Plusieurs carcasses d’animaux, essentiellement des sangliers, ont été découvertes dans le secteur des Fenouillèdes et dans le massif des Albères dans les Pyrénées-Orientales. Cette découverte a suscité l’indignation et les chasseurs n’ont pas tardé à réagir face à des actes de braconnage manifestes.
Des carcasses de sangliers laissées à même le sol.
Dans plusieurs départements de France, des restes d’animaux sont parfois retrouvés au détour de chemins ruraux et génèrent la réaction des promeneurs qui font rapidement l’amalgame avec la chasse. L’abandon de ces déchets sont pourtant loin des activités cynégétiques car les chasseurs ne découpent jamais le gibier sur place. Il s’agit de l’œuvre de braconniers qui profitent de l’explosion du nombre de sangliers sur le territoire Français pour mener à bien leurs activités, voire même pour alimenter un marché noir de la venaison.
Comme l’indique le Président de la Fédération des chasseurs des Pyrénées-Orientales dans les colonnes de L’Indépendant, les chasseurs condamnent fermement ces activités de braconnage :
« Ces actes sont inadmissibles. Ces infractions sont généralement de 5e catégorie sanctionnées a minima par une amende de 1 500 euros, mais aussi d’une suspension du permis de chasse entre trois et cinq ans où il faut repasser le permis (lorsque le braconnier est détenteur du permis de chasse, ndlr). »
Ne pas confondre chasse et braconnage.
Bien que certains animalistes essaient de faire passer les braconniers pour des chasseurs, le monde cynégétique lutte farouchement contre ces actions. Outre le fait que le braconnage est une activité qui met en danger les populations en procédant à l’abattage anarchique des individus sans suivre les plans de chasse ou les quotas, cela contribue à donner une très mauvaise image des chasseurs qui n’ont pourtant rien à voir avec ces actions.
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Le grand public n’étant pas familier des réglementations en vigueur, lorsqu’ils voient un homme tirer sur un animal ou que des riverains entendent un coup de feu en pleine nuit, l’amalgame est vite fait avec les chasseurs.
Pourtant les nemrods de France sont catégoriques et refusent d’être assimilés à ces tueurs qui ne respectent ni les règles ni le gibier comme le rappelle également Jean-Pierre Sanson :
« Vous savez, quand on retrouve une carcasse dans la nature ou que l’on entend tirer en pleine nuit, le rapprochement est immédiatement fait avec le monde de la chasse. Mais le monde de la chasse, ce n’est pas ça. Ça n’a rien à voir avec la chasse. »