Le 22 avril, la Fédération Nationale des Chasseurs faisait paraitre un sondage commandé auprès de l’IFOP sur le rapport des Français à la chasse et aux chasseurs.
Un sondage « officiel » donc, pour contrebalancer avec les chiffres avancés régulièrement par nos opposants, indiquant que 80% sont opposés à la chasse. Dans ce sondage 55% « seulement » des Français seraient défavorables à la chasse, et surtout, on y découvre que plus ils sont en contact de chasseurs et informés sur notre passion, plus ils l’acceptent.
Nous nous sommes procurés le sondage complet avec l’ensemble des résultats, ainsi que la synthèse faite par l’IFOP sur ce sondage.
Vous pouvez télécharger le sondage complet en cliquant ici
Voici le rapport de l’IFOP :
Dans le cadre du débat sur la place des chasseurs dans la société française, leurs pratiques et leur impact sur l’environnement, l’Ifop a réalisé pour la Fédération Nationale des Chasseurs une enquête auprès de 2 000 Français afin de recueillir leur opinion sur ce sujet.
Les résultats de cette étude montrent que la chasse est une pratique méconnue en France, malgré une large présence des chasseurs au sein de la société. Ces derniers sont certes considérés comme ayant des actions positives sur les milieux naturels mais la chasse conserve une image relativement négative.
Notre enquête révèle une assez large présence des chasseurs dans le tissu social puisque 38% des Français déclarant connaitre au moins un chasseur dans leur entourage. Au regard de ce chiffre, les chasseurs apparaissent donc comme des ambassadeurs de leur cause pouvant être en contact avec un large public.
Si l’on s’attache à connaître plus précisément l’importance des chasseurs en France, il convient d’identifier la part de ceux déclarant être eux-mêmes chasseurs, ce que près d’un Français sur dix (8%) affirme être ou avoir été lui-même. Rapporté à l’ensemble de la population du pays, on peut estimer les chasseurs ou anciens chasseurs à environ 4 millions de personnes, ce qui va bien au delà du million de chasseurs qui valident annuellement leur permis , avec ici aussi des surreprésentations au sein de certaines catégories identifiées comme les indépendants (18%) et les Français issus des classes populaires (10%) contre seulement 3% à 4% parmi les professions intermédiaires et les cadres.
La pratique de la chasse souffre toutefois d’une large méconnaissance au sein de la population française, en effet à peine un tiers des personnes interrogées (34%) s’estiment bien informées sur la chasse, révélant une importante marge de progrès sur ce point.
Fait important, les chasseurs font figure d’ambassadeurs du quotidien efficaces. Ainsi, 49% de personnes déclarant connaitre un chasseur se disent bien informés sur la chasse, contre seulement 24% parmi ceux n’en connaissant pas. On voit ici l’effet multiplicateur, un chasseur de plus représentant un vecteur supplémentaire de diffusion de son activité. D’ailleurs, les Français estiment très largement (88%) que les chasseurs doivent mieux informer les habitants en période de chasse et qu’ils devraient communiquer davantage sur leurs actions et pratiques (74%), des données soulignant le souhait d’information de la part des Français et les lacunes existant aujourd’hui en la matière.
Dans ce contexte de faible connaissance, les Français se montrent majoritairement hostiles à la chasse. C’est ainsi l’opinion partagée par 55% d’entre eux, contre seulement 18% des personnes interrogées s’y déclarant favorables. Le quart restant (27%) y étant indifférents. Dans le détail de ces données, on remarque que plus les répondants se déclarent informés sur la chasse et les chasseurs, plus ils y sont favorables (47% y sont favorables parmi les « très informés » contre seulement 7% parmi les « très mal informés »). La preuve de l’impact particulièrement positif des chasseurs dans la diffusion de leur pratique auprès de leur entourage.
L’enquête permet de constater que malgré ces différences entre les diverses catégories de la population, la chasse fait face à une position de principe globalement négative au sein de la société française, cela dans un contexte de mauvaise information et d’une image médiatique dépréciée.
