Les chasseurs de toute la France attendaient ce 30 octobre pour enfin connaître la décision des juges dans l’affaire qui oppose la Fédération Nationale des Chasseurs et Sandrine Rousseau. Cette dernière avait tenu des propos horribles à l’encontre des chasseurs lors d’une intervention télévisée, ce qui avait profondément choqué les nemrods dans tout le pays. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la résolution de cette affaire laisse sans voix.

La plainte de la FNC jugée irrecevable.

Les chasseurs attendaient donc de savoir quelle serait la sanction imposée à Sandrine Rousseau pour ses propos tenus en 2022 lors d’une interview à la télévision :

« Ce n’est pas un loisir que d’aller tuer des animaux le week-end avec des fusils. Et par ailleurs […], le reste de la semaine, on peut aussi le braquer contre sa femme. On a vu qu’un féminicide sur quatre est lié à une arme de chasse, un féminicide sur quatre. »

Ce raccourci écœurant n’avait pas laissé insensibles les chasseurs de France et la FNC avait donc décidé de porter plainte contre l’élue écologiste.

La sanction est tombée ce mercredi 30 octobre et même si les chasseurs se seraient satisfaits d’un rappel à l’ordre sans que les tribunaux ne suivent leurs demandes financière, la justice est encore une fois parvenue à nous décevoir.

Le juge a en effet considéré que la plainte de la Fédération Nationale des Chasseurs n’était tout simplement pas recevable.

La FNC annonce faire appel.

Le juge a refusé d’accepter la plainte de la FNC car ce dernier n’admet pas le fondement de la faute civile. Les chasseurs sont donc une communauté qui n’est pas considérée comme étant protégée par la loi Française.

Cette décision remet encore le feu aux poudres et la FNC annonce faire appel de cette décision tandis que Willy Schraen ne décolère pas :

« Déverser sa haine des chasseurs avec des propos infondés et insultants sur des médias de grande écoute peut donc se pratiquer en toute impunité. C’est la justice qui vient de donner son blanc-seing à ce genre de « sport », car personne n’est dupe sur les réelles intentions de Sandrine Rousseau, concernant les chasseurs et la pratique de la chasse. Face à une telle injustice, la FNC a décidé de faire appel de cette décision. La liberté d’expression a bon dos lorsque son seul objet est de dénigrer le monde des chasseurs à des fins politiques. »

De son côté, Sandrine Rousseau se félicite de cette « victoire » face à la FNC et affirme qu’il s’agit « d’un jugement important pour la liberté d’expression ».

Dans la série des actes de malveillance envers les chasseurs, on connaissait les sabotages de miradors, les courses poursuites en pleine forêt pour empêcher les chiens de chasser ou plus grave encore, les incendies visant les rendez-vous de chasse. Cette fois, ce sont des clous qui ont été déversés sur une route menant à une cabane de chasse qui ont été découverts, les chasseurs pensent qu’ils étaient les premiers visés.

Sept véhicules de chasseurs touchés.

Ce dimanche, les chasseurs de l’ACCA du Rallye Seurrois, en Côte-d’Or, se sont rendus comme à leur habitude à leur cabane de chasse pour pratiquer leur passion.

Quand on entend « cabane de chasse » dans un contexte de dégradations, on s’attend souvent à un incendie du rendez-vous de chasse, mais cette fois les choses sont différentes.

Ce n’est qu’en rentrant chez lui en fin de matinée que le secrétaire de l’association de chasse s’aperçoit que l’un de ses pneus est crevé à cause d’une dizaine de clous.

L’homme se dit d’abord que c’est un vrai manque de chance et qu’il es passé au mauvais endroit au mauvais moment.

Pourtant, peu de temps après sa découverte, un autre chasseur l’appelle et lui explique que ses 4 pneus ont crevé à cause de clous, puis encore un autre chasseur.

L’homme décide alors de refaire le chemin qu’il a emprunté pour revenir de la chasse en faisant attention à ce qu’il trouverait sur la route. Ce n’est qu’en arrivant dans le chemin communal non loin d’un petit parking menant à la cabane de chasse qu’il découvre un véritable tapis de clous sur le sol.

Des centaines de clous étalés sur plusieurs mètres, qui ont fait des dégâts sur au moins sept véhicules appartenant aux chasseurs de Seurre.

Un acte de malveillance totalement inconscient.

Bien évidemment, les chasseurs ont contacté le maire de la commune ainsi que les gendarmes.

Des plaintes ont été déposées en début de semaine mais au delà du matériel, les chasseurs déplorent une action inconsidérée sur un chemin ou des cyclistes, des promeneurs, des enfants ou des chiens auraient pu être gravement blessés.

Si fort heureusement, les dégâts sont restés purement matériels, les chasseurs restent tout de même choqués d’une telle mésaventure et se doutent bien avoir été visés vu que le chemin sur lequel les clous étaient déversés menait à leur rendez-vous.