Lorsqu’on pense aux dégâts de sangliers, on pense directement aux maïs. Pourtant, la bête noire apprécie bien d’autres cultures, comme en témoignent des vignerons du Vaucluse, dont les vignes ont été visitées par les sangliers peu de temps avant les vendanges. L’impact économique de cette visite va être considérable et des producteurs ont déjà perdu une grande partie de leurs récoltes.
Les clôtures électriques sont inefficaces.
Tandis que des élus écologistes affirment parfois que pour éloigner les sangliers il faudrait planter des haies, les gens qui vivent réellement en milieu rural doivent composer avec les dégâts de sangliers.
Dans le Vaucluse, au pied du Mont Ventoux, des vignerons ont perdu une grande partie de leurs récoltes.
Les températures élevées de ces derniers jours poussent les sangliers à se rendre dans les vignes pour manger le raisin, d’autant plus qu’une grande partie de ces terres sont irriguées.
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Des compagnies entières passent au travers des clôtures électriques qui ne les arrêtent pas et ces dernières se rendent alors dans les exploitations pour consommer les précieuses grappes.
Pour certains producteurs, c’est une véritable catastrophe juste avant les vendanges. Les producteurs de muscat estiment déjà que près de 20% de la récolte est perdue.
Les élus réclament des battues.
Les élus locaux demandent que l’on intervienne rapidement pour faire baisser considérablement le nombre de sangliers sur le secteur.
Ils appellent donc les sociétés de chasse des communes concernées à se rassembler pour mener des battues administratives de grande ampleur et de taper un grand coup dans la population de sangliers locale.
Seul problème, la préfecture a pris un arrêté interdisant la circulation dans plusieurs massifs de la zone ou il faudrait chasser, ce qui rend impossible l’accès pour les chasseurs ou la récupération des chiens par exemple.
Il faudrait donc une dérogation spéciale pour que les chasseurs puissent mener à bien leur mission de régulation afin de soulager un peu les viticulteurs.