Formation régionale : les chasseurs d’Occitanie planchent sur la renaissance des mares

Villefranche-de-Rouergue a accueilli, les 9 et 10 octobre derniers, un stage axé sur la remise en état des petites zones aquatiques. Portée par la Fédération régionale, cette initiative du programme « Trame Verte et Bleue » visait à former les responsables cynégétiques aux défis de conservation des milieux humides en vue de la restauration des mares.

Quand treize départements partagent leur expertise.

Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne : autant de territoires dont les Fédérations se sont réunies dans l’Aveyron.

L’objectif était d’échanger sur les bonnes pratiques permettant de redonner vie aux mares et fosses, ces biotopes souvent délaissés mais toujours aussi indispensables pour le petit gibier.

Lors de la première journée, les chasseurs ont détaillé leurs méthodes de réhabilitation d’habitats accueillant des espèces menacées ou considérées comme à surveiller.

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Les chasseurs présents ont ensuite participé à un exercice de terrain portant sur la création d’un point d’eau respectueux de l’environnement, complété par plusieurs visites d’installations déjà fonctionnelles dans le secteur aveyronnais.

Objectif : comprendre les mécanismes naturels des milieux aquatiques.

Le lendemain a permis aux chasseurs de se focaliser sur les fondamentaux scientifiques : circulation de l’eau et composition des sols ont été disséqués par des spécialistes venus épauler les stagiaires du jour.

Cette approche technique a permis aux participants d’acquérir une vision globale du fonctionnement de ces milieux aquatiques spécifiques.

Encore une fois, cette formation illustre parfaitement l’implication concrète du monde cynégétique dans la gestion des territoires ruraux et la mise en place d’actions concrètes sur le terrain.

En Occitanie comme ailleurs, chasseurs, élus locaux et défenseurs de la nature travaillent main dans la main pour maintenir des espaces propices à l’épanouissement de la faune sauvage et de la biodiversité, démontrant que passion de la chasse et conscience écologique ne vont finalement pas l’un sans l’autre.