Certains chasseurs ont déjà réalisé leur ouverture quand d’autres patientent encore de pouvoir entamer cette nouvelle saison. Si l’impatience et l’excitation d’une nouvelle reprise de la chasse est palpable, les chasseurs conservent malgré tout un leitmotiv pour la saison à venir : la sécurité. Déjà dans son discours il y a quelques jours, Willy Schraen l’avait rappelé et dans chaque départements, le mot d’ordre est religieusement répété.
La sécurité, rien que la sécurité.
Cette saison encore, les actions des chasseurs seront observées à la loupe et même si le monde de la chasse a réalisé un assainissement des plus impressionnants de sa pratique sur deux décennies, les anti-chasse continuent de nous pointer du doigt.
Certes, le risque zéro n’existe pas mais les chasseurs doivent assurément tout faire pour y parvenir comme le martèle déjà depuis plusieurs années notre Président National, Willy schraen, qui l’a encore répété avant l’ouverture.
Dans les départements et dans chaque société de chasse locale, les chasseurs se passent le mot et tous les présidents, secrétaires ou responsables de chasse répètent eux aussi, inlassablement, l’importance de faire passer la sécurité avant tout le reste.
Tous acteurs de la sécurité pendant la chasse.
La sécurité à la chasse incombe assurément aux chasseurs mais il faut bien avouer qu’avec un coup de pouce, c’est tout de même plus facile.
Il y a quelques jours, un site sur le thème du trail avait tenté de s’en prendre (encore) au monde de la chasse mais tout serait tout de même bien plus simple si tout le monde décidait de jouer dans la même équipe.
Combien de fois encore, des vététistes, des joggeurs ou des promeneurs tout de noir vêtus, passent dans un chemin en sous bois ou même hors des chemins, dans les prés, dans les bois ou au bord des huttes?
La question n’est pas d’empêcher les autres usagers de la nature de profiter de cette dernière en période de chasse mais un peu de bon sens, le minimum est de s’habiller avec des couleurs visibles et d’éviter autant que faire se peut les zones chassées.
Si vous avez un doute, interpellez les chasseurs sur place et vous verrez, lorsque c’est demandé poliment, ces derniers seront très heureux de vous répondre.
![[Vidéo] Un sanglier remonte le Rhône à contre courant devant des pêcheurs très surpris](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/11/sanglier-dans-le-rhone.webp)
17 réflexions sur « La sécurité à la chasse, c’est aussi l’affaire de tous! »
Une chose que de nombreuses personnes oublient, qu’ils soient promeneurs, ramasseurs de champignons, vététistes etc.. Les sociétés de chasse louent prairies et forêts pour chasser et une fois loué, c’est comme quand vous louez un appart une maison, un étang etc.. ca devient chez vous. Vous avez payé, vous êtes chez vous donc propriété privé. Et si les chasseurs tolèrent le passage des autres usagés de la forêt, ces derniers sont quand même hors la loi. Article 647 du Code civil, « tout propriétaire peut interdire le passage sur son terrain à toute personne qui n’en a pas l’autorisation »
Pour Monsieur Will qui dit : »connaissant mes droits » .Savez vous que vos droits s’arrêtent là ou commencent ceux des autres ?
Ainsi pour votre info je vous prie de lire ce qui suit:
»DISPOSITIONS APPLICABLES TOUTE L’ANNEE SUR LES VOIES A USAGE DE DFCI »
………
ARTICLE 4:
INTERDICTION DE CIRCULATION ET DE STATIONNEMENT SUR LES VOIES A USAGE DE DFCI
La circulation et le stationnement de tout véhicule sur les voies à usage de DFCI non ouvertes à la circulation publique, identifiées par un panonceau portant leur numéro DFCI, listées en annexe 1 du présent arrêté, sont interdits toute l’année.
Cette interdiction est matérialisée par un panneau type B0 du Code de la route (fond blanc cerclé de rouge).
L’accès pédestre des personnes reste autorisé sous leur propre responsabilité et sous réserve de l’assentiment des propriétaires des fonds traversés.
ARTICLE 5 :
DEROGATION A L’INTERDICTION DE CIRCULATION ET DE STATIONNEMENT SUR LES VOIES AUSAGE DE DFCI
Les dispositions de l’article 4 ne s’appliquent pas aux propriétaires des fonds desservis et à leurs ayants-droits. Au sens du présent titre, il convient de définir par ayant-droit :
– les propriétaires des fonds desservis, leurs ascendants et descendants ;
– les locataires des fonds desservis, leurs ascendants et descendants ;
– les prestataires de service ou de travaux liés aux propriétaires ou aux locataires
des fonds desservis par convention ou contrat;
– les détenteurs du droit de chasse sur les fonds desservis pour l’exercice de la
chasse
Alors dites moi ,vous vous situez exactement où ,dans tout cela?
