Les chasseurs du Sud-Ouest en ont assez de devoir gérer les problèmes causés par le grand gibier mais de ne jamais être respectés lorsqu’il s’agit d’autres pratiques cynégétiques. Dans le Lot-et-Garonne, les nemrods ont décidé que les choses devaient changer en ce qui concerne les attaques envers la chasse et menacent d’arrêter de chasser le grand gibier.
Les chasseurs en ont assez.
Depuis des mois, les chasseurs subissent de nombreuses interdictions et la suspension récente des expérimentations sur les chasses traditionnelles risque bien de mettre définitivement le feu aux poudres.
Dans les Ardennes et dans les départements du Sud-Ouest qui pratiquent les chasses concernés, aux pantes et à la matole, le raz le bol est total. D’un côté les chasseurs sont invités à réguler le grand gibier, notamment le sanglier, ainsi que les espèces ESOD mais quand il s’agit des autres pratiques cynégétiques, les chasseurs ne bénéficient d’aucun soutien.
Ce dernier évènement est l’exemple même de ce qui se passe vis à vis de la chasse et démontre l’acharnement des associations animalistes contre les chasseurs. Ces chasses traditionnelles sont strictement encadrées par des quotas et la dernière étude se faisait sous l’égide de l’OFB.
Pourtant, cela n’a pas empêché les anti-chasse d’attaquer la disposition en justice et d’obtenir sa suspension.
Une chasse qui respecte la biodiversité, qui permet de relâcher les oiseaux que l’on ne souhaite pas prélever et qui n’est aujourd’hui pratiquée que par quelques passionnés en France ne peut donc plus exister alors que dans le même temps, les nemrods sont de plus en plus sollicités pour gérer le grand gibier et que des battues administratives sont régulièrement organisées.
La jubilation des anti-chasse en dit long sur la situation actuelle mais les choses risquent bien de changer rapidement.
Une grève des prélèvements plusieurs fois évoquée.
Depuis quelques mois, les chasseurs du Sud-Ouest affirment que si la voix des chasseurs n’est pas entendue, une grève de la régulation pourrait voir le jour.
L’Association des chasseurs du Grand Sud-Ouest Méprisés a annoncé que des mesures pourraient être prises dans les semaines à venir :
- fin des prélèvements de grand gibier,
- refus de participer à des battues administratives
- fin du piégeage en zone urbaine et péri-urbaine,
- suspension de la surveillance sanitaire.
Des missions réalisées avec brio sur le terrain par les chasseurs et qui arrangent bien les services de l’État puisqu’elles sont toujours exécutées de manière bénévoles.
Face à la pression toujours plus intense exercée par les opposants à la chasse sur l’intégralité du territoire et souvent sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas, il n’est pas impossible qu’un grand mouvement se forme au niveau national avec une suspension générale de la régulation qui pourrait avoir de lourdes conséquences.