labours ou les pâturages ras et détrempés.

Sociables et grégaires, les pluviers argentés voyagent et hivernent en bandes importantes. Leur vol est très rapide et rectiligne.
Mais ces limicoles évoluent souvent à haute altitude. Les ailes pointues aux battements soutenues permettent une rapide identification dans les airs. Leurs sifflements sont plaintifs et modulés. Posés sur une zone de gagnage, il s’active en tous sens à piétiner et à fouiller la surface du sol en dodelinant. Le terme de coureur de grève lui sied à ravir puisque ses déplacements au sol se font toujours au pas de course et non en marchant calmement. La silhouette ronde, voire trapue et le bec relativement court permettent facilement de reconnaître un pluvier. Il faut cependant, en période hivernale, s’approcher de suffisamment près pour discerner un argenté d’un doré. Ce genre de prouesse tient d’ailleurs de l’exploit. L’essentiel des pluviers argentés est prélevé au cours de séances d’affût à poste fixe.

Les grands sites d’hivernage français du pluvieur sont : la baie de Moëze, la baie du Mont-Saint-Michel, la baie de Bourgneuf, le golfe du Morbihan, la baie des Veys, l’île de Ré, la baie de l’Aiguillon, la rade de Lorient et la baie de Somme. Quelques centaines d’individus stationnent sur la côte méditerranéenne.

Les pluviers argentés se reproduisent dans la toundra arctique, depuis Pluvier argenté le nord de la Russie centrale, jusqu’au nord de la Sibérie et en Alaska.
Quatre oeufs sont pondus, ovales, pyriformes, et la coquille est robuste. Les trois couleurs des oeufs sont le rose, le vert ou le brun, et les taches sont noir/brun à noir, et d’un profond gris violet. Les adultes se partagent la tache de couver les oeufs, mais le mâle prend une plus grande part à l’élevage que la femelle.Le nid est construit au bord d’une falaise afin d’avoir une vue circulaire sur les alentours. Il est préparé par la femelle qui gratte le sol pour creuser une dépression dans la mousse.

Alimentation

Le pluvier argenté consomme généralement des insectes, mais aussi des vers de terre. En migration, il se nourrit des vers aquatiques, de mollusques et d’autres petits invertébrés. Les jeunes se nourrissent comme les adultes.

×

You may choose to prevent this website from aggregating and analyzing the actions you take here. Doing so will protect your privacy, but will also prevent the owner from learning from your actions and creating a better experience for you and other users.