Les villes passées sous le joug vert au printemps 2020 ne manquent pas d’idées saugrenues… On dirait même que la boite de pandore aux idées à la con a été ouverte. Imaginez des décennies de frustration sans avoir quelconque mandature, ça vous change un homme.
Un homme tel que Mr Doucet à Lyon, dont nous avons longuement parlé suite à l’instauration obligatoire d’un menu végétarien dans sa ville, ou encore Mr Pierre Hurmic (EELV) à Bordeaux, qui de son côté fourmille d’idée pour lutter contre les lapins de garenne qui se régalent dans le « Parc Bordelais », un parc de 28Ha au cœur de la ville.
C’est un peu le poumon vert de Bordeaux, et des milliers d’habitants viennent chaque jour si balader. A l’instar des lapins qui ont établi plusieurs colonies et qui coulent des jours heureux, entre la nourriture donnée par les promeneurs et les plantations bien fraîches des employés municipaux.
Oui mais voilà, faute de chasse il faut régulièrement réguler cette population qui devient problématique. L’ancienne municipalité avait recours au furetage, ce qui avait l’avantage d’être simple et sans coup de feu. Trop violent, a pourtant jugé monsieur Hurmic.
En effet, le Maire écologiste de Bordeaux a nommé un conseiller municipal pour le respect du vivant et de la condition animale en la personne de Francis Feytout. Ce dernier s’est exprimé sur la question : « On ne veut plus de la solution létale » prévient ce dernier. « Il faut arrêter de réfléchir à court terme et sortir de cette vision à la petite semaine où il suffit de tuer, tuer, tuer quand on constate une surpopulation de lapins. On veut anticiper. »
Dès lors que l’on ne souhaite plus tuer de Jeannot lapin, il faut trouver des solutions, et c’est la que la magie écologiste entre jeu. La première solution est donc de faire passer une formation CMR (Capture, Marque et Relâchage) aux agents des espaces verts de la commune. L’objectif à court terme ne sera pas de les capturer, non, mais simplement de les compter puis de les sexer !! Françis Feytout espère avoir donc des chiffres sur la population et en fonction du nombre de mâles et de femelles présents sur le parc, il sera déjà si un pic de population est à prévoir.
Le conseiller municipal estime que le problème de surpopulation ne se posera pas avant 1 an ou 2, date à laquelle il fera probablement appel à des associations spécialisées pour capturer les lapins et……. les faire adopter !!!
Autre idée toute aussi excellente, la création d’une île aux lapins au milieu du Parc Bordelais où la population pourrait se concentrer et ne plus causer de problèmes ailleurs, tout en amusant les badots venus les observer !
Comment ne pas y avoir pensé plus tôt !