Ces dernières semaines, plusieurs territoires français ont vu tomber des sangliers d’un gabarit rarement observé, flirtant ou dépassant les 180 kg. Un phénomène qui se confirme une nouvelle fois à Ouzouer-sur-Loire, où la présidente de la société de chasse locale, Carole Blondeau, a prélevé un animal exceptionnel ce dimanche 2 novembre.
Les faits se déroulent lors d’une battue organisée aux abords du château d’eau et de la déchetterie. L’ambiance est concentrée, chacun est en place lorsque les traqueurs signalent dans les talkies-walkies « un très gros sanglier en mouvement ». Au sol, le bruit lourd de sa progression ne laisse guère de doute. L’animal avance en soufflant, brisant les genêts sur son passage, imposant par sa simple présence.
Du haut de son mirador, Carole Blondeau prépare ses angles, patiente quelques secondes, puis le noir se découvre enfin, il est monstrueux. Le premier tir est propre et net, mais l’animal encaisse sans s’arrêter. Pour éviter tout risque pour les chiens lancés à sa poursuite, elle ajuste à nouveau. Le second tir sera le bon. L’animal refuse encore quelques mètres avant de s’effondrer. La présidente sonne alors la mort, consciente d’avoir surement prélevée le sanglier de sa vie !
Le poids confirme l’exception. Le sanglier affiche 182 kg sur la balance. « Une masse telle qu’il a fallu s’y mettre à cinq, sangles et 4×4 à l’appui, simplement pour le sortir des genêts et le charger », confie un membre de l’équipe. Dans l’histoire de la société d’Ouzouer-sur-Loire, aucun animal de ce calibre n’avait encore été prélevé.
Cette prise impressionnante ne serait pas isolée cette saison. Dans plusieurs départements, les enregistrements se succèdent : 180kg dans la Somme, 173 kilos à Saint-Rémy-de-Provence ou encore 180 kg dans le Morbihan. Pour de nombreux chasseurs, la taille moyenne des sangliers semble progresser, conséquence possible de la disponibilité alimentaire, de la génétique ou encore de l’extension de certains habitats.
Reste que ces animaux hors norme exigent une gestion rigoureuse et des battues menées avec prudence. À Ouzouer-sur-Loire, on savoure la prouesse, mais l’on garde surtout à l’esprit le travail collectif. « Sans les chiens et l’organisation de l’équipe, rien de tout cela n’aurait été possible », rappelle Carole Blondeau. Un trophée rare, mais surtout une journée qui restera dans les mémoires du territoire.












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