La FNC et les communes forestières de France officialisent leur partenariat devant les maires

Signature symbolique ce 19 novembre au Salon des maires et des collectivités. La Fédération Nationale des Chasseurs et Communes forestières France ont signé une lettre d’intention qui formalise leur volonté de travailler main dans la main. L’objectif est de coordonner les actions de terrain entre les 70 000 sociétés de chasse Françaises et les gestionnaires de 3 millions d’hectares de forêts publiques.

Trois axes de collaboration dans le viseur.

Un partenariat qui se dessine entre la FNC et les communes forestières de France se structure autour de trois grands axes bien définis.

A travers son communiqué, la FNC indique que cette lettre d’intention sera normalement suivie d’une convention plus détaillée signée entre les deux parties, avec des rencontres régulières programmées.

Les trois axes concernés pour le moment sont les suivants :

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• D’abord, la surveillance des territoires ruraux, domaine où chasseurs et forestiers sont déjà présents quotidiennement sans forcément se coordonner.
• Ensuite, l’entretien des espaces naturels et les opérations de nettoyage : activités que les sociétés de chasse pratiquent déjà largement de leur côté.
• Enfin, la gestion des équilibres faune-forêt, sujet qui fâche régulièrement entre exploitants forestiers bien ennuyés par les dégâts de gibier et chasseurs, souvent malmenés sur ces sujets alors que la situation est loin d’être simple. C’est probablement sur ce dernier point que les discussions promettent d’être les plus animées dans les mois à venir.

Un sujet crucial pour la chasse Française moderne : valoriser la venaison.

Le texte signé évoque également la nécessité de développer les circuits courts pour la viande de gibier.

Il s’agit d’une filière vertueuse par nature pour l’économie rurale et le lien entre habitants et territoires.

L’idée n’est pas nouvelle mais mérite d’être répétée tant les obstacles restent encore nombreux pour structurer une vraie commercialisation locale de la viande de gibier sauvage, soumis à des normes et des contraintes comme beaucoup d’autres.

Ce nouveau partenariat devrait renforcer les atouts de chacun et permettre aux chasseurs comme aux communes forestières d’y trouver leur compte. Reste à savoir si ces réunions qui devraient déboucher sur une convention se traduiront par de réelles actions sur le terrain à l’avenir.