En ce qui concerne la chasse de certaines espèces, les lignes bougent rapidement, notamment sur celles qui sont concernées par un moratoire ou sensibles de l’être prochainement. En ce qui concerne la barge à queue noire et le courlis cendré, les moratoires s’enchaînent une consultation publique est actuellement en cours sur ces espèces.
Une consultation publique jusqu’au 25 juillet.
Comme c’est le cas depuis plusieurs années, le courlis cendré et la barge à queue noire font l’objet de suspension de la chasse, principalement sur une volonté gouvernementale.
Des consultations du publique sont donc organisées chaque année et cette fois encore, c’est le cas.
Vous pouvez-donc rendre un avis favorable ou défavorable à cette suspension en votre âme et conscience : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-suspendant-la-chasse-du-courlis-a3200.html
La chasse n’est pas responsable de la diminution de ces espèces.
Les Fédérations de chasse se sont suffisamment exprimées sur le sujet lors des attaques du ministère de l’Écologie contre la chasse du gibier d’eau et la Commission Européenne a elle même reçu des études qui démontrent que la chasse n’est pas dans la liste des raisons de la baisse des populations de ces espèces.
Les Fédérations départementales encouragent donc les chasseurs à donner leur avis tout en rappelant qu’une vraie chasse adaptative serait bien plus profitable à ces espèces que pas de chasse du tout. Si le monde cynégétique se montre une fois encore assez uni, la consultation publique pourrait pencher en notre faveur.
Pour autant, le fait de conserver sous moratoire la barge à queue noire et le courlis cendré reste dans les prérogatives indiquées par Agnès Pannier-Runacher lorsqu’elle a indiqué qu’elle abandonnait ses projets de moratoires sur d’autres espèces. On peut donc s’attendre à ce que le gouvernement ne prenne pas en compte l’avis de cette consultation publique si elle devait favoriser la chasse adaptative de ces deux oiseaux.