Bonsoir,il y a rien à faire, vous aurez toujours des imprudents ou inconscients qui ne respecte pas les panneaux ,et certains le font exprès, on le sais!
Bonjour @Chtivarois,
Comme vous le verrez plus haut, je suis également un vététiste, connaissant et rappelant ses droits (et devoirs 😉 ).
Malgré tout, je suis en partie d’accord avec vous, si je demande aux chasseurs de me laisser tranquille, ce n’est pas pour passer mon temps devant eux, par simple plaisir de gâcher leur pratique, et sous prétexte que « j’en ai le droit ».
Je vous conseille donc, pour vos prochaines battues / sorties, de porter une caméra d’action, qui pourra apporter la preuve d’un abus de droit de la part de ce monsieur (en effet, le « droit » à proprement parler ne s’applique QUE s’il est utilisé dans un but louable, le simple plaisir de nuire n’en fait pas partie, bien au contraire, « la liberté des uns s’arrête là ou débute celle des autres »).
Concernant le port de la chasuble, il n’est aucunement obligatoire, et ne pourra certainement jamais l’être, en effet, cela reste techniquement un endroit public.
Mais essayons de voir cela depuis l’autre point de vue : Pourquoi devrais-je porter une chasuble afin de garantir MA sécurité du fait de VOTRE pratique ? Ce n’est pas logique, ni même juste.
Enfin, attention à ne pas faire de méprise : l’affichage d’un panneau avertissant d’une battue est obligatoire, car vous êtes armés (vous êtes donc à l’origine du danger, donc responsable de sa prévention) ce n’est aucunement une interdiction de passage, mais une invitation à la vigilance, nuance.
En effet, sur la voie publique, vous avez déjà remarqué des panneaux « Attention ! Chutes de pierres », ce n’est pas pour autant que vous n’avez pas emprunté la voie j’imagine.
En conséquence j’ai toujours dit que le bon sens et la bienveillance valait mieux que l’Éternel affrontement. Par contre, 85 pour cent du territoire national étant privé je ne suis pas certain que ce soit techniquement public. Avec de l’empathie je pense que les choses doivent bien se passer.
Bonjour, oui effectivement, mettre une chasuble serait tenter de vous protéger d’un tir qui ne serait pas venu d’un autre VTT! Lorsque vous mettez votre ceinture de sécurité en voiture je suis certain que c’est pour vous empêcher de vous blesser ou de vous tuer, quand vous allez commettre une faute de conduite . non? – ou alors plein de confiance en vous c’est pour le cas ou quelqu’un d’autre viendrait vous percuter? dans ce cas quelle différence avec le port d’une chasuble?
Bonjour,
Comme vous le verrez plus haut, je suis également un vététiste, connaissant mes droits, malgré tout, je suis en partie d’accord avec vous, si je demande aux chasseurs de me laisser tranquille, ce n’est pas pour passer mon temps devant eux, par simple plaisir de gâcher leur pratique, et sous prétexte que « j’en ai le droit », je vous conseille donc, pour vos prochaines battues / sortie, de porter une caméra d’action, qui pourra prouver un abus de droit de la part de ce monsieur (en effet, le « droit » à proprement parler ne s’applique QUE si il est utilisé dans un but louable, le simple plaisir de nuire n’en fait pas partie).
Concernant le port de la chasuble, il n’est aucunement obligatoire, et ne pourra certainement jamais l’être , en effet, cela reste techniquement un endroit public.
Enfin, attention à ne pas faire de méprise : l’affichage OBLIGATOIRE d’un panneau avertissant d’une battue n’est aucunement une interdiction de passage, mais une invitation à la vigilance, nuance.
Bonjour,
Pratiquant le VTT de manière régulière, notamment sur le domaine des Alpilles (Bouches du Rhône), je ne peux qu’être étonné de lire ce post, notamment votre dernière phrase : « Si vous avez un doute, interpellez les chasseurs sur place et vous verrez, lorsque c’est demandé poliment, ces derniers seront très heureux de vous répondre. »
En effet, hier encore (18/09/2025), j’ai eu la désagréable occasion de rencontrer l’un de vos pratiquants (sur la position GPS suivante : 43.74646252033891, 5.010988934597817), participant à une battue et qui, du haut de sa tour de chasse (1.5m), s’énervait de ma présence… sur un chemin DFCI de 6/8 mètres de large, de couleur ocre, car un Vététiste l’empruntait !
