Première impression
Il y a quelques temps, FAIR a eu la bonne idée de nous envoyer sa nouvelle carabine CF1 afin qu’on lui fasse passer quelques tests…
En effet, l’armurier réputé pour ses fusils et ses express, s’est mis dans l’idée de créer sa première gamme de carabine de grande chasse à verrou. Et c’est, au vu des quelques semaines que je viens de passer en sa compagnie, une très belle idée.
C’est donc un lundi matin que je reçois une jolie boite verte renfermant le précieux outil, tout neuf.
L’objet est simple, épuré, élégant et il suffit de laisser promener ses doigts quelques instants sur les différentes pièces mécaniques pour sentir que, comme nous y a habitués la firme italienne, on a affaire à une arme de très bonne facture.
- Belle culasse chromée (plus fluide !) à 3 tenons augmentant la sécurité par une meilleure répartition de la pression ainsi que la rapidité de réarmement, par une réduction de l’angle de verrouillage.
- Canon fileté (M14 X100) prêt à recevoir un modérateur de son ou un frein de bouche pour absorber le recul.
- Guidon en fibre optique rouge et boitier pré-percé pour le montage d’une optique
- Chargeur amovible (3+1 en 30-06)
- Crosse en bois huilé
- Plaque de couche, grenadière, canon de 56cm pour un poids (nu) de 3 kg 300 …
Pour notre part nous recevons la carabine dans son plus simple appareil, nu d’options et en 30 -06, mais FAIR la propose aussi à l’achat dans 2 autres versions :
- Une version affut livrée avec une lunette possédant 4 réticules lumineux en 2,5-10X50.
- Une version battue agrémentée d’un point rouge tubulaire Microdot Bed 4 diamètres 30 mm
6 calibres différents sont proposés :
- 30-06 springfield
- .300 Win
- .243 Win
- 7×64
- .308 Win
- 7mm Rem
La carabine est vendue (avec montage et le fourreau) pour un prix oscillant entre 1150€ et 1445 € selon le calibre et les options (optiques ou non).
Cette polyvalence d’accessoires et de calibres permettra à chacun, nous n’en doutons pas, de trouver la version qui correspondra le mieux à sa pratique.
Premier essai au stand de tir
Pour me familiariser avec l’arme, je l’ai amenée au stand de tir et j’ai pu vérifier qu’il n’y avait aucun souci de ce côté-là !
Les mouvements mécaniques sont fluides, la simplicité du chargeur amovible permet de se déplacer avec la carabine en toute sécurité tout en permettant de la rendre opérationnel d’un simple geste (particulièrement utile dans les chasses où l’on est amené à se déplacer !).
Notez que le bouton permettant l’éjection du chargeur est ingénieusement installé sur la partie avant du verrou de pontet, ce qui est très agréable à l’utilisation.
La sécurité est, comme souvent, en bout arrière de culasse mais pour ma part je ne me sers jamais de cette option qui donne plus une impression de sécurité qu’une sécurité réelle.
La carabine est assez légère ; elle sera agréable à porter lors des longues marches précédant l’action de chasse.
Bref, j’introduis le chargeur, pose la carabine sur le chevalet de tir, effectue un mouvement de culasse… et 3 séries de 4 tirs me confirme la qualité du canon… Bon groupement, pas de problème lié à la chauffe de ce dernier… le réarmement et simple, souple et étonnamment rapide.
La carabine confirme donc ma première impression : simple, épurée, élégante !
C’est donc en toute confiance que je me dis que ça serait une bonne idée de l’emmener avec moi sur un nouveau territoire où nous devons prélever quelques brocards !
A l’approche au brocard avec la nouvelle FAIR CF1 !
Nous sommes début juillet. Le rut n’a pas encore commencé mais les mâles se disputent déjà le territoire et mon camarade et moi avons repéré une parcelle où deux jeunes brocards se disputent les femelles.
J’ai déjà fait 5-6 sorties, graciant un nombre important d’animaux afin de pouvoir choisir à tête reposée la façon dont nous remplirons notre plan de tir.
Nous nous sommes décidés à tirer ce qui semble être le plus faible des deux brocards afin de laisser la place libre au deuxième en pleine montée de puissance. C’est donc à la recherche de ce noble animal que nous nous élançons.
On passe la soirée au mirador pour repérer une dernière fois les animaux, mais les brocards se cachent et nous n’assistons qu’au ballet des chevrettes.
Le soleil se couche et nous installons nos hamacs dans le bois… la nuit sera très courte et sans lune, il est plus simple de dormir sur place pour être aux premières loges, et puis avouons que c’est aussi un peu notre « délire »!
4h, on remballe et c’est parti. La chance est avec nous, le vent n’a pas tourné, il souffle face à nous, on peut descendre en toute tranquillité dans les différentes anses herbeuses qui longent la forêt.
Première rencontre avec une chevrette, nous l’approchons un peu pour nous échauffer mais elle repère assez vite notre présence et nous la laissons tranquille.
A pas de loup, dans la nuit qui quitte les blés, nous progressons lentement, maitrisant notre souffle et nos pieds qui font craquer les banches mortes.
On s’arrête en haut de la plaine où vivent nos deux brocards, mais rien… on se décide à s’asseoir un moment pour voir s’ils se décident à sortir.