Cette mauvaise image ne doit toutefois pas masquer l’idée que concrètement les Français reconnaissent de réelles vertus à la chasse. Ainsi, pour six personnes interrogées sur dix (60 %), les chasseurs se montrent utiles pour l’entretien des espaces naturels. Ils sont même 76 % à le penser parmi les personnes déclarant connaitre des chasseurs contre seulement 49 % parmi ceux n’en connaissant pas. De la même manière, plus de sept sur dix (73 %) jugent positives les actions des chasseurs dans la plantation des haies. Cette opinion illustre parfaitement le rôle des chasseurs comme acteurs reconnus dans la gestion de la biodiversité ordinaire dans les territoires ruraux.
Sur le plan de la « production » issue de la chasse, 63% des Français se déclarent prêts à acheter du gibier français, dont plus d’un quart (27%) y seraient même « tout à fait prêts », ce noyau très attiré par la viande de gibier présente un marché potentiel de près de 10 millions de consommateurs.
Les Français – en tout cas pour deux tiers d’entre eux (67%) – reconnaissent par ailleurs que les chasseurs sont indispensables pour limiter la prolifération d’espèces sauvages comme les sangliers pouvant provoquer d’importants dégâts dans les cultures agricoles ou causer des accidents de la circulation.
Parallèlement, notre sondage révèle une très forte et surprenante demande des Français qui, dans leur immense majorité (86 %), considèrent que les associations de chasseurs et celles de protection de la nature devraient plus souvent mener des actions communes et agir ensemble, une opinion que partagent même jusqu’à 83 % les sympathisants EELV.
Les Français se montrent ainsi totalement partisans d’un monde de la chasse travaillant davantage avec les associations de défense de l’environnement afin qu’ensemble ils soient beaucoup plus efficaces pour mieux protéger la nature face à toutes les atteintes et les menaces de dégradation.
Pour plus de trois quarts des Français (77 %) « il est nécessaire de conserver nos traditions », ce qui représente un socle considérable dans l’opinion publique sur lequel les chasseurs, porteur d’une pratique elle-même traditionnelle, pourraient s’appuyer pour promouvoir leurs actions.
D’ailleurs 56 % des personnes interrogées estiment clairement que les chasseurs sont avant tout des passionnés de nature attachés à leurs valeurs rurales. Dans le même esprit constructif, 57 % des Français jugent que la chasse participe à la vie rurale et vont plus loin en considérant qu’ils contribuent aussi au maintien du lien social.
8 réflexions sur « Le foie gras rayé de la carte par la maire de Strasbourg au nom du bien-être animal »
Je préfère une bonne terrine ou un excellent pâté
elle ,ont devrait l’éradiquer au non du bien être humain.
Ce n’est que la mairie.
Ces verts ils se refuse tous les plaisirs de la vie, que leur existence doit être triste, il doivent se faire crier à mourir.
C’est vrai qu’en compensation, beaucoup fument le pétard, ils voient pendant quelques instant la vie en rose.
Mais après leur fumette, ils sont dangereux sur la route. Imaginez ils voient des éléphants roses traverser les voies de circulation, de même ils entendent hurler les loups au pied de la cathédrale et les ours grimper au sapin.
Pas à Bordeaux, le maire a supprimé les fêtes de Noël, il ne sait pas que Noël n’est pas une fête mais le jour de la naissance de Jésus. Bon pour EELV c’est une tradition d’un autre temps qu’il faut supprimer.
C’est pratiquement de l’abus de pouvoir , tout au moins cette décision sans consultation n’est pas très démocratique .
Enlever le foie gras du menu alors que c’est une de nos fierté c’est ne pas respecter les agriculteurs et les éleveurs
Les producteurs locaux (grande région du foie gras) devraient porter plainte pour diffamation.
La nous avons un maire qui impose son choix pas celui des français. Une honte à cette région d’avoir Eli un écologistes a leur mairie, maintenant on voit leur niveau d’intelligence.
Maintenant c’est pas a mais 3 maires pour le foie gras et un maire contre le sapin de Noël. Les gens son assez bêtes pour voter pour eux. Normal c’est des vieux qui accepte rien ou des ecolo des villes qui viennent dans nos campagnes. Voilà comment tuer des producteurs. Les écologiste sont pour la pertes de nos artisans commerçant.
Les maires écolos se croient tout permis. Et le libre choix il est où. Les pertes d argent pour les producteurs ils sent foutues tout ce qui les intéresse c est virer la viandes de tous les plats pour nous obliger à bouffer du foin.