Pire encore, ce monsieur, après que je m’étais arrêté car je ne comprenais pas s’il y avait un problème de sécurité ou non, m’a soutenu que « le terrain était privé » et que je n’avais pas « le droit de circuler ici ».
Il me semble utile de rappeler certains points :
– Non, un itinéraire DFCI n’est pas privé, et ne peut l’être, sauf en cas de décision administrative, auquel cas, la présence de personnels assermentés est obligatoire, à chacune des embouchures de la zone de chasse, ce qui n’était pas le cas, un simple panneau avertissant de la tenue d’une battue se trouvait à quelques centaines de mètres de la cime du domaine, ce qui ne releve aucunement de l’interdiction de passage (encore moins de la privatisation d’un itinéraire DFCI), bien au contraire, et je vous rejoins en ce cas, la sécurité est l’affaire de tous, le fait de s’engager sur ces chemins en voyant ce panneau inclue de faire preuve de vigilance, cependant, alors que les passants font l’effort de tolérer la présence de chasseurs, ces derniers doivent en faire autant à leur égard.
– Bien que n’étant pas défenseur de la pratique de la chasse, ma priorité est de défendre avant tout le droit, pas seulement des personnes, mais aussi de la nature, voilà pourquoi je ne dévie JAMAIS des itinéraires balisés (le VTT étant un sport incluant une vitesse assez conséquente, je préfère ne pas prendre le risque de renverser un promeneur ou un animal, je privilégie donc chaque fois les chemins les plus larges / dégagés, m’offrant donc une échappatoire) et ne m’engage jamais hors de ces derniers, notamment à cause:
1- Du respect de la nature, je peux tout aussi bien en profiter depuis le chemin sans pour autant dégrader la flore ambiante, ni déranger la faune.
2- Même si je ne défends pas la chasse, j’ai conscience de la dangerosité d’un sanglier apeuré, je ne fais donc pas en sorte de leur tomber dessus.
2- Comme évoqué plus tôt, la conscience qu’une battue est en cours, et qu’il serait tout de même plus sécuritaire de ne me déplacer que dans des endroits où je suis visible, afin qu’on ne me confonde pas avec du gibier.
Ce dernier point est d’ailleurs assez intéressant à détailler, comment est-il encore possible d’entendre, de nos jours la phrase suivante : « moi je vous dis ça, c’est pour vous, si les collègues ils vous voient sur le chemin, ils risquent de tirer ! »?
Non content d’avoir entendu cette phrase hier, je vous confirme l’entendre à plusieurs reprises, et depuis des années.
Résumons le cas actuel: un Vététiste habillé de Noir/gris/blanc, avec un sac à dos rouge, sur un vélo noir/gris anthracite/rouge/bleu/aluminium, se déplaçant à une vitesse moyenne de 30km/h , 50km/h en pointe, sur un chemin de 6/8m de large, ocre ou blanc en fonction de l’altitude, dans son sens de circulation (pour rappel, les sangliers, cibles de cette battue visiblement, ne font, par instinct, que traverser les chemins à la perpendiculaire, j’en ai encore eu la preuve quelques secondes après ma rencontre avec ce chasseur, l’une d’entre elles ayant été abattue) pourrait être la « victime malheureuse d’une méprise »?
Pire encore, tout en me soutenant ses idioties sur le droit légitime de privatisation de chemins balisés, ce monsieur n’a, à aucun moment, et pourtant même après que je le lui ai rappelé, cassé son canon, ni même mis l’arme dans son dos, pour lui, tout était normal (« ça va, je vous vise pas ! »), êtes-vous sûr que les rappels à la sécurité soient une priorité ?
Il me semble dans ce cas qu’il y ait quelques écueils dans les procédures.
