En novembre 2022, un humoriste nommé Monsieur Poulpe qui participait à l’émission « C’est encore nous » sur France Inter avait décidé de traiter des accidents de chasse durant l’une de ses chroniques. Ce dernier avait alors causé de nombreuses réactions après avoir proposé de créer « l’association des baiseurs de femmes de chasseurs ».
A travers cette chronique, Monsieur Poulpe prévoyait sur un ton qui se voulait plein d’humour, de « baiser les femmes de chasseurs » qu’il affirmait délaissées par leurs maris le week-end.
Le chroniqueur annonçait même qu’il allait s’en prendre à la femme de Willy Schraen, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs.
Bien que les chasseurs soient une cible facile pour les anti-tout et les médias en mal d’attention, tenir de tels propos a bien évidemment indigné tout le monde, chasseurs comme non chasseurs.
Et devant la bassesse des paroles tenues sur les femmes lors de cette chronique, de nombreuses réclamations ont été envoyées directement auprès de la direction de France Inter.
Devant le bad buzz généré par son intervention, Monsieur Poulpe avait même consacré une autre de ses chroniques à « s’excuser » pour les propos dégradants qu’il avait pu tenir ce jour là.
Finalement rattrapée par la manière avec laquelle l’humoriste avait présenté son « travail », la radio a été rappelée à l’ordre par l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) ce 22 juin :
« L’Arcom a été alertée au sujet de l’émission C’est encore nous ! diffusée le 2 novembre 2022 sur France Inter, durant laquelle un humoriste a évoqué les accidents de chasse.
Elle a relevé la présence de propos dégradants à l’égard des femmes, dont certains visaient l’une d’elles en particulier, pouvant s’analyser comme banalisant les violences sexuelles faites aux femmes et ce sans intervention les condamnant.
En conséquence, l’Autorité est intervenue auprès de la société Radio France afin de lui rappeler fermement ses obligations issues de la loi du 30 septembre 1986. »
Un rappel à l’ordre tardif mais ô combien nécessaire.