Le braconnage est un fléau contre lequel il est parfois très difficile d’agir. Le flagrant délit est souvent la meilleure des manière d’interpeller les malfaiteurs et les agents des Fédérations de chasse sont donc extrêmement vigilants en ce qui concerne ces agissements. Dans le département du Nord, les agents de la Fédération ont pu arrêter en pleine nuit, un homme dans son véhicule, carabine chargée.
Une opération de surveillance organisée dans l’Avesnois.
Les rumeurs et les remontées d’informations permettent parfois aux agents des Fédérations de récupérer des données sur ce qu’il se passe sur les territoires.
Les « Fédéraux » comme on a l’habitude de les appeler dans le langage courant se rendent alors sur le terrain pour vérifier les témoignages recueillis et peuvent de temps en temps, organiser des missions de surveillance de grande ampleur.
Ce fut le cas dans l’Avesnois, sur la commune de Solre-le-Château samedi dernier, où 4 agents de la Fédération ont passé la nuit à surveiller le secteur en vue de tomber sur un braconnier qu’ils pensaient pouvoir croiser en pleine action.
A lire aussi : Haute-Vienne : la FDC relance une opération permis de chasser à 0 euros
Le braconnier pris la main dans le sac.
La mission de surveillance n’a pas été vaine car durant cette nuit, un véhicule suspect a pu être repéré et arrêté.
A son bord, un homme était manifestement en pleine action de braconnage car la présence d’une carabine chargée a pu être constatée par les agents de la FDC59.
Ce dernier n’a pas eu d’autres choix que de reconnaître les faits et une procédure pénale va donc débuter.
La Fédération a d’ores et déjà indiqué que cette opération ne serait pas isolée et que d’autres actions similaires étaient prévues sur le département pour endiguer les actes de braconnage nocturne qui se développent depuis quelques années.
*Image @FDC59













![[Vidéo] Saurez-vous compter tous les individus qui composent cette harde?](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/12/harde-cervides.webp)

7 réflexions sur « Un braconnier arrêté en pleine nuit par les agents de la Fédération des chasseurs du Nord »
Bravo aux agents de la fédération d’avoir pris cette personne
Démonstration simple : quand on veut, on peut!!!
La justice interviendra dans un second temps, mais sure le terrain, le message doit passer.
1000 € d’amende pour le braconnier ?
On sait que le député LFI , Andy Kerbat, fut pris la main dans le sac en flagrant délit d’achat de drogue à un adolescent de 14 ans dans une station de métro à Paris. Il a eu une amende de 1000 € (mille euros) dans le cadre d’une « procédure simplifiée pour les affaires pénales simples et de faible gravité ». Ce monsieur exerce toujours son mandat de député.
Le braconnier (qu’on ne défend pas évidemment) aura sans en douter une peine plus sévère (amende, confiscation d’arme et probablement de véhicule et peut-être prison avec sursis) bien que son délit ne porte pas préjudice de la même façon à la société toute entière et à la jeunesse de notre pays. Affaire à suivre.
Le braconnage doit être réprimé, cela va de soi. Néanmoins, si ce braconnier tirait des sangliers (espèce qui prolifère, rappelons le) la sanction doit être moins lourde que celle infligée à l’homme qui a abattu un aigle par stupidité. Il a été condamné à 60.000 € puis à 80.000 € (quatre vingt mille euros) en appel. La justice l’a ruiné, moralement et matériellement, lui et sa famille. Une peine de mort financière et morale en somme.
Bien sûr, les actes illégaux doivent être condamnés. Encore faut-il que la justice trouve la « juste mesure » et ne tombe pas dans ses excès habituels et ses inversions de valeurs comme jamais notre époque n’en a connus. On se souvient des 7 chiens abattus froidement en Ardèche par un « tueur en série », chef d’une secte marxiste – écologiste. Le tueur n’eut qu’un petit sursis et les plaignants, propriétaires des chiens assassinés, furent condamnés par une justice qui marche sur la tête. On se souvient encore des voyous qui ont tabassé à coups de pied dans la tête un policier et qui ont été rapidement relâchés dans la nature par nos bons juges rouges. On pense encore à cet autre voyou qui a renversé un policier pour refus d’obtempérer et qui n’a eu que 150 euros d’amende, soit le « prix d’une paire de baskets », une amende qu’il ne paiera jamais évidemment faute d’être solvable, tandis que le citoyen lambda qui commet une infraction paiera ou sera prélevé sur son compte bancaire avec pénalités de retard.
Alors le braconnier sera condamné vu qu’il a commis un délit. Mais quelle sera la sanction ? Affaire à suivre !
Et une amende de quatrième classe à 135 euros pour le nourrissage de la grande faune alors que les chasseurs n’arrivent plus à réguler les troupeaux de sangliers qui multiplient les dégâts dans toute la sphère rurale
Et que dire des marchands de chasse qui alimentent la grande faune par centaines de tonnes dans des forêts ouvertes ou semi ouvertes????
La voyoucratie n’est pas que chez les autres, elle existe aussi dans le monde de la chasse.
Une amende de 135 euros arrêtera t elle les bennes 25 tonnes de maïs ??
Le nourrissage des sangliers est strictement interdit. N’est autorisé que l’agrainage dit « dissuasif », dans certaines conditions (avant récolte par exemple) pour éloigner les grands animaux et avec autorisation administrative concernant la quantité et le lieu exact d’agrainage. Il vaut mieux une autorisation d’agrainage et des récoltes préservées que des milliers d’euros d’indemnisation à payer aux agriculteurs. Par « centaines de tonnes » dites-vous et pourquoi pas par millions de tonnes. Vous discourez sans savoir comme tous les anti chasse. Les voyous dont je parle sont surtout ceux qui portent atteinte par leurs actes ou leurs propos aux valeurs républicaines. Et quand des bien pensants portent une écharpe tricolore et donnent des leçons de morale sans les appliquer à eux mêmes, c’est encore plus grave. Plus grave en tous cas qu’un acte de braconnage, même si celui-ci est répréhensible.
Bonne réflexion.
Bonjour,ça y est ,ils ont compris !d’autres départements sont concernés à mon avis.