Régulièrement, les associations attaquent les mêmes choses tout au long de l’année tant qu’elles n’ont pas gain de cause. C’est encore une fois le cas avec le renard dans le Grand-Est qui fait l’objet d’une nouvelle demande de la part d’un collectif d’associations qui souhaite voir le goupil sortir de la liste des espèces ESOD. Bien évidemment, chasseurs et piégeurs s’y opposent.
Des arguments militants qui occultent les réalités de terrain.
Cela peut sembler fou mais après tout, en France, rien ne peut plus nous étonner. La liste des espèces ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts) est systématiquement malmenée depuis des années par les militants animalistes et anti-chasse.
Le renard est d’ailleurs un véritable totem que les anti-tout essaient d’obtenir et on se demande pourquoi après autant d’attaques en justice, ils est encore possible que des recours soient formulés, dilapidant par la même occasion les moyens de l’État.
Ce sont d’ailleurs toujours les mêmes arguments qui sont avancés. Cette fois, ce sont les militants du collectif « Renard Grand Est » qui affirment que le classement du renard parmi les nuisibles relève uniquement du « lobby de la chasse » et que les préfets céderaient systématiquement à cette pression comme le rapporte France Bleu.
Ces militants ont donc décidé d’envoyer une lettre aux préfets de la région pour demander officiellement le retrait du renard de la liste des ESOD.
Ils assurent qu’aucune donnée scientifique ne justifie cette classification et que les territoires ayant renoncé à réguler l’espèce se porteraient à merveille, avec des taux de maladies en baisse et pas plus de prédation qu’ailleurs…
Une vision idyllique, qui fait bondir les piégeurs et chasseurs, confrontés à une tout autre réalité sur le terrain. En effet, en Meurthe-et-Moselle, environ 4 500 renards sont prélevés chaque année, un chiffre stable qui démontre justement la stabilité de l’espèce.
Chasseurs et piégeurs rappellent leur rôle dans la protection du petit gibier et des élevages.
Philippe Goetzmann, président des piégeurs du département, remet les pendules à l’heure : « Ce qu’on demande simplement, c’est de réguler, pas d’exterminer. »
Le renard exerce une prédation importante et reconnue sur les lièvres, les perdrix et tous les oiseaux nichant au sol, ces espèces sont déjà grandement fragilisées et il est donc devenu nécessaire d’augmenter leurs chances de survie.
Les éleveurs de volailles, de lapins et d’ovins subissent également les attaques régulières de ce prédateur opportuniste, et ont besoin de solutions concrètes pour protéger leurs exploitations.
Encore une fois, on assiste à un débat où des associations urbaines, bien loin des préoccupations quotidiennes du monde rural, veulent imposer leur vision théorique de la nature aux agriculteurs et chasseurs qui, eux, vivent avec ces animaux au quotidien…













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