Voilà pour moi, le fond du problème: il y a encore à l’heure actuelle des pratiquants de la chasse (ce n’est pas un cas isolé, j’ai malheureusement l’habitude de tomber sur au moins une de ces personnes par battue que je rencontre) qui, sous couvert d’être « bailleurs », se permettent de déclarer une privatisation de chemin, sans aucun droit, mais surtout et avant tout, de faire pression sur les passants, n’hésitant pas à garder leur arme chargée pendant qu’elles les interpellent, et n’hésitant pas à les menacer (je pourrais notamment évoquer un groupe de randonneurs rencontrés l’an dernier, dont l’un des participants a failli se retrouver en urgence cardiaque, voulant se dépêcher de « déguerpir », car ils venaient de rencontrer des chasseurs leur en intimant l’ordre , sous couvert, encore une fois de privatisation, du même chemin d’ailleurs….), et ce comportement est ici extrêmement fréquent.
Malgré cela, je dois reconnaitre que, notamment au niveau des jeunes chasseurs (<35ans), j'ai pu rencontrer des comportements allant désormais vers plus de compromis/acceptation/ouverture/conscience du droit, y compris dans cette battue, en effet, les deux postes de chasse que j'ai passé par la suite, tenus par deux personnes "plus jeunes", dont une dame, ce qui est à noter car assez rare ici, ne m'ont fait aucune remarque, à part une simple réponse à mon salut, permettant de nous confirmer mutuellement que la présence de chacun était notée.
Je ne me leurre pas, il est tout à fait possible qu'ils n'étaient pas spécialement enjoués à l'idée de me voir passer, cependant, tels que moi, ils ont fait preuve d'acceptation du droit commun, et de la liberté de chacun.
De même, quelques minutes avant cette altercation, lors de mon arrivée au pic de mon itinéraire, prenant une pause apres mon ascension, je remarquais un autre participant à cette battue, lui aussi posté, et qui, bien que m'ayant remarqué, ne m'a fait aucune remarque, seul son chien est venu à ma rencontre, visiblement afin de vérifier que je n'étais pas du gibier, et aussi pour une petite caresse ;-), j'ai gentiment caressé puis assez vite repoussé l'animal afin que son odorat ne se pollue pas trop (je viens en partie de la campagne normande, j'ai quelques notions de chasse 😉 ).
Pour terminer, je ne doute pas, bien que cette pratique me déplaise au plus haut point vous l'aurez compris, que la chasse puisse attirer certaines personnes et soit pratiquée dans le respect des lois, de manière générale, cependant, il est de votre devoir, ainsi que celui de toute fédération de chasse de rappeler à l'ordre toute "brebis galeuse" n'ayant que faire de la législation, et voulant pratiquer son sport "comme avant", non, le droit est là, et il doit être respecté, et tout autre participant est le premier à avoir le devoir de dénoncer des pratiques illégales / non respectueuses des consignes de ses pairs, et de ne surtout pas les laisser déclarer des inepties, ni menacer les citoyens.
Enfin, un autre point soulève une question d'après moi, le permis de chasse n'est-il pas soumis à une visite médicale ?
Si oui, je me dois de vous informer que le monsieur qui m'a interpellé le 18/09 semble être passé au travers des mailles du filet, en effet, ce dernier semblait souffrir d'une surdité certaine, car il semblait ne pas entendre mes propos (je me trouvais à 5/6 mètres de lui), m'obligeant chaque fois à me répéter, mais ce n'est pas tout, il semblait avoir des difficultés à tenir correctement debout, se tenant tout le temps à la rambarde de la tour de chasse (son arme entre sa main et la rambarde la plupart du temps, pour précision), je n'irais pas déclarer que c'était un problème d'alcool, car cela serait trop cliché (et d'après moi, bien faux désormais en tout cas), cependant, comment est-il possible qu'une personne ayant une audition plus que défaillante, et un équilibre plus qu'incertain, puisse être habilité à tenir une arme?
Pratiquant le VTT non pas par passion, mais par obligation à cause de problèmes de santé, je ne peux que comprendre les ravages de l’âge sur le corps, cela ne me donne pas pour autant le droit de mettre les autres en danger, une personne n’ayant plus la capacité de se tenir debout seule ne peut, logiquement, pas être habilitée à tenir une arme à feu.
Si besoin était, je suis tout à fait disposé à apporter des preuves de mes déclarations, mais vous l’aurez peut être remarqué, je suis plus enclin à la diplomatie, tout comme je crois à une cohabitation possible, sans préjugés ni parti pris, contrairement à ce qu’il peut en sembler dans ce message (je suis également actif dans la défense du patrimoine naturel, quand des forums/associations de randonneurs ou de vététistes se targuent, à tort, d’être TOUS respectueux de la nature et de l’environnement) et préfère que les représentants directs d’une communauté rappelle à l’ordre leurs pairs.
