Les chasseurs partagent bien souvent le fruit de leurs chasses avec leur famille et leur entourage mais face à l’augmentation importante des populations de grand gibier dans certaines régions, il a fallu trouver des solutions pour valoriser la venaison.
Un nouveau don des chasseurs de l’Aubrac en faveur des Restos du Cœur.
Depuis quelques années, à travers l’opération « Les chasseurs ont du cœur », les chasseurs s’organisent pour offrir de la viande de gibier aux associations caritatives qui proposent d’offrir de la nourriture à leurs bénéficiaires.
A l’occasion des fêtes de fin d’année, les chasseurs de l’Aveyron ont proposé plus de 200kg de viande de cerf aux Restos du Cœur et au Secours Populaire.
C’est l’occasion pour les chasseurs de proposer une viande de qualité et qui est bien souvent très prisée lors des repas de Noël ou du nouvel an aux personnes qui ne peuvent pas forcément s’offrir cela auprès de la grande distribution.
Le don avait alors profité aux associations mais pas seulement car même les EPHAD de la région ont pu en bénéficier pour proposer la viande de gibier à leurs pensionnaires.
Toujours en partenariat avec la maison Conquet qui s’occupe de la répartition de la venaison en portions, les chasseurs de l’Aubrac ont encore eu l’opportunité de faire profiter les Restos du Cœur du fruit de leur chasse.
C’est ainsi que cette semaine, 50 kg supplémentaires ont été livrés par les chasseurs de la société de chasse de Saint-Chély-d’Aubrac, de Castelnau de Mandailles et de Prades-d’Aubrac.
Des dons réguliers et une filière venaison qui devrait se développer.
Dans de nombreuses associations de chasseurs, les prélèvements se font de plus en plus importants, surtout en ce qui concerne le sanglier.
Les quotas augmentent sans cesse pour les chasseurs qui doivent procéder à la régulation des suidés mais ces derniers refusent de prélever sans valoriser les animaux.
La filière venaison tend donc à se développer, plus rapidement dans certains départements que dans les autres, mais cette phase va devoir s’accélérer pour éviter que les sangliers abattus ne deviennent un véritable boulet aux pieds des chasseurs dont les congélateurs sont souvent déjà relativement pleins.
Dans quelques magasins de la grande distribution, on peut trouver de la viande issue de la chasse mais le phénomène est encore trop réduit pour que l’intégralité de la venaison puisse être accessible au plus grand nombre.
C’est ainsi que des initiatives voient le jour, comme dans le Cher, ou une plateforme de mise en relation entre chasseurs et particuliers afin de distribuer le gibier aux personnes qui le demandent.
Une réflexion sur « Les chasseurs de l’Aubrac ont offert 50kg de venaison aux Restos du Cœur »
Encore une fois bravo à ces chasseurs et cette fédération