Oise : la préfecture interdit l’accès à la forêt au public pendant la chasse à courre

Afin d’éviter les débordements habituels pendant les actions de chasse à courre, la Préfecture de l’Oise prend de nouveau des arrêtés afin d’interdire temporairement l’accès à certaines forêts au public. L’objectif n’est pas d’empêcher les promeneurs d’accéder aux sites mais ces derniers paient le comportement des anti-chasse qui sabotent systématiquement les chasses organisées sur ces territoires.

Une partie des forêts de l’Oise interdites au public de septembre à mars.

La Préfecture de l’Oise a décidé de prendre un nouvel arrêté concernant la présence du public en forêt pendant la chasse à courre.

L’arrêté sur la chasse à courre a pour conséquences d’interdire l’accès aux promeneurs, aux vététistes et aux autres usagers de la forêt à des parcelles de la forêt de Laigue, de Ourscamp et de Compiègne.

Il sera donc possible pour ces derniers de circuler uniquement sur les routes forestières, les pistes cyclables et les sentiers de randonnée balisés. L’interdiction de se rendre dans les parcelles boisées en dehors de ces limites prendra effet tous les mercredis et les samedis depuis le 15 septembre et jusqu’au 31 mars.

Seuls seront autorisés à circuler en pleine forêt les professionnels, les forces de l’ordre ainsi que les veneurs.

Dans ce même arrêté, la Préfecture justifie ce choix notamment à cause des incivilités et des débordements liés à la présence des militants anti-chasse qui viennent saboter les actions de chasse à courre dans le département.

Les actions menées par AVA sanctionnent les promeneurs.

Alors qu’auparavant, tout le monde pouvait circuler en bonne entente et librement en forêt, les choses ont aujourd’hui bien changé. Le passage des professionnels ou des chasseurs était respecté par les autres usagers de la nature et inversement car les spécialistes de la forêt ne manquaient pas d’échanger quelques mots avec les promeneurs quand ils en avaient l’occasion.

Cette époque semble désormais révolue car les jours de chasse à courre, des militants se rendent en forêt dans l’unique but de saboter les plans des chasseurs. Ces actions sont souvent extrêmes et les militants d’AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) utilisent des méthodes de voyous pour parvenir à leurs fins, ce qui pénalise par la même occasion tous les usagers de la nature.

Ils s’en prennent aux chiens, au chevaux et aux veneurs, persuadés qu’ils mènent une croisade juste contre de méchants « bourgeois » qui veulent tuer tous les animaux de la forêt.

Tous les moyens sont bons comme l’utilisation de citronnelle pour perturber les chiens ou d’enceintes bruyantes visant à faire fuir les animaux tout en énervant les chevaux.

Parfois, les choses vont bien plus loin et certains activistes vont jusqu’à se placer face aux chevaux pour désarçonner les cavaliers, ils kidnappent des chiens pour les relâcher ailleurs, et n’hésitent même plus à se montrer violents avec les chasseurs et chasseresses.

Cette année, la préfecture a donc décidé de reprendre des mesures qu’on espère plus fortes que les années précédentes. Les sanctions devront être exemplaires sans quoi, les animalistes vont continuer leurs actes de violences et de sabotages comme si de rien n’était.