Le tir d’été dans le collimateur des anti-chasse après la vènerie et les chasses traditionnelles

Après avoir déjà attaqué de nombreuses pratiques cynégétiques, les militants anti-chasse souhaitent s’attaquer au tir d’été. Selon eux, la chasse dure déjà suffisamment de temps en automne et en hiver pour justifier l’interdiction totale de la chasse en été.

Ce qui devait arriver arriva.

Après avoir attaqué la vènerie sous terre, fait interdire la chasse à la glu, les pantes et les matoles, les animalistes, anti-spécistes et autres anti-tout semblent ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin.

Si on pensait que la prochaine cible de ces extrémistes serait d’abord les palombières ou les chasses du gibier d’eau, c’est finalement sur le tir d’été que vont se concentrer les attaques de ces prochaines semaines.

L’association anti-chasse a annoncé clairement sur ses plateformes que le but ultime est de protéger les renards, les chevreuils et les sangliers.

Oui vous avez bien lu, l’association regrette que les sangliers soient victimes des tirs de régulation organisés durant l’été…

C’est en partie une nouvelle preuve de l’incompétence totale de cette association qui semble presque surprise que la chasse d’été existe en mélangeant copieusement (volontairement?) les modes de chasse comme s’il s’agissait de battues interdisant les promenades.

Des visuels anti-chasse prévus par l’association.

Pour nuire aux chasseurs, l’ASPAS propose même des visuels portant la mention « Promenade en cours – Non à la chasse d’été » qu’elle encourage à imprimer et à placer un peu partout en extérieur (comme si la pollution n’était pas déjà suffisante dans nos campagnes).

Bien évidemment, les anti-chasse expliquent que « les promeneurs n’auront pas de place pour pouvoir se rendre en pleine nature et risqueront leurs vies alors que les chasseurs grouilleront de partout dans les forêts et dans les champs… »

Il faut dire que lorsqu’on s’y connaît un peu en tir d’été, on sait que la majorité des sorties se font plutôt à l’aube ou en soirée et, en tant que chasseurs, nous n’avons que rarement repéré des promeneurs à ces horaires peu habituels pour une balade en famille.

De plus si cette chasse concerne exclusivement le chevreuil, et à fortiori les brocards, dans un souci de maintien de l’équilibre des populations avec des affectations de quotas triennaux, elle permet en effet de réguler par la même occasion le renard dans les départements qui le nécessitent.

En ce qui concerne le sanglier, faut-il vraiment expliquer en quoi il est primordial de laisser les chasseurs exercer une pression maximale, même en été, sur les populations de sangliers?

En tous les cas, il faut s’attendre à ce que l’ASPAS finisse par attaquer en justice les arrêtés permettant de pratiquer le tir d’été un peu partout en France, comme elle a déjà pu le faire pour d’autres pratiques cynégétiques. Les attaques contre la chasse Française sont loin d’être terminées, non pas parce qu’il y a de réels problèmes que ces associations veulent résoudre, mais tout simplement parce qu’elles veulent nous voir disparaître…