Willy Schraen est un homme de conviction qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit. Après avoir annoncé qu’il démissionnerait de la Fédération Nationale des Chasseurs si l’Alliance Rurale ne passait pas les 5% aux élections européennes, notre Président est passé aux actes dès le lendemain de la défaite et a déposé sa démission immédiate.
Comme toujours, Willy Schraen a joint les paroles aux actes.
C’est forcément avec de fortes inquiétudes que beaucoup de chasseurs attendaient ce moment. Willy Schraen avait annoncé qu’il démissionnerait de son poste de Président de la Fédération Nationale des Chasseurs si jamais la liste de l’Alliance Rurale, pour laquelle il avait été tête de liste avant de céder la place à Jean Lassalle, n’atteignait pas la barre des 5%.
C’est désormais chose faite puisque ce lundi 10 juin, dès le lendemain des élections européennes auxquelles l’Alliance Rurale n’aura obtenu que 2.35% des voix, Willy Schraen a déposé sa démission immédiate auprès de la Fédération Nationale des chasseurs.
Une décision que l’on aurait aimé voir repoussée ou même passée aux oubliettes car pour de nombreux chasseurs, les élections européennes et la Présidence de la chasse Française sont deux choses tout à fait différentes et personne ne pourra contredire le fait que Willy Schraen est un Président exceptionnel à bien des égards.
Même si on ne peut pas plaire à tous le monde, Willy Schraen a fait évolué la chasse Française à un rythme effréné sans lâcher nos traditions afin d’ancrer notre passion dans ce monde actuel qui cherche souvent à nous mettre au rebut.
Pour beaucoup, sa démission est un véritable crève-cœur car, si personne n’est irremplaçable, Willy Schraen s’est battu comme personne pour que la chasse vive et rayonne dans notre société moderne.
Le Conseil d’Administration de la FNC a refusé la démission immédiate de Willy Schraen.
Willy Schraen a donc annoncé sa démission immédiate de la FNC hier soir mais les 26 membres du Conseil d’administration ont refusé de l’accepter.
On peut aisément comprendre pourquoi car, à l’heure ou les élections européennes ont mis la pagaille au sein du gouvernement Français, il serait extrêmement compliqué d’organiser demain des élections pour la présidence de la FNC.
Selon les résultats des élections législatives, il faudra pouvoir réagir vite pour continuer de faire en sorte que la chasse Française reste telle qu’elle est et que les chasseurs puissent continuer de vivre leur passion sans être inquiétés outre mesure.
Tenir la barre de la FNC d’une main ferme sera donc primordial dans les semaines et les mois à venir et c’est ce qui a motivé le refus du Conseil d’Administration de la Fédération.
Willy Schraen a expliqué la situation via ses réseaux sociaux et confirme qu’il restera aux commandes de la FNC pour quelques temps encore avant de passer la main lorsque la situation sera plus stable :
« Il me reste au final à gérer mon départ de la présidence de la FNC. Mon conseil d’administration national m’a déjà fait savoir qu’à l’unanimité de mes 26 collègues, ma proposition de démission immédiate est refusée, au vue du contexte d’incertitude dans lequel la chasse française risque d’être entraînée suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale. Ils ne veulent pas que la FNC se retrouve déstructurée pendant ces quelques mois, et que cette situation permette à nos opposants de mettre en péril notre chasse qui est déjà très attaquée actuellement.
Même si ce refus n’est que symbolique, j’ai accepté d’accéder à leur demande de protection temporaire de la structure nationale pour laquelle je me suis battu pendant huit ans sans relâche. Une période de transition de quelques mois va donc s’ouvrir, jusqu’à ce qu’une stabilité politique soit retrouvée. Cela me permettra de préparer au mieux la passation de pouvoir. »
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .