Les beaux jours reviennent et avec eux, les envies de profiter des extérieurs en famille ou entre amis. Certains profitent également de ces beaux jours pour organiser des fêtes illégales comme les rave party et accueillent des centaines de personnes sur des terrains qui sont exploitées par des agriculteurs. En Lozère, les exploitants locaux sont intervenus en tracteur pour empêcher la rave party de s’installer durablement. Une intervention sous haute tension.
Les agriculteurs emploient la manière forte.
Les longs week-ends et les ponts permis par les jours fériés sont l’occasion pour les teufeurs de se rassembler dans des rave party illégales qui s’organisent sur des terres squattées pour l’évènement.
Chaque année, les préfectures prennent des arrêtés pour interdire ces manifestations mais les teufeurs ne respectent jamais ces dispositions et font le forcing pour s’installer sur des terres sans en demander l’autorisation.
Cette fois, c’est en Lozère, à La Canourgue, que des teufeurs ont investi des terres agricoles près d’un ancien aérodrome. La musique a commencé à retentir mais rapidement, les agriculteurs locaux sont intervenus avec leurs tracteurs et n’ont pas hésité à employer les grands moyens.
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Tandis que certains épandaient du lisier, d’autres ont directement visé le matériel. Une camionnette a même été retournée par l’un des tracteurs, déclenchant un mouvement de foule alors que des fêtards tentaient de s’agripper aux cabines des tracteurs pour s’en prendre aux agriculteurs.
Un travail important des autorités sur place pour calmer la situation.
Les images des heurts ont rapidement fait la une de plusieurs journaux télévisés. Les agriculteurs ont employé la manière forte pour montrer leur ras-le-bol des rave party et de l’impunité qui régnait jusqu’ici face à ce genre de manifestations.
Pour autant, Hervé Bourdon, le président des Jeunes Agriculteurs de Lozère, a salué le travail de la préfecture et des forces de l’ordre qui sont rapidement intervenues sur place afin de faire cesser la rave party rapidement.
Les derniers teufeurs présents sur place devraient quitter les terres agricoles sur lesquelles ils s’étaient installés durant la matinée.
Hervé Bourdon, président des Jeunes agriculteurs en Lozère, sur la tentative d'installation illégale d'une rave-party en Lozère : «C'est la première fois qu'on arrive à arrêter une rave qui vient de démarrer» dans #LaMatinale pic.twitter.com/SdkBxwfaGX
— CNEWS (@CNEWS) May 30, 2025
7 réflexions sur « L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »
Ok, bien compris les courbes. Alors comment expliquer qu’il existe encore des départements où il est obligatoire de poser un bracelet sur les sangliers prélevés ? Payer les dégâts, ou réserver la chasse à une catégorie ?
Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de permettre à tout le monde, par tout temps et tous lieux de prélever des sangliers ?
Les populations à ce moment là baisseront peut-être, mais il sera obligatoire de mettre en place des structures et des filières pour écouler les bêtes, les congélateurs des chasseurs débordent. Il n’y a plus aucun intérêt à en tuer. L’argent issue des filières pourrait permettre de prendre en compte des frais, de tous ordres et notamment une partie des dégâts peut être.
Bonjour,il faut changer de stratégie pour le sanglier, il faut des tirs de nuit aux abords des cultures à risques !!!!sinon la faillite arrive à grand pas!et offrir les sangliers aux personnes dans le besoin après dépeçage ou une filière de valorisation .
Aïe…Aïe… Ce serait si simple mais non !
Le sanglier issue d’une chasse »dite normale » ne peut être »offert » qu’entier, vidé mais non dépecé ,avec l’avertissement du risque de trichinellose (il sera dépecé que dans le cas de la distribution aux chasseurs du jour)
Les filières de valorisation ne prendront que les animaux issue d’une chasse normale ,(et non dans le cas de destruction)et qu’après premier examen effectué par une personne ayant suivi la formation dépeçage et dans des conditions sanitaires et chaine du froid adéquat, (avec document ,sans aucunes anomalies signalées, d’origine et de suivi, sans aucunes anomalies signalées,) sinon équarrissage au frais du »fournisseur »
Dans le cas de tirs de nuit, de battue administrative ou encore de piégeage, qui sont des actions de destruction, normalement la destination finale est……………… l’équarrissage.
» »’L’augmentation des prélèvements de sangliers ne rime pas avec baisse des indemnisations de dégâts »’
Cette affirmation est totalement absurde, tant que le taux de croissance des populations de grande faune sera toujours supérieur au taux de prélèvement.
Comment les dégâts pourraient diminuer lorsque les populations continuent de croître.
C’est le faux discours très fallacieux que l’Administration et les commissions CDCFS ne cessent de répéter , sans jamais proposer de solutions pertinentes
On a peut-être des agriculteurs qui préfèrent l’indemnisation….. Pourquoi ne protègent ils pas mieux leurs cultures ?
Et….Et il y a les propriétaires, les agriculteurs et les allocataires :
-qui ont la chasse pratiquement toute l’année (souvent louée, bien qu’acceptant les indemnités dégâts)
-qui ont la possibilité de piéger le sanglier (pour destruction ,pas reprise) sans restriction et qui vous déclarent haut et fort »si nous détruisons les mères et les petits nous n’aurons plus rien a chasser l’année prochaine » et donc ne font rien
A en croire ces messieurs que: s’il n’y a plus de sangliers il n’y aura plus de chasse !!!
Donc les outils existent alors si: »Vous ne chassez pas, vous ne piégez pas, ou encore si vous louez votre ‘chasse’ = PAS D’INDEMNISATIONS DEGATS .Un point c’est tout! »
(Re…Et…) Le cas du fermier agriculteur qui déclare les dégâts auprès de sa Fédé, alors que le propriétaire du fond loue la chasse y compris les terrains en fermage.
Je pense que dans ce cas là la facture devait être adressée au propriétaire et non a la Fédé .