La Saïga est une antilope du Kazakhstan que l’on retrouve aujourd’hui en grand nombre dans le pays. Après des années compliquées pour l’espèce à cause du braconnage suite à l’effondrement de l’URSS, la Saïga a aujourd’hui retrouvé un niveau de population important dans le pays, à tel point que les autorités devraient de nouveau la reclasser comme gibier et donc, en autoriser de nouveau la chasse.
La Saïga, une espèce protégée qui fait son retour.
Pendant quelques années, cette antilope au physique atypique très reconnaissable par sa silhouette et son museau en forme de trompe a souffert du braconnage intensif qui a suivi la chute de l’URSS.
Cette antilope couvre les steppes et les déserts semi-arides d’Asie centrale et si elle n’a pas encore colonisé toute la région, elle est de nouveau très présente au Kazakhstan.
La Saïga, très appréciée dans le pays, a profité rapidement de mesures de protection drastiques afin de s’assurer que l’espèce pourrait retrouver une dynamique.
Les mesures ont réellement bien marché, à tel point que l’on estime la population actuelle du pays à plus de 4 millions d’individus et pourrait atteindre les 5 millions d’ici la fin de l’année 2025.
La chasse de la Saïga de nouveau ouverte.
Si l’antilope n’est pas encore massivement présente en Asie Centrale, elle a retrouvé un niveau important au Kazakhstan. Suffisamment important pour que des questions de gestion se posent.
Les Saïgas causent aujourd’hui pas mal de dégâts sur les cultures et pour maintenir les équilibres de la biodiversité locale, le gouvernement envisage d’ouvrir de nouveau la chasse de cette espèce.
Selon le ministère de l’écologie et des scientifiques qui ont étudié la dynamique de ces populations, un quota de prélèvement pourrait être mis en place pour les chasseurs.
Ces quotas ne sont pas encore totalement établis mais le ministère estime qu’il serait bon pour l’équilibre de la biodiversité locale de prélever environ 20% du cheptel du pays.
Cette décision rencontre bien évidemment des levées de boucliers des associations écologistes locales qui refusent que la Saïga perde son statut d’espèce protégée dans le pays.