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Tir des cerfs au 1er juin : l’ASPAS se félicite d’une victoire pourtant sans réelle opposition

cerf piétine un chasseur
cerf piétine un chasseur

En ce début d’année, le gouvernement avait proposé sous l’impulsion de certains exploitants forestiers et agricoles d’avancer la date d’ouverture de la chasse des grands cervidés, ce qui permettait de chasser le cerf au 1er juin. Peu suivie par les chasseurs, cette mesure est finalement tombée à l’eau, ce qui n’empêche pas l’ASPAS de se gargariser de ce que les anti-chasse estiment être une victoire.

L’ASPAS, heureuse d’avoir empêché « un cadeau aux chasseurs ».

Dans un article posté sur son site web, l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) a annoncé fièrement que le projet d’ouverture de la chasse aux cerfs au 1er juin était tombée à l’eau.

Elle considère donc que c’est une victoire pour les associations anti-chasse qui se sont mobilisées derrière leurs écrans (comme toujours) et qui ont su priver les chasseurs de cette largesse offerte par le ministère de l’écologie.

L’association indique tout de même qu’elle va se montrer extrêmement vigilante pour éviter que le « lobby de la chasse » et la FNC ne continue d’exercer une pression afin d’obtenir ce droit de chasser le cerf dès le début de l’été.

Un match qui s’est en réalité joué sans adversaire.

L’ASPAS a beau parler de victoire, il faudrait tout de même éviter les énormités afin d’éviter de passer ce que l’on peut appeler clairement des charlatans.

Elle annonce que 99% des commentaires se sont révélés défavorables à cette mesure et ce score s’explique parfaitement.

Tout d’abord, nous avons probablement été parmi les rares sur Chasse Passion à suivre de près l’évolution de cette potentielle mesure demandée avant tout par les exploitants forestiers qui, il est vrai, subissent de lourds dégâts dans les zones où le grand gibier pullule. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet n’emballait pas les chasseurs qui, bien souvent, estiment que la situation n’est pas suffisamment critique sur le territoire national pour adopter ce genre de projets.

Mieux que ça, des chasseurs étaient même contre ce projet, considérant qu’il est tout à fait possible d’augmenter les quotas de prélèvements dans les départements concernés sans exercer une pression sur les grands cerfs dès le 1er juin. Certes, chasser le cerfs à ces dates permettait de mieux sélectionner les individus à prélever, mais le gain potentiel n’était pas significatif si on en croît la majorité des chasseurs de grand gibier qui se sont exprimés sur le sujet.

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L’ASPAS a d’ailleurs relevé elle-même que des chasseurs ont déposé un avis défavorable. Pour autant, la propagande animaliste et anti-chasse a rapidement pris le dessus :

« Parmi l’écrasante majorité de citoyens opposés à la chasse aux cerfs dès le 1er juin, il est intéressant de noter la présence de chasseurs, ce qui est symptomatique encore une fois de la profonde ambiguïté qui anime le monde cynégétique, tiraillée entre le plaisir de tuer, une certaine « éthique » douteuse et la gestion lucrative de ses différents « stocks » de gibier que les fédérations se sont appropriés… »

Car oui, si les chasseurs sont contre une telle mesure, c’est forcément pour ne pas taper dans leur « cheptel ». A peu de choses près, l’ASPAS aurait pu nous expliquer que les chasseurs font des élevages de grands cerfs qu’ils relâchent en même temps que les sangliers par camions…

Non messieurs et mesdames les anti-chasse, les chasseurs n’ont juste pas ressenti la nécessité d’augmenter les jours de chasse pour une espèce qui, même si elle se porte bien, n’atteint pas encore un stade critique sur notre territoire national. Pas dans un soucis de gestion de « stock de cibles » mais dans une logique d’équilibre de la biodiversité qu’il serait plus facile d’appuyer de manière locale qu’à travers de telles mesures.

Les mots de Corneille résumeront donc parfaitement cette situation car oui, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

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