En espérant que vos associations feront réellement le travail, plutôt que de blâmer les autres et s'auto-féliciter d'un travail qui, à l'évidence, ne porte pas ses fruits, comme on dit : balaie devant ta porte.
Bonjour Will. Il conviendra de reconnaître que vous êtes tombé sur un « con » de chasseurs, ça arrive malheureusement. Quand à mon voisin de poste dont je parle dans mon précédent commentaire est tombé sur un « con » de vététiste ça arrive aussi fréquemment malheureusement que vous avec les chasseurs. Ceci étant dit, pour ma part je suis heureux lorsqu’un promeneur s’arrête pour me saluer et il arrive souvent que la conversation dévie sur autre chose que la chasse, je suis aussi content que si j’avais vu du gibier.
Votre mésaventure est tout à fait déplorable, je vous invite à le signaler au Directeur de la Fédération des Bouches du Rhône qui devrait, avec les éléments précis que vous lui transmettrez, retrouver votre quidam. Le Président National n’a t’il pas déclaré dernièrement que toutes les brebis galeuses devaient être écartées de nos rangs.
Bonne continuation et bonne promenade en VTT ou à pied.
Will,ouvert a la diplomatie,j en doute un peu,les battues,signalées,ne sont effectuées que quelques jours par an donc n est il pas possible d aller un peu plus loin ces jours là car il vous reste toute l année.on doit se respecter (même si on aime pas la chasse et c est votre droit)et cohabiter en bonne intelligence.perso,avec de la courtoisie ça se passe en général bien mais je pourrais vous citer bien des exemples de vettetistes,promeneurs peu respectueux qui se croient tout permis .
porter un vêtement voyant,peut éviter un drame.car il faut que chacun y mette du sien et je vous souhaite de bonnes balades dans un climat apaisé .
Le point GPS que vous donnez est bien sur un coupe-feu mais ce dernier coupe la parcelle cadastrale, il s’agit donc très certainement donc d’un chemin privé, d’exploitation mais pas d’un chemin rural. C’est d’ailleurs cette différence qui permet au propriétaire de l’entraver par une barrière ! Le fait que le propriétaire soit une commune ou l’Etat, ne change rien ça reste du domaine privé de la commune ou de l’Etat.
Il y a bien, dans ce secteur, un chemin balisé mais il est plus au Nord d’environ 400m.
Donc à moins que vous n’ayez directement ou indirectement (via une association par ex) une autorisation express du propriétaire, rien ne vous autorise à circuler librement à cet endroit et surtout pas si le chemin est barré.
Il faut donc vous rapprocher du propriétaire du foncier qui vous donnera (ou pas), éventuellement sous conditions, l’autorisation de circuler chez lui.
Sinon, il vous reste les chemins ruraux, routes… qui sont, par définition ouverts à la circulation.
Ou encore la solution de rebrousser chemin quand vous arrivez sur le panneau signalant la battue… Sachant que le massif dans lequel vous circulez parait assez vaste et qu’en plus vous avez un GPS ça parait jouable !
Vous pourriez même passez le matin par la baraque de chasse pour savoir quel secteur sera chassé. Avec un bonjour et un peu de bonne humeur, il y a même moyen de vous faire offrir un café.
Sinon, vous pouvez rester dans l’option « chacun balaie devant sa porte » et gardez vos certitudes. Une chose est certaine, si vous n’êtes pas chez vous, vous êtes chez quelqu’un d’autre !
En réponse a vos 100 lignes:
1-L’existence d’une piste DFCI est non ouverte a la circulation du public.
2-La circulation piétonne sur les pistes DFCI, dont la quasi-totalité ont une
assiette de chemin privé, est également interdite
3-Ne peut donc pas être balisée en tant que CR
4-Circuler ou stationner sur un chemin en DFCI vous expose à une amende de
4ème classe de 135 euros, minorée ou majorée en fonction de son délai de
paiement.
