Un ours tué lors d’un accident de la route : le conducteur perçoit 18 000 euros

En 2023, un conducteur percute violemment un ours en voiture. L’animal va mourir des suites de cet accident et près de deux ans après les faits, le conducteur va enfin percevoir les indemnités qui lui sont dues. L’enquête se poursuit malgré tout car le conducteur a été victime d’une campagne de harcèlement importante via les réseaux sociaux.

Juan Carrito tué dans un accident de la route en 2023.

En janvier 2023, un conducteur arrive sur une route nationale des Abruzzes en Italie lorsqu’il percute de plein fouet un très gros animal. L’animal en question a été baptisé Juan Carrito quelques années auparavant et est un ours bien connu dans la région.

L’animal était surnommé « l’ours glouton » pour avoir plusieurs fois pénétré en pleine ville en quête de nourriture. Il avait même fait sensation en 2021 en ayant dévalisé une pâtisserie de la région.

Le plantigrade est donc mort des suites de l’accident, ce qui a généré un certain nombre de réactions comme on peut l’imaginer dont un grand nombre d’insultes envers le conducteur qui n’était pourtant pas en tort et va même toucher 18 000 euros.

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L’enquête écarte la responsabilité du conducteur.

Une enquête a bien évidemment été menée pour savoir si le conducteur était directement responsable de l’accident mais la police s’est finalement rangée du côté du trentenaire.

Plusieurs facteurs ont été pris en compte dans ce dossier à savoir qu’il y avait un brouillard important ce jour là. Le rapport de police a pu conclure que le brouillard a obligé le conducteur a conduire à une vitesse très modérée mais que l’absence de signalisation d’un passage d’animaux sauvages sur cette route et l’absence d’éclairage public étaient des facteurs considérables d’accidents.

La région a donc pu trouver un accord avec le conducteur et l’a indemnisé à hauteur de 15 000 euros afin d’éviter plus de procédures et l’a également dédommagé à hauteur de 3 000 euros pour les frais de justice déjà engagés.

L’enquête va malgré tout continuer pour diffamation aggravée en ce qui concerne les insultes proférées à l’égard du conducteur sur les réseaux sociaux suite à l’accident.