A la fin du mois de juillet, les chasseurs de l’Aude avaient annoncé la couleur, si le Conservatoire du littoral s’entête à demander aux chasseurs de payer une nouvelle redevance pour chasser le sanglier sur les terres qu’il gère, il n’y aura plus de régulation. Depuis, les choses n’ont pas beaucoup avancé et les chasseurs ne décolèrent pas.
Pour rappel des faits, le Conservatoire du littoral a obtenu la gestion de plusieurs territoires sur lesquels il mène ses propres actions mais demande cette année aux chasseurs de payer pour chasser le sanglier alors que les nemrods gèrent les populations de suidés sur ces territoires pour éviter qu’ils ne fassent de gros dégâts depuis des années.
La réponse de la Fédération des chasseurs de l’Aude a été claire et nette : si le Conservatoire s’entête à vouloir piocher dans le portefeuille des chasseurs, ces territoires ne seront plus chassés.
Un mois après les premiers échanges sur cette mesure, des réunions, des échanges de courriers et des interventions politiques ont eu lieu mais le Conservatoire ne semble pas vouloir retirer sa demande de redevance aux chasseurs.
Les disciples de Saint-Hubert sont donc déterminés à ne pas chasser sur les terres concernées et le Conservatoire se débrouillera en ce qui concerne la gestion des sangliers.
La Fédération des chasseurs de l’Aude a également insisté sur le fait que, par ricochet, le Conservatoire du littoral sera considéré comme financièrement responsable des dégâts causés par les sangliers sur les cultures alentours. Cette guerre entre le Conservatoire et le monde cynégétique inquiète forcément les viticulteurs du département qui constatent déjà plusieurs parcelles visitées par les sangliers à cette époque de l’année. Les dégâts occasionnés par les suidés ne cesseront d’augmenter si les chasseurs ne font plus de prélèvements sur ces territoires et même Sébastien Pla, Sénateur de l’Aude, s’est rangé du côté des nemrods.
Le paiement de cette redevance par les chasseurs est jugée d’autant plus injuste qu’elle ne s’applique qu’à eux. Les cyclistes, les randonneurs et tous les autres usagers de la nature ne sont pas concernés par cette nouvelle facture à payer, ce qui est considéré comme une manœuvre particulièrement discriminatoire envers le monde de la chasse.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .