Dans le Sud-Ouest, la colère des chasseurs ne retombe décidément pas et on comprend pourquoi. Après avoir perdu plusieurs modes de chasse reconnus comme des traditions ancestrales dans ces départements, plusieurs attaques contre la chasse à la palombe sont désormais menées par les associations anti-chasse.
En Lot-et-Garonne, Michel Auroux, le Président de la Fédération, annonce la couleur dans les médias en affirmant que la palombe ne sera jamais abandonnée par les chasseurs et que la moindre attaque envers cette chasse pourrait déclencher une mobilisation de grande ampleur.
Dans une interview pour la Dépêche, il affirme que les palombières pourraient littéralement se transformer en ZAD (zone à défendre) :
« Si la population de palombes baissait, on comprendrait que les prélèvements doivent baisser également. Mais là ce n’est pas le cas, la palombe reste de loin le gibier n°1 en Lot-et-Garonne. Je le répète : si l’on attaque la palombe, nous ne l’accepterons pas. Il y a des communes en Lot-et-Garonne où l’on compte jusqu’à une centaine de palombières. Je peux vous dire que dans nos bois, chaque palombière deviendra une ZAD, une Zone à défendre.
Et ce sera un conflit dur… »
Malgré les différentes mobilisations qui ont eu lieu en 2021, rien n’a vraiment bougé en ce qui concerne les chasses traditionnelles perdues sous le mandat d’Emmanuel Macron et les chasseurs du Sud-Ouest semblent bien décidés à lui rappeler lors de l’élection qui approche.