Presque aussitôt une marque brune attire notre regard à 200 mètres, on prend les jumelles… c’est une chevrette accompagnée de ses deux chevrillards…
On attend…
Les brocards ne semblent pas vouloir se montrer, mais une haie bouche une bonne partie de notre vue…
On attend encore un peu… et puis on se décide à s’approcher. 150, 100, 80 mètres… Ni la chevrette ni les faons ne nous voient…
Mais qu’est-ce que c’est que cette tache marron en aval du champs ?
Jumelle / Verdict : ce sont 2 lièvres qui, eux, nous ont bien repérés et se mettent à courir dévoilant notre présence… ce qui a pour résultat de lancer l’alerte auprès de nos deux brocards qui se chamaillaient derrière la haie, comme nous nous en doutions…
Bien qu’ils ne nous aient pas repérés, les lièvres les ont apeurés et les ont mis en fuite…
On redescend l’anse précipitamment mais on ne fait qu’entendre aboyer un peu plus loin, ça semble mal barré pour aujourd’hui.
On s’assoit, on fait le point.
Il va falloir retourner au point de départ pour repartir sur l’autre versant du territoire, peut-être aurons nous plus de chance là haut…
On prend nos clics et nos clacs et on remonte le chemin… mais là, à environ 250 mètres, un brocard s’est posé à l’orée du bois.
Jumelle / Verdict : c’est le 4 corps que nous sommes venus prélever…
On se met d’accord, c’est moi qui vais tenter l’approche et le tir, si toutes les conditions sont réunies. Ayant une carabine nue, on va tenter de se rapprocher au plus près pour être sûr de notre tir.
On fait le tour de la haie et on progresse souffle coupé en faisant attention au moindre de nos bruits. Arrivés à la pointe de la haie… il n’a pas bougé, il est là !
Je pose la canne d’approche, introduis le chargeur délicatement et effectue un mouvement de culasse…
Mais je n’ai pas dû être assez discret… il regarde vers nous. Il ne nous a pas vraiment repéré, mais il sent que quelque chose cloche.
Je fais signe à mon comparse de s’asseoir, et me pose de longues minutes sans bouger, sans regarder…
Puis n’y tenant plus, je risque un oeil… il est toujours là et s’est remis à brouter… mais il nous présente son arrière-train…
Mille délicatesses me font poser la canne, puis la FAIR dessus. Je n’ai plus qu’à espérer qu’il se tourne.
Nous sommes à moins de 40 mètres, le moindre mouvement parasite et ça sera la fuite…
Le brocard jette un œil autour de lui puis avance de quelques mètres présentant son profil droit, les organes de visée sont alignés, le doigt se pose sur la détente… le coup part… et le brocard aussi !
Je me mets à douter de mon tir… mon ami me regarde et je vois dans ses yeux la même incrédulité. On attend une dizaine de minutes puis on se rend au point de tir et là… aucun doute, les traces de l’impact sont claires, l’animal a dû prendre la balle en plein coffre, il vaut mieux le laisser tranquille plutôt que de prendre le risque de le déranger et qu’il se remette sur pattes.
Nous repartons à la voiture.
40 minutes plus tard, nous revenons au point d’impact et pénétrons le sous-bois où nous l’avons vu fuir, les traces sont importantes et nous retrouvons l’animal à moins de 30 mètres de là.
Claire, nette et précise, la carabine a fait le travail et l’animal a pu être prélevé dans les meilleures conditions qui soient.
Une carabine de qualité, une magnifique approche et la satisfaction d’un animal bien prélevez
Merci FAIR, vous pouvez nous en envoyer d’autres 😉
8 réflexions sur « Le foie gras rayé de la carte par la maire de Strasbourg au nom du bien-être animal »
Je préfère une bonne terrine ou un excellent pâté
elle ,ont devrait l’éradiquer au non du bien être humain.
Ce n’est que la mairie.
Ces verts ils se refuse tous les plaisirs de la vie, que leur existence doit être triste, il doivent se faire crier à mourir.
C’est vrai qu’en compensation, beaucoup fument le pétard, ils voient pendant quelques instant la vie en rose.
Mais après leur fumette, ils sont dangereux sur la route. Imaginez ils voient des éléphants roses traverser les voies de circulation, de même ils entendent hurler les loups au pied de la cathédrale et les ours grimper au sapin.
Pas à Bordeaux, le maire a supprimé les fêtes de Noël, il ne sait pas que Noël n’est pas une fête mais le jour de la naissance de Jésus. Bon pour EELV c’est une tradition d’un autre temps qu’il faut supprimer.
C’est pratiquement de l’abus de pouvoir , tout au moins cette décision sans consultation n’est pas très démocratique .
Enlever le foie gras du menu alors que c’est une de nos fierté c’est ne pas respecter les agriculteurs et les éleveurs
Les producteurs locaux (grande région du foie gras) devraient porter plainte pour diffamation.
La nous avons un maire qui impose son choix pas celui des français. Une honte à cette région d’avoir Eli un écologistes a leur mairie, maintenant on voit leur niveau d’intelligence.
Maintenant c’est pas a mais 3 maires pour le foie gras et un maire contre le sapin de Noël. Les gens son assez bêtes pour voter pour eux. Normal c’est des vieux qui accepte rien ou des ecolo des villes qui viennent dans nos campagnes. Voilà comment tuer des producteurs. Les écologiste sont pour la pertes de nos artisans commerçant.
Les maires écolos se croient tout permis. Et le libre choix il est où. Les pertes d argent pour les producteurs ils sent foutues tout ce qui les intéresse c est virer la viandes de tous les plats pour nous obliger à bouffer du foin.