Que serait la chasse sans les souvenirs incroyables des moments passés en pleine nature, avec des amis, la famille, ou un guide qui nous offre l’opportunité de prélever l’animal de nos rêves? Les trophées sont d’ailleurs bien souvent un témoignage de ces journées passées, de ces souvenirs et de cette quête d’un animal que l’on respecte et qu’on ne veut jamais oublier. Pourtant, tous ne sont pas acceptés en France et l’un d’entre eux est désormais interdit.
Le trophée de chasse dans le viseur des animalistes.
Les trophées issus de la chasse sont assez tabous dans l’idéologie animaliste. Il faut d’ailleurs bien avouer que certains mots du vocabulaire cynégétique ne facilitent pas les choses.
Si on prend l’exemple du « massacre », généralement de chevreuil ou de cerf, qui n’est pas une tuerie en masse de ce gibier mais tout simplement le nom d’un trophée qui a été traité sans chair ni fourrure, on peut comprendre les réticences du grand public.
Pourtant, tout cela n’est qu’une question de vocabulaire puisque, même sans trophées, les animaux sont prélevés et consommés.
Les animalistes ne comprennent pas cette tradition du trophée de chasse qui ne vise pourtant qu’à une chose : rendre grâce à un animal qui nous a offert un moment de chasse fort et qu’on ne veut pas oublier.
Un trophée de chasse interdit en France.
Malgré les réglementations sur la chasse propres à chaque pays, la France a fait interdire l’importation de trophées de lions sur son sol.
La mesure a été prise en 2015 suite à un élan d’émotion venu du Zimbabwe après qu’un lion baptisé Cecil ait été tué.
Le trophées de lion pourrait d’ailleurs bientôt ne plus être le seul interdit en France car un projet de loi navigue encore actuellement entre l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Ce projet de loi avait d’ailleurs engendré plusieurs réactions dans les pays où la chasse entretient justement les refuges et permet de lutter efficacement contre le braconnage.
Willy Schraen lui même avait dénoncé « une leçon d’écologie néocolonialiste« .
Image d’archive.