On ne cesse de le répéter, les sangliers en divagations à proximité des axes routiers ou des voies ferrées sont des facteurs majeurs d’accidents. Cette fois encore, la théorie se vérifie car un TGV qui reliait Bordeaux à Lille a percuté de plein fouet un sanglier à hauteur de Poitiers, ce qui cause de nombreux ralentissements ferroviaires dans la zone.
Une collision problématique avec un sanglier.
Ce jeudi 09 octobre en début de matinée, un TGV qui devait relier Bordeaux à Lille a rencontré un problème de taille en chemin, En arrivant près de Poitiers, le TGV a en effet percuté un sanglier de belle taille, ce qui a endommagé le train et forcément, causé des problèmes sur les lignes ferroviaires.
Le trafic a donc été compliqué dans la région avec de gros retards sur Niort, La Rochelle et évidemment Poitiers.
Des équipes techniques ont dû être dépêchées sur place pour effectuer des réparations et des vérifications.
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Tout cela n’a pas arrangé les affaires des voyageurs qui ont vu leur périple prendre bien plus de temps que prévu.
La surpopulation de sangliers est désormais l’affaire de tous.
Bien que les verts ne cessent d’affirmer que les dégâts causés par le grand gibier reste l’affaire des vilains chasseurs, on observe bien que les dangers que représentent les suidés dépassent la simple destruction de cultures en zone rurale.
Les suidés se promènent désormais partout en ville comme en campagne et les risques qu’ils représentent pour le trafic routier comme pour le trafic ferroviaire est une réalité.
Au delà du danger pour les personnes, ce type d’incidents coûte cher aux différentes parties.
Ces dépenses ne peuvent aujourd’hui plus être attribuées aux seuls chasseurs, sans quoi le système finira par s’effondrer avec la disparition des Fédérations qui se verront obligées de déposer le bilan.
Une réflexion sur « Trafic SNCF difficile près de Poitiers après une collision entre un TGV et un sanglier »
Si les chasseurs avaient réellement conscience du problème en particulier leurs Fédérations départementales les règlements très draconiens de la chasse devraient être libérés.
Mais rien n’est mis en place pour combattre efficacement l’expansion exponentielle la grande faune, mis à part des assouplissements de broutilles qui ne changeront rien à l’expansion du fléau actuel.
Le sanglier devrait être classé en ESOD au niveau national, chassable toute l’année, à toute heure, sur tous les territoires.
Les plans de chasse cervidés devraient être revus en très forte hausse sur une majorité de massifs forestiers. Est-il normal que les troupeaux aient été multipliés par 20 en 20 ans sur certains territoires?
Les nouveaux moyens de vision thermique devraient être généralisés pour enrayer la débandade que plus personne ne sait enrayer, ou plutôt que certains ne veulent pas arrêter afin de maintenir l’attrait du jeu.
Les administrations départementales devraient prendre leurs responsabilités pour faire appliquer les lois et règlements concernant les équilibres faune-flore et ne plus seulement s’en remettre aux commissions CDCFS qui ne sont que des instances de consultation. Le rôle de l’Etat est de faire appliquer les lois en particulier celles concernant l’équilibre agro sylvo cynegetique. Ce qu’elle ne fait plus des décennies, et ce qui aboutit au désastre actuel, qui résulte d’une chienlit décisionnaire.
L’Etat devra prendre toutes les décisions et mettre en œuvre toutes les mesures pour réduire les populations de grande faune dont l’expansionnisme touche de plus en plus le quotidien de la ruralité.
Effectivement les indemnisations ne sont pas totalement imputables aux chasseurs, mais incombent pour une large part à l’Etat qui ne fait pas appliquer les lois.
C’est bien pour celà que l’État commence à être condamné pour inapplication des lois.
Mais pour dédouaner partiellement l’Etat, il faut reconnaître que les instances cynégétiques départementales influent très négativement au travers des commissions CDCFS, en freinant très fortement la libération des règles de chasse.
Avant de parler indemnisation, mettons d’abord en place toutes les conditions réglementaires , techniques, matérielles qui pourront permettre la réduction des populations.
Il est temps d’arrêter de chialer dans l’immobilisme, les 2 pieds dans le même sabot.