ouf ce fut long mais pas toujours exact surtout concernant les DFCI ces pistes sont certes public mais pas tout a fait quant même dans mon département la Dordogne elles sont placée dans l’assiette de chemins classés qui a l’origine ne dépassait pas 3 mètres de large elles ont été élargies pour passer a 8 mètres voir plus sans que les propriétaires riverains n’ait été ni exproprié ni indemnisés et dans la majorité des cas redressées et quelques fois a plusieurs centaines de mètres de leurs tracé originel pour s’en convaincre il suffit de regarder leurs tracés sur les plans du cadastre quand elles sont en pointillés cela signifie qu’elles ne sont plus a leurs emplacement de bases et de fait elles appartiennent toujours au propriétaire concerné ces derniers ont seulement donné leurs accord et ne les revendiquent pas je sais de quoi je parle je possède plusieurs parcelles coupées en deux alors qu’a l’origine il n’y avait pas de chemin pour terminer dans le domaine DFCI je vous signale que j’ai et ce pour un euro symbolique cédé un prés d’un hectare pour y faire une réserve d’eau pour les pompiers qui sert aussi maintenant d’abreuvoir pour la faune et de lieu de picnique aux promeneurs
pour ce qui est de balayer devant sa porte pas plus tard que hier soir a notre cabane de chasse plusieurs voitures garés le long du chemin aurai pu donner a penser qu’il y avait du monde et bien plusieurs vtt sont passés a vive allure sans un bonjours si le premier et bien passé sans encombre ça n’a pas été le cas du suivant ma petite fox a été surprise a traversée le chemin et il lui a carrément passé dessus il n’a même pas daigner s’arrêter heureusement il y a eu plus de peur que de mal et la il est a noter que le chemin est privé alors de grasse ne faites pas trop d’angélisme
Vous décrivez beaucoup de bons principes, mais attention, le DFCI ne sont pas tous autorisés à la circulation de chacun, sauf si ils reprennent le tracé d’un chemin rural (élargi ou non). Dans le cas contraire seuls les services bénéficiaires peuvent y circuler, les propriétaires du fond, et les ayant droit. Une vérification s’impose. Je vous signale avoir rencontré en forêt des VTT qui suivaient un plan non conforme à la réalité, simplement promu par un internaute qui préférait que le GR passe ici où c’était mieux nettoyé (par les chasseurs!). Attention aussi, si comme chasseur je possède une carabine qui peut se « casser » ce n’est pas le cas de certains chasseurs, leur arme ne se plie pas. Par contre je suis certain qu’un complément d’information dans chacune des pratiques, et le respect des règles « officielles » restent nécessaires. Le refus systématique d’une tenue très visible (pour les ramasseurs de champignons, promeneurs ou VTT) me semble relever d’une volonté délibérée et d’un esprit anti chasse, ou voire « d’un esprit supérieur », rien n’empêche en effet d’améliorer les règles de sécurité dans les activités professionnelles comme dans les loisirs.
Dimanche 14 septembre c’était l’ouverture générale dans le Var. Alors que nous étions postés dans une piste dont l’entrée était matérialisée par une barrière DFCI, nous avions posé un panneau à la barrière. Naturellement, des promeneurs sont arrivés, si certains ont changé de direction, un vététiste s’est amusé pendant de longues minutes à faire des allées retour depuis la barrière jusqu’au premier posté à 200 m de là. Alors, s’il n’est pas question d’empêcher les usagers de se promener, il serait peut-être temps maintenant d’obliger les promeneurs à porter une chasuble ou de verbaliser le non respect des panneaux de sécurité. Il ne faut pas toujours que ça aille dans un sens. Si nous ne posons pas les panneaux, nous sommes verbalisés, alors pourquoi ne sont-ils pas respectés ?
Il n’identifie donc pas le posté comme un danger pour lui ! CQFD
Bonjour,
Comme vous le verrez plus haut, je suis également un vététiste, connaissant mes droits, malgré tout, je suis en partie d’accord avec vous, si je demande aux chasseurs de me laisser tranquille, ce n’est pas pour passer mon temps devant eux, par simple plaisir de gâcher leur pratique, et sous prétexte que « j’en ai le droit », je vous conseille donc, pour vos prochaines battues / sortie, de porter une caméra d’action, qui pourra prouver un abus de droit de la part de ce monsieur (en effet, le « droit » à proprement parler ne s’applique QUE si il est utilisé dans un but louable, le simple plaisir de nuire n’en fait pas partie).
Concernant le port de la chasuble, il n’est aucunement obligatoire, et ne pourra certainement jamais l’être , en effet, cela reste techniquement un endroit public.
Enfin, attention à ne pas faire de méprise : l’affichage OBLIGATOIRE d’un panneau avertissant d’une battue n’est aucunement une interdiction de passage, mais une invitation à la vigilance, nuance, il n’y a donc pas d’ « irrespect » de la signalisation, pour exemple, le panneau « attention! chutes de pierres » ne vous a jamais empêché d’emprunter une route de montagne…