Les enquêteurs poursuivent leur travail pour tenter de découvrir ce qui a pu se passer à Domart-en-Ponthieu, dans la Somme, après la découverte du corps d’un chasseur d’une quarantaine d’années dans son bois. L’homme était sur place avec son jeune fils quand il a entendu un coup de feu et est parti voir d’où provenait le tir. C’est son fils qui a donné l’alerte après que son père ne soit pas revenu. une fois sur place, les gendarmes ont découvert le corps sans vie du chasseur.
La piste de braconniers suivie par les gendarmes.
Comme l’indiquent les médias locaux, le chasseur originaire de Bellancourt et âgé de 45 ans a été retrouvé mort par les gendarmes alors qu’il était venu sur sa propriété de Domart-en-Ponthieu avec son fils.
Après avoir entendu un coup de feu non loin de sa position, l’homme a décidé d’aller voir de plus près l’origine du tir. Il n’en reviendra malheureusement jamais.
Inquiet de ne pas voir revenir son père, l’enfant a donné l’alerte et les gendarmes se sont rendus sur place avant de retrouver le corps du chasseur décédé, visiblement touché par un coup de feu.
Rapidement, les enquêteurs mettent de côté la piste de l’accident et se concentrent sur ce qui est manifestement un homicide.
L’hypothèse d’un ou plusieurs braconniers pris sur le fait a rapidement fait sa place.
Un homme placé en garde à vue.
Si les gendarmes ont rapidement exclu l’accident dès l’ouverture de l’enquête. Lundi à 14h30, soit moins de 24 heures après les faits, un jeune homme de 20 ans originaire du secteur a été interpellé et placé en garde à vue.
Son avocat, Me Stéphane Diboundje, refuse tout commentaire sur la position de son client face aux accusations comme le rapporte Le Courrier Picard : « Il faut laisser les enquêteurs travailler sereinement sur cette affaire criminelle ».
Le maire de la commune, Nicolas Maréchal, ne cache pas son désarroi auprès des journalistes de France Info : « Nous sommes confrontés à la stupéfaction. Tout le monde se connait ici. Il y a désormais un assassin dans la nature et ça crée un climat anxiogène ».
Richard Bouteiller, responsable technique à la Fédération des chasseurs de la Somme, a lui aussi partagé son sentiment sur la situation : « C’est franchement un weekend noir pour nous. Si c’est un homicide, on n’est plus dans le domaine de la chasse. »
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